Asie hors émergents

Bill Gross , Pimco et le « new normal »

La vision de Bill Gross et Mohamed El-Arian de Pimco et selon laquelle on serait entré dans une nouvelle ère économique de « new normal« , caractérisée par une croissance durablement ralentie, à cause du DDR (Deleveraging, Deglobalisation, Reregulation), fait l’objet de vives discussions aux Etats Unis.
 
PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :
 
La dépèche Bloomberg qui suit fait l’ état de la discussion actuelle entre les pour et les contre
 
En lien la dépèche de Bloomberg:
 
 
Bill Gross revient , au travers du graphique qui suit, sur le « new normal » et la manière dont la dette -notamment celle des Etats- va peser sur la croissance à venir.
Il se référe notamment à l’étude du Mac Kinsey Global Institute sur la dette et sur les travaux de Rogoff-Reinhart (« this time is different »)
 
 
 
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A lire, voir en lien:
 
 
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EN COMPLEMENT NON MOINS INDISPENSABLE : Les préceptes de MOHAMED EL ERIAN, CO-CEO DE PIMCO (cliquez sur le lien)
 
 

Pour le patron de Pimco, les obligations britanniques sentent le souffre

L’influent directeur général du fonds américain d’investissement obligataire Pimco, Bill Gross, a conseillé cette semaine d’éviter « à tout prix » d’investir dans les obligations d’Etat britanniques, estimant qu’elles « reposent sur un lit de nitroglycérine ».

Dans sa dernière lettre mensuelle aux investisseurs, consultable sur le site de Pimco, Bill Gross a expliqué que parmi les pays développés, la dette canadienne avait sa préférence, devant celle de l’Allemagne, alors qu’à l’inverse, celle du Royaume-Uni est « à éviter à tout prix ».

« Les Gilts (emprunts d’Etat britanniques, ndlr) reposent sur un lit de nitroglycérine », a estimé M. Gross, ajoutant que la dette élevée du Royaume-Uni, couplée à sa capacité de dévaluer sa monnaie, représente « de grands risques pour les investisseurs obligataires ».

Pimco range le Royaume-Uni dans la même catégorie que la France, les USA, le Japon, l’Irlande ou la Grèce, pays développés qu’il juge « les plus vulnérables en 2010 », et dont la croissance risque d’être freinée par l’envolée de leur dette publique.

« C’est absolument faux », a réagi le secrétaire britannique au Trésor, Stephen Timms, interrogé par des journalistes à Paris en marge d’une réunion de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

« Nous avons constaté un bon niveau de demande pour les Gilts britanniques », a-t-il souligné, estimant que Pimco avait « déjà fait des commentaires similaires par le passé ».

Alors que le Royaume-Uni n’est sorti que de justesse de la récession au 4e trimestre 2009, Stephen Timms a justifié la stratégie de son gouvernement. « Il est très important que nous continuions à soutenir l’économie en ce moment (…) mais aussi que nous diminuions notre déficit de moitié dans les quatre prochaines années », a-t-il dit.

Les agences de notation ont attribué la meilleure note possible, AAA, à la dette souveraine du Royaume-Uni.

Toutefois, les investisseurs redoutent de plus en plus que le pays ne soit tôt ou tard rétrogradé en raison du gonflement de son déficit et de sa dette publique, qui connaissent une envolée sans précédent depuis deux ans en raison de la crise financière.

En mai dernier, l’agence de notation Standard&Poor’s a elle-même placé la note de crédit du Royaume-Uni sous surveillance négative, prévenant qu’une dégradation pourrait suivre si un plan de réduction des dépenses publiques crédible n’était pas mis en place après les élections législatives qui doivent se tenir d’ici début juin.

source afp jan10

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