Commentaire de Marché

« Nous sommes à l’étape la plus dangereuse de l’Age de glace, le cycle d’après-bulle » par Albert Edwards

 « Nous sommes à l’étape la plus dangereuse de l’Age de glace, le cycle d’après-bulle » par Albert Edwards

Le cycle de l’après-bulle a commencé …. 

– « Nous sommes à l’étape la plus dangereuse de l’Age de glace, le cycle d’après-bulle. Bien que les indicateurs avancés soient clairement orientés à la baisse, les sirènes sell-side ont entonné le chant de la confiance. S’il est une leçon à tirer de l’expérience du Japon, c’est qu’une fois le rebond cyclique terminé, tout repli des indicateurs avancés devrait inciter les investisseurs à se boucher les oreilles pour ne pas se laisser gagner par les mélodies rassurantes et éviter ainsi d’emprunter la voie accidentée de la récession », juge Albert Edwards de SG.

PLUS DEDWARDS EN SUIVANT :

« Nous anticipons toujours des rendements obligataires à 10 ans inférieurs à 2% et des marchés boursiers en deçà des plus-bas affichés en mars 2009 », ajoute l’analyste. « La variation de l’optimisme des analystes est l’un des indicateurs avancés que nous privilégions (…) il se situe également dans la zone de récession et suggère que ceux de l’OCDE et du Conference Board ne devrait pas tarder à suivre la même évolution ! Nous devrions tous savoir que les analystes sell-side n’anticiperont une récession qu’une fois qu’elle sera bien installée et qu’il sera trop tard. »

« Les économistes sont particulièrement inaptes à prédire les points d’inflexion cyclique – précisément le moment où les investisseurs doivent procéder à un ajustement de l’allocation de leurs actifs ou de leur stratégie d’investissement (…) C’est la raison pour laquelle les indicateurs avancés sont si utiles. Ils permettent, en matière d’allocation d’actifs, de laisser l’affectif de côté (…) Il est clair que l’optimisme des analystes s’est récemment effondré, plus particulièrement aux Etats-Unis, et le rythme récent de l’érosion est tout à fait cohérent avec l’idée qu’une récession se profile à l’horizon. »

L’analyste conseille enfin de se méfier de ce rally « tiré par l’habituelle farce qu’est la saison de publication des résultats de sociétés qui ne manquent pas, au final, de dépasser leurs objectifs récemment révisés en baisse ».

« La croissance du PIB réel d’environ 4% a été largement alimentée par la fin de la liquidation des stocks, comme en atteste le piètre rebond, inférieur à 2%, des ventes totales. Et remarquez que cette prétendue reprise économique intègre l’impact des plus importantes mesures de relance économique jamais lancées en temps de paix ! »

 source: aof/zero hedge : Albert Edwards Sees Stocks Under March Lows As Bond Yield Go Below 2% (cliquez sur le lien)

EN COMPLEMENTS INDISPENSABLES : Pour Andrew Roberts (Banque RBS), « le bord de la falaise est proche pour le système bancaire mondial »

Albert Edwards : No Future !!! (cliquez sur le lien)

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