B.R.I. (Banque des Règlements Internationaux)

Commentaire / Les Banques Européennes investies à Dubai, victimes de l’Effet Tchernobyl : pas touchées mais toutes irradiées….

Aux dernières nouvelles l’exposition des banques allemandes aux Emirats arabes unis s’élevait à 7,53 milliards d’euros fin juillet, a déclaré vendredi la Deutsche Bundesbank.

Les données de la banque centrale allemande suggèrent que les banques du pays pourraient détenir une part importante des dettes du conglomérat public Dubai World.

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Sur les sept émirats du Golfe, Dubaï est celui qui a jusqu’à présent attiré le plus de capitaux étrangers ces dernières années et il semble donc très probable que la majeure partie de l’exposition des banques allemandes à la dette des Emirats arabes unis soit liée à des emprunteurs dubaïotes.

La plupart des grandes banques allemandes ont déclaré de façon mensongère  jeudi qu’elles n’avaient pas d’exposition significative à la dette de Dubai World.

La Bundesbank a indiqué que l’encours de crédit total des banques dans la région, soit 7,53 milliards d’euros, arrivait à échéance dans l’année. Cet encours est principalement libellé en dollars.

Le dollar a reculé de 6% face à l’euro depuis la collecte des données de la Bundesbank, la valeur totale de l’encours en euros devrait donc être légèrement inférieure aux chiffres établis pour juillet.

L’exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis se monte à 83,7 milliards de dollars au total, déclare Jacques Callioux, chef économiste pour la zone euro à Royal Bank of Scotland, dans un rapport paru vendredi.

En se basant sur les données de la Banque des règlements internationaux, Jacques Callioux affirme que les banques britanniques sont de loin les plus exposées, à hauteur de 49,5 milliards de dollars, tandis que les banques françaises et allemandes arrivent en tête parmi celles de la zone euro, avec des expositions de 11,3 milliards de dollars et 10,2 milliards de dollars respectivement. Les banques néerlandaises ont une exposition de 4,7 milliards de dollars, les banques suisses de 4,3 milliards de dollars et les banques belges de 3,2 milliards de dollars.

Jacques Callioux précise que ces données ne concernent que les prêts, pas les titres obligataires.

   En première ligne: HSBC est l’établissement étranger le plus exposé dans les Emirats arabes unis, à hauteur de 11,3 milliards d’euros de prêts fin 2008, selon l’Association des banques émiraties (EBA), soit un quart de ses bénéfices prévus pour 2010.

Viennent ensuite Standard Chartered, une autre britannique, avec des prêts de 5,1 milliards d’euros fin 2008, puis Barclays, engagée à hauteur de 2,3 milliards d’euros, suivis de Royal Bank of Scotland (1,5 milliard d’euros), Citi (1,9 milliard).

Vient ensuite la banque française la plus impliquée, BNP Paribas, dont les prêts aux Emirats Arabes Unis atteignent 1,1 milliard d’euros environ fin 2008….

On attend hélas la suite avec impatience !!!! De quoi enfin rétablir la confiance….par le mensonge et le déni !!!!!

2 réponses »

  1. Se qui ma toujours étonné sait que Dubai puisse vivre sur l’argent qui ne produit pas et ne possède pas, je trouve dangereux pour nos banques de prêté à des pays qui vivent uniquement du crédit et de la charité de leur voisins.

Laisser un commentaire