Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

Une faillite de CIT n’aurait pas d’impact systémique

Pas d’alea moral pour CIT…Contrairement à AIG qui avait été sauvée par l’Etat américain, la société de crédit n’a qu’un poids limité sur les marchés de produits dérivés !!!!!…Sanction donc sans appel, la destruction-création schumpétèrienne battra donc son plein…Le Marché reconnaitra les siens….

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

 Après plusieurs jours d’incertitude, la décision est tombée. Le groupe américain en difficulté CIT, spécialisé dans les crédits aux PME, ne sera pas sauvé par l’Etat. Ne pouvant faire face à ses prochaines échéances, il fera probablement faillite dès aujourd’hui.

L’évaluation du risque systémique a été cruciale dans le choix des autorités de Washington. C’est en se basant sur ce critère qu’elles avaient décidé des précédents sauvetages de banques. Certes, CIT est engagé auprès de 760 entreprises et de 300.000 commerçants. Mais sa faillite ne présente pas de risque systémique pour le système financier. Son poids sur les marchés de produits dérivés par exemple est très limité par rapport à celui de l’assureur AIG, qui a été soutenu par l’Etat. CIT est engagé sur le marché des dérivés de taux mais « son exposition ne fera probablement pas couler l’une de ses contreparties, estime Ward Bortz, stratégiste sur les produits dérivés chez Bank of America – Merrill Lynch. Ceci est d’autant plus vrai que la plupart des contreparties ont eu le temps de couvrir leur exposition sur CIT », la situation du groupe étant devenue difficile depuis plusieurs mois.

Par ailleurs, CIT n’a pas créé de contrats de protection contre le risque de défaut de divers émetteurs pour ses clients, contrairement à AIG. Aucun investisseur n’est donc exposé à son risque de contrepartie via des credit default swaps (CDS). 

En revanche, des CDS sur les dettes de CIT sont proposés sur le marché. Leur montant notionnel net représente 3,46 milliards de dollars alors que les dettes seniors non garanties du prêteur s’élèvent à 33,5 milliards de dollars. Malgré leur faible volume par rapport à celui de la dette sous-jacente, les CDS sur CIT pourraient peser, de façon mesurée sur le marché. Ils sont en effet intégrés à de nombreux produits structurés. Les dérivés de crédit sur CIT font partie d’indices de référence et sont utilisés dans les CDO synthétiques dont les actifs sous-jacents sont des CDS. D’après S&P, près de 1.900 CDO synthétiques sont exposés à CIT. Le défaut du prêteur pèserait sur les tranches de ces produits. Toutefois, d’après le bureau d’études CreditSights, les investisseurs ayant restructuré leurs positions sur ce type de produits depuis le début de la crise du crédit, le défaut de CIT ne présente pas de risque systémique…

Source agefi 17/7/09

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE :

 USA: quatre nouvelles faillites de banques, 55 depuis le début de l’année

WASHINGTON, 17 juil 2009 (AFP)

Quatre banques régionales ont été fermées par le régulateur, portant à 57 le nombre d’établissements de dépôt ayant fait faillite aux Etats-Unis depuis le début de l’année, a annoncé vendredi l’agence fédérale de garantie des dépôts FDIC.

Deux de ces établissements, sis en Californie, comptent parmi les plus gros sinistres bancaires de l’année. Il s’agit de la Vineyard Bank, de Rancho Cucamonga, dont les actifs se montaient à 1,9 milliard de dollars, et de la Temecula Valley Bank, dont les actifs se montaient à 1,5 milliard, a indiqué la FDIC dans des communiqués séparés.

Par la taille des actifs en jeu, il s’agit de la quatrième et de la sixième faillite bancaire intervenues aux Etats-Unis depuis le 1er janvier.

Une autre banque californienne, la California Bank & Trust, a repris les dépôts et la plus grande partie des actifs de Vineyard Bank. La FDIC a été chercher à l’autre bout du pays, en Caroline du nord, un repreneur pour Temecula Valley Bank, la First-Citizens Bank & Trust de Raleigh.

Les autres sinistres sont de moindre importance puisque les actifs de la First Piedmont Bank, de Winter (Georgie, sud-est) se montaient à 115 millions de dollars, et ceux de la BankFirst, de Sioux Falls (Dakota du sud), à 275 millions de dollars.

La totalité des dépôts et la plus grande partie des actifs (prêts) de First Piedmont Bank ont été reprise par une banque voisine, la First American Bank and Trust. De la même manière, les dépôts de BankFirst ont été reprise par une autre banque de la région, Alerus Financial. Ses actifs ont été repris pour un tiers par Alerus et pour les deux-tiers par une banque du Nevada.

Ces quatre sinistres coûteront au total 1,09 milliard de dollars au fond de garantie de la FDIC.

3 réponses »

  1. La Commission Européenne savait que la Grèce avait truqué ses comptes pour pouvoir rentrer dans l’union européenne, et que la Banque Americaine lemman brothers l’avait aidé , dans un premier temps a masquer la réalité de ses comptes, ce service a couté 300 millions d’euros d’interet a la grèce ensuite Lemman brothers connaissant le probleme a spèculé sur cette dette grecque , pour encore gagner davantage , Monsieur bourdin c’est un vrai sujet d’actualitée apres le Grèce a qui le tour et combien de temps va tenir l’Europe et la monnaie unique , je pense que L’Allemagne un jour prochain va se désengager de L’ Europe !!!!!!!
    Le pac de stabilité est rompu, et mis a mal par de nombreux pays européen, pour que la Grèce diminue sont déficite de 4% de leur PIB en un an c’est mission impossible !
    Demandez aux économistes ils vous le confirmeront !

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