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Carmignac Gestion souligne le potentiel de l’économie américaine

Carmignac Gestion souligne le potentiel de l’économie américaine  

 Toujours convaincu du potentiel de croissance des pays émergents pendant encore plusieurs années  lié la  » théorie du rééquilibrage » chère à Carmignac Gestion  Frédéric Leroux, gérant global et directeur de la gestion des risques, a admis, au cours de la conférence de presse trimestrielle de la société de gestion de la Place Vendôme, que l’histoire n’était peut-être plus aussi simple. Il faut désormais composer – du bon côté !- avec les Etats-Unis tandis que l’Europe suscite clairement des inquiétudes.

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Outre-Atlantique donc, la reprise se confirme, à la faveur des créations d’emplois et d’un redémarrage de l’investissement.  » C’est une politique de l’offre très saine » , a insisté Frédéric Leroux, qui a relevé parmi les plus grands atouts de l’économie américaine des coûts unitaires du travail très favorables aux entreprises, qui permettent à ces dernières d’améliorer leur profitabilité compte tenu aussi de l’amplification de la réduction des stocks voire, dans certains secteurs, d’un phénomène de restockage. Dans ce cadre, avec un investissement privé brut des entreprises qui reprend, la question d’un nouveau cycle d’investissement se pose selon le stratège de Carmignac Gestion pour qui l’économie américaine retrouve de la compétitivité. Seul le comportement des ménages peut venir ternir le tableau, conséquence du rebond immobilier qui tarde à se confirmer et de l’évolution du taux de salaire horaire nominal en baisse.  » Cela étant » , constate Frédéric Leroux, «  l’emploi redémarre et l’on peut penser que cela permettra des évolutions salariales un peu plus favorable » .

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 En attendant, les Etats-Unis redeviennent exportateurs et tirent profit des importations chinoises et des autres pays émergents. Un exemple : 40 % de la population en Chine est  » urbanisée » et l’on peut penser que le phénomène va sensiblement croitre au cours des années à venir. Or, on note une corrélation quasi parfaite par exemple entre la consommation d’acier (via l’indice UBS) et les indices UBS de mises en chantiers. De quoi mettre en évidence une croissance synchronisée entre les Etats-Unis et les pays émergents.

A ce titre, sans surprise, Frédéric Leroux a de nouveau insisté sur la vigueur et le potentiel des pays émergents.

 Outre les indicateurs bien orientés en Inde sur l’évolution de la production industrielle ou les atouts démographiques et économiques du Brésil, il a aussi relevé une utilisation économiquement saine des crédits alloués dans l’économie chinoise. Via notamment l’importance de crédits à long terme dans l’économie qui se présentent comme beaucoup moins spéculatifs que les crédits de court terme. En outre, la part des crédits dévolus aux ménages est de plus en plus importante, à un niveau légèrement supérieur en 2010 à celle des entreprises dont on sait qu’elles peuvent être responsables d’un phénomène de surchauffe.  » Nous sommes très optimistes à l’égard de la Chine qui a permis d’éviter le pire en 2008 et va peut-être sauver le monde aujourd’hui » , a conclu Frédéric Leroux.

A titre de comparaison, l’Europe paraît clairement en grande difficulté avec une survie du système monétaire en question.

Le problème réside dans la politique économique du vieux Continent, avec de grandes divergences entre l’Allemagne par exemple qui axe son économie vers les exportations, et la France qui fait le pari de la consommation des ménages. Le chomage et la situation budgétaire tendue de la zone sont inquiétants, et la France avec des dépenses publiques (en % du PIB) en forte hausse – elles atteignent un niveau supérieur à celui de l’Italie – n’est pas des mieux loties. A ce jeu,  » la mise en place de politiques budgétaires restrictives est nécessaire et doit aussi s’accompagner d’une politique monétaire toujours accomodante » , note Frédéric Leroux pour qui  » la faiblesse de l’euro va se poursuivre, et même s’amplifier » Tout cela conduit la société de gestion à profiter, notamment pour son fonds vedette Carmignac Patrimoine au cours du deuxième trimestre, de la faiblesse durable de l’euro contre le dollar et les devises émergentes en investissant dans des actifs obligataires libellés en devises locales et en privilégiant les Etats-Unis en matière d’emprunts privés tout en recherchant du rendement.

Cela étant, comme pour rassurer, Eric le Coz, directeur du développement de Carmignac Gestion a conclu la présentation de Frédéric Leroux consacrée à la stratégie d’investissements en précisant qu’une vision pessimiste de la zone euro n’était pas incompatible avec une vision positive des marchés boursiers de la même zone

source  NEWSManagers avril 10

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE CES PRECIEUX INDICATEURS D’ACTIVITE ECONOMIQUE  : 

ACIER: la production mondiale progresse de 30%

La production mondiale d’acier a été, en mars, en hausse de 30,6% sur un an, la reprise de l’activité sidérurgique se poursuivant, alors que la consommation d’acier devrait dépasser les niveaux d’avant crise en 2010, a indiqué mardi la fédération World Steel Association (WSA).

Les 66 pays membres de la fédération mondiale d’acier ont produit en mars 2010 un total de 120 millions de tonnes, contre 92 millions de tonnes pour la même période de l’année précédente, qui était encore fortement marquée par la crise économique. En rythme d’évolution mensuel, le volume d’acier produit en mars est supérieur à celui de février (108 millions de tonnes) et de janvier (113 millions). Alors qu’elles avaient déjà retrouvé en février leur niveau d’activité d’avant la crise, les usines sidérurgiques ont encore fonctionné davantage en mars, tournant à 80,2% de leurs capacité, contre 79,8% le mois précédent.

Comparé à mars 2009, ce ratio a grimpé de 15,3 points.

ALUMINIUM: rebond de l’activité

La production mondiale d’aluminium a rebondi en mars, grimpant à 3,439 millions de tonnes contre 3,119 en février (chiffre révisé), mois durant lequel elle avait reculé, selon des statistiques publiées mardi par l’Institut international de l’aluminium (IAI). Sur le mois écoulé, la production a rebondi dans l’ensemble des zones géographiques, notamment en Chine où elle est passée de 1,303 million de tonnes à 1,394 mt de février à mars, ainsi qu’en Amérique du nord, où elle a grimpé de 362 à passant de 403 mt. Sur un an, la production mondiale s’affiche en hausse de 18,5%. En mars 2009, la production mondiale était tombée à 2,902 mt, les producteurs ayant réduit leurs cadences pour s’ajuster à une demande très affectée par la crise. La production mondiale d’aluminium agrège les données du rapport statistique de l’IAI, ainsi que la production d’aluminium en Chine. Celle-ci, précise l’Institut, est calculée à partir de sources interrogées par l’IAI et par l’Association chinoise des industries des métaux non ferreux (CNIA).

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