Carmignac Gestion

Carmignac Gestion et l’allocation d’actifs made in US d’Edouard

La maison de gestion Carmignac est repassée à l’offensive sur… la Banque américaine ! Il fallait oser( enfin fallait ètre  juste un investisseur avisé!!!) et Edouard l’a fait….

DETAIL DE L’OFFENSIVE :

Eric Le Coz, membre du comité d’investissement de Carmignac Gestion, explique que les banques US sont en train de reconstituer à grande vitesse leurs résultats, notamment parce qu’elles empruntent à niveau très faible en prêtant bien plus haut. la Réserve fédérale, prête aux banques au taux dérisoire de 0,25%. Enmoyenne, les banques (re-) prêtent cet argent aux contribuables et entreprises entre 5% et 6%. Ce qui leur fait en moyenne une marge 5,25%. Le niveau de capital requis pour ces prêts est d’environ 10%. Cela nous fait donc un retour sur capital de 52,5%! A ce rythme, l’industrie commence à être sérieusement rentable et devrait ainsi être à même de restaurer ses ratios de solvabilité. Et ce d’autant plus que la matière première, le financement par la Fed, va rester abondante et son coût bon marché autant de temps que nécessaire pour assurer le retour d’une assise solide du système bancaire…la détermination du gouvernement américain et le soutien inconditionnel de la Réserve fédérale nous donnent la juste grille de lecture. Le monde, et les Américains l’ont certainement mieux compris que les Européens, ne peut tolérer une nouvelle faillite du système bancaire et doit, dans les meilleurs délais, et quitte à alourdir la dette nationale qui pèse sur les épaules des contribuables, mettre en oeuvre tout ce qui est nécessaire pour restaurer la santé d’un système financier sans lequel le retour de la croissance économique restera un vain espoir. Il n’est plus temps de polémiquer…

 Eric le Coz  ne minimise pas pour autant les haies qui restent à franchir, mais pense que les efforts accomplis ces derniers mois portent leurs fruits. « Dans ce contexte, alors que le scepticisme reste de mise auprès de nombreux investisseurs, nous avons choisi d’exposer de manière tactique une partie des liquidités disponibles de Carmignac Patrimoine (5%) et de Carmignac Investissement (10%) au risque actions du secteur bancaire américain », explique Eric Le Coz, via un panier de banques sélectionnées  par nos soins pour leurs qualités et leur potentiel de revalorisation.

Carmignac adopte également la théorie d’une économie mondiale en voie de guérison, sans sombrer dans « l’optimisme béat ». Les portefeuilles de Carmignac Patrimoine et Carmignac investissement conservent ainsi un biais relativement défensif avec 15% investis en valeurs « peu ou pas cycliques », comme la pharmacie ou les biens de consommation de première nécessité. Ils maintiennent aussi une exposition de 15% aux secteurs miniers et aurifères, notamment en ce qui concerne le métal précieux pour détenir une « couverture interne au portefeuille ». « Face à ces 30% investis de manière défensive, la majorité de nos portefeuilles globaux est investie sur des titres qui bénéficieront de la reprise franche et véritable des principales économies émergentes, aux premiers rangs desquels figurent l’Inde, le Brésil, et bien entendu la Chine », poursuit Eric Le Coz. Mais il existe une vraie discrimination entre les bons et les mauvais élèves dans ces régions.

« Les bons élèves sont les pays moins dépendants des exportations, qui ont des réserves de change très importantes et une solide demande intérieure, comme l’Inde, la Chine et le Brésil », juge Simon Pickard, gérant du fond Carmignac pour les pays émergents.

Pour Carmignac Investissement, les marchés émergents représentent environ 30% des investissements, dont 20,5% en Asie et 8,5% en Amérique Latine.

 « Avec la reprise du commerce international et le rebond des matières premières, l’ensemble des marchés émergents » vont participer à la reprise, y compris la Russie et l’Europe de l’Est, explique M. Pickard.

La conclusion de Carmignac, pour ce point du mois de mai ? « Le rally boursier qui s’est amorcé début mars a permis d’effacer la baisse des grands indices depuis le début de l’année. La convergence d’éléments tant macro que micro économiques favorables nous pousse à croire que cette reprise n’est pas terminée. Pour autant ne soyons pas complaisants. L’économie mondiale est en récession et les dangers sont encore présents dans la sphère financière comme dans l’économie réelle. Les pays émergents tirent leur épingle du jeu mais ils ne pourront durablement croître fortement en l’absence d’une stabilisation des économies développées. Les mesures prises par l’administration américaine nous semblent aller dans le bon sens, mais les prochains jours seront importants pour notre lecture des tendances économiques ».

SOURCE CARMIGNAC GESTION dans une note aux investisseurs

LES AVENTURES D’EDOUARD PRECEDENTES :

http://leblogalupus.com/2009/04/28/edouard-peaufine-ses-investissements/

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