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La France , la Belgique, le Canada , l’Australie , Singapour et Honk Kong font face à une bulle immobilière selon le baromètre de The Economist

La France , la Belgique, le Canada , l’Australie , Singapour et Honk Kong font  face à une bulle immobilière selon le baromètre de The Economist

Selon le baromètre de The Economist, le marché immobilier belge serait surévalué de 56%., le marché français de 47%, le marché canadien de 54%…..

Dès la  fin des années 1990 les prix des maisons à travers le monde riche ont  grimpé sans cesse à la hausse, portés par l’argent facile et pas cher. En 2006, certains marchés surévalués ont commencé à s’écraser comme un chateau de cartes. Jusqu’à récemment, toutefois, la correction au niveau mondial semblait remarquablement contenue et résiliente. Les Prix des maisons américaines et irlandais ont plongé, ruinant du méme coup tous les gains économiques de la décennie précédente, mais d’autres ont chuté  beaucoup moins lourdement . Certains marchés ont faibli et se sont  ensuite stabilisé. La dernière mise à jour du baromètre immobilier trimestriel de The Economist laisse entendre que cette période de post-crise relativement calme touche peut-être à sa  fin.

En effet, selon l’hebdomadaire britannique, la surévaluation des maisons dans un  pays comme la Belgique atteint même des sommets et se situe en tête des pays européens en matière du coût de l’immobilier. The Economist se base pour son analyse sur le rapport qui existe entre le prix des maisons, les salaires et les loyers et en tire une moyenne à long terme.

Conclusion de The Economist et pour continuer avec l’exemple belge : les maisons sont de 56% surévaluées en Belgique. Les prix des maisons sont -toujours selon le baromètre de l’hebdomadaire- de 65% trop élevés par rapport aux salaires et de 47% par rapport aux loyers. La Belgique se trouve dès lors dans le top 3 des pays qui ont les marchés de l’immobilier les plus surévalués, après Singapour (60%) et Hong Kong (58%). La mise en garde de The Economist s’inscrit dans la même tendance que les conclusions de l’OCDE qui soulignait à fin 2010 que les maisons belges étaient déjà surévaluées de 50%…

Bart Van Craeynest, économiste en chef chez Petercam, a souligné que des études avaient déjà montré par le passé que les prix de l’immobilier étaient trop élevés en Belgique. « Tout le monde constate cela. La Deutsche Bank ou le FMI ont déjà averti qu’il y avait une surévaluation des prix. Ils se basent sur les revenus, l’évolution des taux et l’évolution de la population pour en venir à ces conclusions », explique-t-il. Van Craeynest se garde pourtant de donner un chiffre précis sur cette surévaluation. En effet, The Economist table sur une surévaluation de 56% tandis que d’autres études l’estiment à 20% environ.

Cette évolution est, selon l’économiste, la conséquences de la baisse des taux d’emprunt sur de longues années. « Dès lors, la capacité d’emprunt a augmenté. Si les gens peuvent emprunter plus, alors ils le font », explique M. Van Craeynest. Il s’attend à une correction, tôt ou tard. Toutefois, les conséquences ne devraient pas être aussi dramatiques qu’en Espagne. La Belgique n’a pas un secteur de la construction qui a grossi de manière exponentielle comme en Espagne et une crise de l’immobilier aurait donc un effet moindre sur l’économie. Par ailleurs, le marché hypothécaire en Belgique est encore en bonne santé.

« L’évolution des taux sera cruciale. S’ils devaient augmenter soudainement, cela pourrait causer un choc. Il est nécessaire aussi que les prix des maisons arrêtent d’augmenter au rythme de ces dernières années. Plus forte sera la croissance, plus douloureuse sera la chute », avertit l’économiste.

source The Economist/l’Echo mars12

4 réponses »

  1. Comme toujours en Belgique. On s’arrange pour présenter une situation grave comme pas si grave du tout.

  2. Une donnée dont PERSONNE ne parle ? C’est celle de :

    DÉKÉSSÉ QU’ON FAIT D’NOS SOUS ? OÙ QU’C’T’Y QUON LES PLACE ?
    Pour espérer gagner un p’tit qq chose ou au moins …. NE PAS SE FAIRE LAVER (complètement) ?

    C’est là que « l’immobile lié » devient attrayant, parce que AU MOINS LÀ, T’AS DU CONCRET !
    Sinon ? Ben t’as l’jonc et ses dérivés !

    Alors bulle immobilière ? Certes. Mais OÙ ? COMMENT ? POURQUOI ? COMBIEN ?
    Les généralisations (courantes) manquent de rigueur quant à l’analyse des faits RÉÉLS.

    En ce qui concerne le Canada par exemple, il n’y a pas UN marché immobilier
    mais DES marchés foncièrement différents. Ce qui coûte 100 à Montréal vaut 200 (et plus)
    à Toronto et 400 (et plus !) à Vancouver etc, etc ! Halifax, Edmonton, Calgary, Moncton,
    autant de villes, autant de provinces AUTANT DE DIFFÉRENCE. Sans parler même
    des différences dans la différence, EN FONCTION DES SITUATIONS PARTICULIÈRES DE CERTAINS BIENS.

    La généralisation évoquée dans/par l’Economist/Echo n’est donc pas pertinente et même si inexacte qu’elle fausse le débat
    et nuit ainsi à son propos et par suite … à sa crédibilité, CE QUI EST/SERAIT DOMMAGE, car il y a EFFECTIVEMENT
    des attentions à porter à la situation.

    Certes, être IMMOBILE ET LIÉ n’est pas un destin si souhaitable que cela.
    M’enfin, lorsque l’alternative C’EST D’ÊTRE TOUT NU APRÈS LE LAVAGE GÉANT ben là tsé …..

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