L'Etat dans tous ses états, ses impots et Nous

Un livre, une histoire , un évènement : Charles Gave : libéral mais non coupable….

Lisez ce livre il est salvateur presque jouissif serais je tenté  de dire… seulement tenté en effet  car tout ce que décrit là Charles Gave avec sa plume alerte et vitriolée semble tout droit sortie de la comédie humaine du regretté Balzac… un brun pathétique tout de même que la nature humaine…..On est loin ici en tous les cas du bon sauvage rousseauiste et volontiers socialisant pour se rapprocher davantage d’un certain Léviathan :  homo homini lupus…tiens tiens cela me rappelle quelqu’un…mais oublions le loup et revenons à nos moutons à savoir les marchés, les banquiers , et l’état….

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

C’est un vrai vaudeville financier que nous relate avec ce nouveau livre  Charles Gave , un vaudeville ou le théâtre d’ombre est animé bien sur  par les principaux  personnages à savoir le cocus de l’histoire  : vous  moi, les épargnants, les actionnaires…Voilà pour la forme, pour le fond j’adhère en tout point sur l’argumentaire de Monsieur Gave hormis sur 2 points celui de la juste valeur vu comme trop pro cyclique  et la chute de Lehman Brother vécu comme une « boulette » de Paulson…  Pour tout le reste c’est-à-dire pour l’essentiel je ne peux que saluer la culture, la  grande perspicacité, l’humour et l’intelligence développés tout au long de cet ouvrage tout autant économique, instructif et politique que ludique et pédagogique…Alors Chapeau bas Mister Gave et au plaisir de vous lire !!!

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Alain Madelin en signe la préface:«Charles Gave a deux métiers.D’abord c’est un économiste,un vrai.Pour lui,l’économie n’est pas une science,c’est une branche de la logique.Voilà qui aide à rendre les idées claires et ses livres attrayants.C’est aussi un acteur financier,nourri par 40 années d’expérience.

La révolution financière n’a pas de secret pour lui.Il «met de l’argent sur ses idées»,comme l’on dit dans les pays anglo-saxons (…),cherche à comprendre les mouvements de l’économie.C’est-à-dire les ressorts de la croissance et du profit.Pour cela,il faut d’abord analyser les tendances lourdes, ensuite se préoccuper des retournements cycliques,enfin se concentrer sur les anomalies du marché.Charles Gave montre bien comment cette première grande crise financière du nouveau siècle a été nourrie et amplifiée par les erreurs des États (…) Le grand retour de l’Etat dans l’économie est une supercherie non durable.»

 

Libéral  mais NON coupable!

CHARLES GAVE, ÉCONOMISTE, FINANCIER

«Il était naguère convenable de baisser le ton de sa voix quand on parlait des banques d’affaires.»

EXTRAITS:

A en croire la presse, la télévision et bien des hommes politiques, la crise actuelle aurait été causée par les banquiers incompétents t vénaux et des dirigeants de sociétés à la fois imbus d’eux-mêmes et indifférents aux autres, seulement intéressés par de substantiels bonus et des parachutes dorés. Si cela était vrai, nous n’aurions jamais eu de période de croissance dans l’histoire du monde tant il est vrai que les banquiers sont en général incompétents et moutonniers, et les hommes d’affaires mus par l’appât du gain. Il n’y a rien de nouveau dans ce type d’analyse, sinon que cela permet de prendre une attitude de supériorité morale très satisfaisante individuellement, mais fort inutile intellectuellement et pratiquement. Cette attitude moralisatrice permet aussi de se livrer à un sport vieux comme l’humanité, la chasse au bouc émissaire, particulièrement à la mode pendant les périodes de crise. Vilipender le marché, le capitalisme, les Américains, la globalisation, est un jeu auquel les intellectuels français se livrent avec délectation (…). Il doit y avoir autre chose dont on ne nous parle pas (…).

 Ce petit livre part donc d’un principe fort simple: si on veut régler les problèmes, il faut d’abord les comprendre et pour les comprendre, il faut d’abord les avoir analysés. Je vais par conséquent remonter, avec le lecteur s’il veut bien me suivre, à la série des causes, fort lointaines ou plus proches, qui nous ont amenés là où nous sommes. À l’arrivée, j’espère avoir montré que ce n’est pas le libéralisme qui est la cause profonde de cette crise, bien au contraire.

C’est pourquoi je reste au fond de moi-même libéral, c’est-à-dire préférant toujours et partout la liberté à la contrainte, et me sens donc non coupable. Je ne pense pas qu’il faille jamais s’excuser de préférer partout et toujours la liberté à la contrainte, la main invisible d’Adam Smith au pied fort de Joseph Staline (…).

Les interventions étatiques ont donc explosé, les plans de relance succédant aux sauvetages ou aux subventions. Nous pourrions utiliser l’image suivante: les hommes au pouvoir sont des alcooliques à qui leur drogue était chichement mesurée (déficits budgétaires limités par les critères de Maastricht, surveillance par les marchés financiers, etc.). La crise a fait sauter tout contrôle et la clef de la cave a été donnée à nos alcooliques.

Ils sont en train d’attraper dans une allégresse générale la cuite du siècle. Il est malheureusement à craindre que les lendemains soient très difficiles. Tous les pays qui n’ont pas fait les efforts de réforme pendant la période de croissance, quand c’était facile, vont se retrouver avec une dette immensément alourdie. Ils auront dépensé d’un seul coup tout l’argent dont ils pouvaient espérer disposer dans les années à venir et se retrouveront pauvres comme Job (…).

Ce qui s’est passé aux États-Unis ou en Grande-Bretagne depuis une quinzaine d’années devrait donner matière à réflexion. Impossible, en effet, d’ignorer la véritable OPA de Wall Street sur les instances politiques qui s’est opérée à partir du début des années 1990. Les instances politiques restaient censées contrôler la monnaie, alors qu’en réalité, en tapinois, les milieux financiers tentaient de la privatiser et de la faire sortir de la sphère publique à laquelle elle appartient de droit.

L’archétype même de l’individu à l’origine de ce mouvement se trouve en la personne de M. Rubin, qui passa en quelques années de la présidence de Goldman- Sachs, la plus prestigieuse des banques d’affaires américaine, au secrétariat d’État au Trésor des États-Unis (ministre des Finances) pour démissionner et passer au conseil d’administration de Citicorp, la plus grande banque mondiale. Pendant son passage au conseil d’administration de Citicorp, il toucha plus de 100 millions de dollars de jetons de présence. Dans le même temps, le cours de bourse de Citicorp perdait plus de 98 % de sa valeur et au final cette banque dut être sauvée en catastrophe par le gouvernement en 2008. Toute l’énergie de M. Rubin au cours des années qui précédèrent cet éclatant succès fut consacrée à un but: bouleverser complètement la structure financière que les États-Unis avaient héritée de la Grande Dépression.

Un rappel méthodologique et historique s’impose ici. De manière générale, il existe deux sortes de banques. Les premières, les banques de dépôts, ont des agences de proximité, encaissent les dépôts des fourmis travailleuses que nous sommes et les prêtent avec beaucoup de précaution à ceux qui veulent acheter un appartement ou financer leur entreprise. Autrefois, on les appelait les banques 9-6-3… Au bureau à 9 heures, on prêtait à 6% et à 3 heures, on était au golf. Il n’y avait rien de plus conservateur et de plus tranquille que ces banques-là et ce sont elles que les Français ont encore à l’esprit quand ils évoquent la notion de banque.

Et puis il y a un deuxième type de banque : les «banques d’affaires ». Naguère, il était convenable de baisser le ton de sa voix quand on en parlait et de montrer une grande révérence vis-à-vis de ces institutions (j’ai commencé ma carrière dans l’une d’entre elles en France). Celles- ci ne recevaient pas de dépôts et travaillaient sur leurs fonds propres. En général, elles n’étaient pas cotées en Bourse et étaient détenues par des « associés », souvent de la même famille (Rothschild, Lazard, etc.). Ces banques étaient le coeur même du capitalisme, la vraie salle des machines, l’endroit où des fortunes immenses se faisaient ou se défaisaient en quelques heures… Ces banques portaient sur leurs fonds propres des positions énormes dans les marchés, organisaient des OPA ou les conseillaient et dans l’ensemble prenaient des risques considérables. Comme ces risques étaient pris avec l’argent des associés, il semblait tout à fait normal et logique que ceux-ci exercent un contrôle féroce sur ces prises de risque, car ils savaient fort bien que si les choses tournaient mal, ils allaient faire faillite et se retrouver ruinés. Il n’était pas rare, en effet, que les associés soient responsables sur l’ensemble de leur fortune personnelle en sus et au-delà de ce qu’ils avaient investi comme capital dans la banque.

En résumé, les premières institutions s’apparentaient à un bureau de poste et les deuxièmes à un casino!

(…)

Après la crise de 1929, le législateur américain, dans sa grande sagesse, décida en 1938 d’adopter le Glass Steagall Act, qui précisait que ces deux types d’activités devaient être exercés dans des institutions différentes et ne pouvaient pas avoir de rapport entre eux. Ce système fonctionna à la satisfaction générale jusqu’en 1999 où, sous l’énorme pression des banques commerciales en général et de Citicorp (M. Rubin) en particulier, le Glass Steagall Act fut aboli, autorisant de ce fait la fusion du bureau de poste et du casino.

De cette autorisation vient la plus grande partie de nos malheurs actuels, et ceci a eu lieu il y a dix ans…

Le plus paradoxal est que cette fusion fut organisée par une administration démocrate, c’est-à- dire de gauche, l’administration Clinton, sous la conduite du ministre des Finances de l’époque Larry Summers, aujourd’hui le principal conseiller économique du président Obama, et que la bombe à retardement ainsi montée a explosé à la fin de l’administration Bush dont il faut dire, pour être honnête, que son incompétence économique sous la conduite de M. Paulson (le successeur de M. Rubin chez Goldman Sachs) a dépassé l’entendement.

Comment des gens a priori intelligents et compétents ont-ils pu prendre des décisions aux conséquences aussi suicidaires? La réponse est assez simple et très classique dans l’histoire du capitalisme.

 La rentabilité des banques sur leurs activités normales était en déclin structurel. En effet, dans le modèle classique, les banques collectent des sommes importantes auprès des petits épargnants et les prêtent aux grandes entreprises, en prélevant leur dîme au passage.

L’invention du fonds de trésorerie dans les années 1980 par Merrill Lynch allait faire imploser ce modèle. La mécanique est la suivante: si IBM a besoin de cash, plutôt que d’aller à la banque demander un prêt, il est beaucoup plus simple et beaucoup moins onéreux d’émettre du papier commercial à court terme qui sera acheté par les fonds de trésorerie auquel le fonds de pension d’IBM se fera un plaisir de souscrire.

Dans ce schéma, la banque a été complètement, pour employer un néologisme, «désintermédiée », c’est-à-dire que son rôle d’intermédiaire a disparu et sa raison d’être avec. Le modèle bancaire classique était aussi devenu obsolète. Plus de croissance, pas de bonus, une perspective de déclin inéluctable, voilà ce qui attendait les banques commerciales au milieu des années 1990. Que faire? Rendre leur argent aux actionnaires aurait été la bonne solution.

Mais les banquiers pensèrent que par l’intermédiaire du gouvernement et grâce à leur pouvoir de «lobbying», ils allaient pouvoir retourner la situation en entrant dans des activités qui, jusque- là, leur étaient interdites.

Pour cela, il fallait donner aux banques commerciales l’autorisation d’envahir le territoire des banques d’affaires. Si une banque commerciale pouvait aller voir une société industrielle ou commerciale pour lui dire:

(1.) «Vous devriez faire une OPA sur votre concurrent» (le boulot de la banque d’affaires),

(2.) et «Je vous finance l’OPA sur mes dépôts si vous me retenez comme banquier exclusif»,

la banque commerciale faisait ainsi d’une pierre deux coups; elle trouvait un emploi pour ses dépôts et touchait la commission qui revenait jusqu’alors aux banques d’affaires traditionnelles. L’autorisation fut accordée. Précisons que les bonus dépendaient beaucoup plus de la commission sur la transaction (de 2% à 5 %) que de la capacité de l’emprunteur à rembourser sa dette dix ans plus tard.

L’administration Clinton cassa donc le lien essentiel qui unissait la banque d’affaires et son client, fondé sur une prise de risques commune, pour la remplacer par une relation purement à court terme où la banque devenait à la fois juge et partie. Elle prenait les risques non pas avec ses fonds propres, mais avec les dépôts de ses clients. (…)

Pendant que ce changement immense était en cours, le grand argentier américain, M. Greenspan, gouverneur de la Réserve fédérale – la banque centrale américaine –, commettait, lui, plus qu’un crime, une faute. Et c’est là que M. Greenspan commet son erreur. Il attendra près de deux ans pour remonter les taux d’intérêt à court terme et les remontera trop peu. De ce fait, emprunter était une bonne affaire, une trop bonne affaire, surtout dans l’immobilier dont la hausse vertigineuse commence à ce moment- là. Loin de moi l’idée fort à la mode aujourd’hui d’accuser M. Greenspan. Sa tâche était presque impossible (…). Tristes erreurs, mais erreurs de politique économique et non de marché, encore une fois. Les intervenants de marché n’ont fait ensuite que s’adapter à de « faux prix » manipulés par les pouvoirs publics. _

« Notre génération a commis une erreur considérable, que presque chaque génération commet : elle a confondu la notion de valeur avec la notion de monnaie, et cette erreur intellectuelle nous a amenés dans la crise actuelle. J’ai toujours pensé que l’analyse économique n’avait que peu à voir avec la croissance, les balances commerciales, les déficits budgétaires, l’emploi, le chômage etc. mais tout à voir, en revanche avec que question beaucoup plus simple : pourquoi les choses ont-elles une valeur et pourquoi cette valeur change-t-elle avec le temps ?

 (…)

 « Si les Etats-Unis ne sont pas responsable de tous les aspects de cette crise, on peut dire malgré tout que ce sont eux qui ont donné le coup d’envoi. Et l’origine, je le répète, n’est pas un marché devenu fou mais deux erreurs de politique économique commises par des politiques ou des quasi-fonctionnaires, les banquiers centraux. Si l’on n’avait pas touché aux Etats-Unis aux mécanismes financiers qui présidaient à la distribution du crédit, rien ne se serait produit. Si la réserve fédérale avait laissé les taux courts monter en suivant le PNB, ce que M.Greenspan avait toujours fait jusqu’à là, les dégâts auraient été beaucoup plus faibles »

 (…)

 à propos de la récession de la Thaïlande en 1997 : 

« Pour cela, la solution trouvée fût simple : maintenir désormais un taux de change structurellement sous-évalué, de façon à toujours dégager des balances commerciales excédentaires…En effet, une monnaie sous évaluée décourage la consommation domestique, et donc les importations et favorise en revanche, les exportations…ce que l’ensemble du continent asiatique fait depuis lors avec une belle rigueur, que l’on se doit de lui reconnaitre »

(…)

« Les crises financières ont, en pratique, beaucoup à voir avec la pêche à l’explosif. Quand une grenade explose en profondeur, on voit d’abord remonter, le ventre à l’air, les plus petits poissons. C’est seulement au bout d’un certain temps que l’on voit remonter les baleines ! »

(…)

La France pratique la cavalerie financière au grand galop ! 

La France est en train de rentrer à toute allure dans une «trappe à dettes» pour reprendre l’expression imagée de Keynes, c’est à dire dans une période où le service de la dette commence à croître de façon exponentielle et où, pour parler brutalement, le pays pratique la cavalerie financière au grand galop. On emprunte de plus en plus pour simplement payer les intérêts sur les stocks de dettes existants, lesquels se mettent à croître de façon incontrôlable, ce qui veut dire qu’il y a de moins en moins d’argent pour le reste (Éducation nationale, défense, police, justice, service des retraites), un peu comme avant 1789… À cette aune, M. Ponzi apparaît comme un aimable amateur. Si rien n’est fait, nous avons à l’arrivée la faillite et la ruine des petits épargnants qui avaient leurs comptes d’assurance bourrés d’obligations de l’État français au prétexte que cela leur procurait des avantages fiscaux. Pour éviter la faillite, une seule solution: la décroissance de l’État. 

Pour s’en sortir, il est nécessaire d’organiser une refonte fondamentale de l’État avec une diminution drastique de son rôle : diminution de son périmètre, privatisations, gestion au mérite des personnels, allongement de la durée du travail, etc. Comme c’est la seule solution possible, elle sera retenue, non sans que l’on ait essayé toutes les autres avant. J’ai tendance à penser que, de même que seul un général pouvait nous faire sortir du bourbier algérien, seul un socialiste pourra s’occuper de cette tâche. Mais je peux me tromper, ce qui, je dois le reconnaître, m’arrive souvent en politique. 

Cette Révolution a t elle eu lieu ailleurs? 

La réponse est oui : le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Chine, la Suède (les Français feraient bien d’étudier ce qui s’est passé en Suède depuis la faillite de ce pays en 1992), la Grande Bretagne sous Thatcher, et bien d’autres encore ont procédé à ce nettoyage des écuries dAugias. C’est donc faisable, mais Dieu que c’est difficile à imaginer pour notre pays, tout confit qu’il est dans sa religion étatique et sa quête éperdue de sécurité. 

La conséquence inéluctable de ce qui est avéré (I’État français est en train d’arriver aux limites de ses capacités d’endettement) est donc assez simple : nous n’allons pas vers un accroissement mais vers un profond recul du rôle de l’État, et cela à relativement court terme. Voilà une première conclusion bien surprenante et qui ne semble pas partagée par grand monde. C’est la raison pour laquelle cela se produira… En attendant ce jour béni, le pauvre secteur privé, telle la petite chèvre de M. Seguin, lutte contre le loup étatique depuis des lustres. Il est fort à craindre que d’un seul coup, la pauvre bête ne décide qu’elle n’en puisse plus et se couche à l’aube pour se laisser dévorer par le loup… C’est bien entendu à ce moment là que nous saurons que l’État devra être et sera reformé et qu’il faudra acheter des actifs en France, massivement. En attendant ce moment fatidique, il est urgent de n’y rien faire.

 

Economiste et financier international, Charles Gave est l’auteur de «Des Lions menés par des Ânes» (2003) aux éditions Robert Laffont. Et chez Bourin Éditeur, de «Un libéral nommé Jésus» (2005) et de «C’est une révolte? Non, Sire, c’est une révolution!» (2007). Il dédie son dernier livre à Pomone, Eloise, Henri, Georges, Carla, Caroll-Lynnes, «en espérant qu’ils vivront dans un monde de liberté.

«Une explication quelque peu différente des turbulences que nous vivons», explique-t-il dans sa dédicace à L’Agefi.

CHARLES GAVE

«Libéral mais NON coupable», Bourin Éditeur, Essai,

mai 2009, 154 pages. ISBN:978284941-137-7.

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE : Charles Gave : Retour sur la « Chinamérica » et son Dollar….notre monnaie, ton problème !!!! (cliquez sur le lien)

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