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Henri Lagarde : Douce France/ Autopsie d’une désindustrialisation annoncée

 Henri Lagarde : Douce France/ Autopsie d’une désindustrialisation annoncée

SOURCE ET REMERCIEMENTS : LE BLOG DE MARC CANDELIER

6 réponses »

  1. Édifiant, consternant mais … fatigant ! Pfiouuuuu !

    Merci quand même, c’est l’illustration « à rythme éthique » de la quadrature du cercle
    et du noeud gordien en question. Nous attendons donc ? Qui ? Ben Alexandre quoi !
    On n’a pas ça sur la liste ? Bon, ben alors c’est rapé quoi !!!

  2. certes, il manque aussi une baisse drastique des dépenses publiques comme ont pu le faire un certain nombre e pays
    A entendre le début de la campagne on est toujours dans la démagogie et dans l’intervention Etatique à court terme

  3. J’ai du mal à avaler tout ça. J’ai arrêté après 8 minutes. Au départ j’étais d’accord, niveau industries, autos, batteries…
    Mais niveau agriculture son discours ne tient plus la route. Car « on ne peut pas résoudre un problème avec la même mentalité qui l’a créé » (Einstein).
    Le lait polonais est plus compétitif bien sur, tout comme la viande est moins chère pour approvisionner les hard discounts. Et c’est bien là le problème !
    L’agriculture est le talon d’Achille de la globalisation néolibérale. Cela ne vous suffit pas d’avoir eu la vache folle, la grippe aviaire, la grippe porcine, d’avoir des africains qui quittent les campagnes colonisées par les monocultures OGM pour après se trouver dans les bidonvilles et ensuite émigrer… dans nos campagnes (ou usines, bien sur, compétitives) ! Le porc français, produit principalement en Brétagne est à l’origine de toute sorte de pollutions (cf algues vertes). Je vous rappelle qu’un TERRITOIRE n’est pas seulement un facteur de production, c’est aussi un LIEU de vie. Et que diriez-vous aux agriculteurs qui sont payés 27 centimes le litre de lait ? Les polonais le vendent à 23, donc ils sont plus compétitifs. Est-ce que les suisses font pareil ?
    Non, les suisses aident leur agriculture qui façonne les paysages et donne du boulot à des centaines de milliers de familles. Les AOC sont françaises, pas allemandes ou polonaises. Mais ces pays pourraient apprendre de nous et préserver leurs terroirs, leurs savoir-faire, au lieu de les détruire pour la compétitivité.
    Cela passe aussi par une éducation des plus jeunes, afin qu’ils connaissent la VALEUR de ce qu’ils ont dans l’assiette et pas seulement les PRIX.
    Einstein n’était pas un génie pour rien……

    • Oui, bon, j’ai écouté tout. Je précise qu’il n’y a pas que les AOC, mais beaucoup d’autres choses qu’on pourrait faire pour préserver nos savoir-faire.
      Déjà au lieu de dire que la France est pourrie et l’Allemagne est parfaite on pourrait être plus réalistes et reconnaitre qu’en Allemagne il y a des choses qui ne marchent pas aussi bien.
      Par exemple, il dit que la soude ne coute pas si chère en Allemagne parce qu’elle produite sur place, contrairement à la France. Bon, moi je vous dit que les allemands dépendent des fameuses serres andalouses et font bouger des camions (qui polluent la France au passage !) pour manger des tomates ! Qu’ils apprennent à faire de la sauce tomate avec ceux qui poussent chez eux en été ! A savoir : ces serres sont elles-mêmes dépendantes des transports et coutent cher pour l’acier et les autres composants, et qui plus est les tomates ne touchent pas la terre mais sont « nourries » avec des intrants chimiques (peut-être allemands ?!).
      Enfin et surtout, la différence entre moi et cet « expert » est que lui a des amis qui touchent 5700 euro au chômage, tandis que moi j’ai des amis qui en touchent 300.
      Alé, faut que j’y aille maintenant, j’ai la concurrence qui me guète !!!!

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