A Chaud!!!!!

Happy Christmas du Lundi 24 décembre 2012 : Des chiffres à vous couper le souffle et l’appétit du réveillon par Bruno Bertez

Happy Christmas du Lundi 24 décembre 2012 : Des chiffres à vous couper le souffle et l’appétit du réveillon par Bruno Bertez 

Voici des chiffres qui ne feront ni la une des journaux papier, ni l’ouverture des journaux télévisés. Ils ont été publiés en cachette par les institutions européennes à la veille de la trêve des confiseurs.

 Ces chiffres sont fondamentaux, ce sont eux qui ont gouverné votre vie de 2008 à 2012 et surtout ce sont eux qui vont la gouverner au cours des années à venir.  Déjà, on parle d’une nouvelle réforme/amputation des retraites. Et d’un nouveau tour de vis d’austérité pour 2013. 

Dans ces tours de vis /vice, on parle de milliards, mais vous noterez que les chiffres que nous vous donnons eux, sont … des trillions. 

C’est donc par un communiqué de Europa-Rapid : référence IP /12/1444,  que l’on apprend que les aides nationales au secteur financier  reçues par les banques -nous traduisons- se sont élevées:

  •  À 1,616 trillions entre 2008 et le 31 décembre 2011. 

Elles se décomposent en: 

  • – Liquidity support  : 1.174 trillions
  • -Solvability support: 442 milliards. 

Vous noterez que: 

  • Les chiffres ne comprennent pas les ardoises gigantesques de 2012, en particulier en Espagne 
  • Les soutiens ont été accordés sur la bases de comptes faux, truqués, les banques n’inventoriant pas leurs portefeuilles selon les règles anciennes, mais selon les facilités de la nouvelle comptabilité fantaisiste permise officiellement par les autorités globales. 

 C’est le mark to fantasy. 

Que dire ? 

-Que les pouvoirs politiques se moquent des peuples, personne n’a jamais voté pour cela. 

-En revanche les kleptos font voter par  les socialo-democrato-kleptos qui sont leurs alliés les mesures qui permettent de solvabiliser les Etats, lesquels solvabilisent les banques, lesquelles permettent à leurs actionnaires et obligataires de faire leur plein. Et que l’on ne vienne pas dire que c’est pour protéger les déposants, il suffit de regarder les chiffres, jamais les déposants n’ont été menacés. Les hauts de bilan  des banques suffisent largement, pour faire face à une  opération vérité/adossement temporaire.  

-Les banques insolvables et en mismatch de liquidité permettent à leurs actionnaires et surtout à leurs obligataires de faire leur plein, grâce au soutien des Etats. Wall Street et la City en frémissent d’aise.

 

Voir notre résumé de l’interview de Sinn dans ce service.

 

Les Etats selon les agences de notation n’ont pas les reins assez solides pour supporter cela, que font-ils ? Ils vous tondent , vous imposent austérité  et confiscations ce  qui casse la machine économique et met les gens au chômage, ce qui augmente le poids relatif des dettes …Comme le dit pour une fois à peu prés justement Soros,  on n’allège pas les dettes en rétrécissant les économies.  

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— « La France doit être prête à mettre en oeuvre de nouvelles mesures de réduction de ses dépenses publiques en cas de stagnation de la croissance, afin de pouvoir se conformer aux objectifs de déficit définis par l’UE et maintenir sa crédibilité ». Certains dirigeants du Fonds monétaire international ne cachent plus leur inquiétude sur les objectifs de réduction de déficits en France… Dans le cadre de son rapport d’examen annuel, les experts jugent ainsi la faiblesse de l’activité de la zone euro et le déficit de compétitivité comme étant les principaux obstacles à la croissance française. Dans ce contexte, certains membres du conseil d’administration du FMI ont émis des doutes sur la capacité de la France à remplir ses objectifs budgétaires.

Selon le communiqué du conseil d’administration du FMI, la croissance française devrait ralentir à 0,2% en 2012 et 0,4% en 2013, et le chômage continuer de progresser. Dans ce contexte, le déficit publique atteindra 4,5% du PIB cette année et 3,5% en 2013.

Les analystes et le FMI, qui estiment que le gouvernement français s’appuie sur des prévisions de croissance trop optimistes, indiquent ainsi que l’objectif budgétaire ne pourra être atteint qu’en diminuant encore davantage les dépenses publiques. « De nombreux dirigeants du FMI ont souligné que l’adhésion aux objectifs budgétaires de l’UE en 2013 serait essentielle pour préserver la crédibilité de la France ainsi que la confiance des marchés, et conseillent que des mesures d’urgence soient préparées au cas où les risques se réalisaient », a fait savoir le FMI dans un communiqué.

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En  plus il faut rajouter les bail- out de pays entiers, pestiférés,  que l’on vous fait supporter par centaines de milliards. 

En plus il faut rajouter les centaines de milliards prélevés sur l’épargne depuis 2008 par les taux zéro ! 

C’est évident, ce n’est pas vous qui vivez au dessus de Vos moyens, c’est eux qui vivent au dessus des Vôtres.

BRUNO BERTEZ Le Lundi 24 Décembre 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON :

17 réponses »

  1. si,nous vivons au dessus de nos moyens:beaucoup de retraités touchent plus qu’ils n’ont cotisé,notre monnaie est plus forte que notre économie,la majorité des gens se sont endettés au lieu d’économiser.sinon votre dénonciation des banques est juste

    • Je dirai méme plus , si certains ont plus qu’ils n’ont cotisé , d’autres ont moins qu’ils n’ont cotisé .

  2. La logique de tout çà est assez simple finalement , aussi bien question politique que finance que social ou économique . C’est la logique des Shadocks , ils pompaient , pompaient , pompaient . C’est binaire , en deux temps , concentrer – centraliser , concenter -centraliser ….La logique Afflelou , deux verres pour une lunette , deux lunettes pour le prix d’une , mais çà regarde toujours dans la méme direction .

  3. Tableau remarquable . Pour les Chinois aussi c’est lendemain de Fétes :
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/12/26/la-finance-chinoise-menacee-par-un-exces-de-prets_1810499_3234.html
    çà ressemble un peu à une pré-crise de subprime , sans les subprimes et tout le tralala de la finance US .
    La croissance Chinoise , comme la Us est commentée , en consommation , PIB , investissements , préts , etc …Cependant l’activité du batiment , surtout résidentiel , çà consomme de la richesse , mais n’en produit pas ,
    la résidence , c’est du luxe qu’on se paye , normalement avec des revenus issu d’autre activités .
    Quand c’est le principal çà arrange l’état et la finance , un moment ; comme l’alcool faut pas en abuser et le lendemain c’est moins drole . Mais les dépenses que çà génére dépassent considérablement celle d’un état méme débridé . Aussi cette croissance du batiment est à mon avis le signe préalable d’une grande crise générale . Quand le batiment va , tout va ….tant que çà dure .

  4. Quelque mots avant de disparaitre définitivement comme sdf avec ma bouteille de vodka .
    Le $ n’est pas une monnaie Américaine . Comme l’euro elle est plus déterminée par les flottements ératiques de capitaux extérieurs , que par l’activité intérieure , sinon elle ne pourrait étre surévaluée .
    C’est pire que de la dialectique çà ne rentre pas dans le cerveau des bureaucrates , méme dialecticiens patentés comme les énarques ou les anciens de Harvard . Encore moins des Français avec leurs jardins tirés au cordeau , leur état omniscient , leurs mathématiques à la Bourbaki , leur logique cartésienne et leur cadastre , entr’autre . Je m’explique : il est convenu que le Français ne connait pas l’étranger selon lui , mais il ne se connait pas lui méme non plus .
    L’Internationale ce n’est pas Karl Marx qui l’a inventé , la lutte de classe , non plus . La lutte de classe c’est un Français qui l’a trouvé , Augustin Thierry , pour expliquer la Révolution , la lutte des races du temps des Mérovingiens et Carolingiens où coexistaient sur un méme terriptoire des Latins , des Germains et des Celtes aurait abouti à un commencement de mélange conflictuel , la naissance de la France qui aurait abouti à la revanche des Celtes , reconvertis en Tiers Etat . Question : si la lutte des classes est terminée , ne retourne t on pas à la lutte des races , rebaptisée ‘ choc des civilisations’ ?
    Autre point inconnu des Français , c’est eux qui ont inventé le cadastre . Institution sans laquelle propriété privée n’a pas de sens . Pourtant ni en Chine , ni en Russie n’existe de cadastre , quand aux USA , imagine t on un propriétaire Texan , ou un céréalier du Middle West , qui ne pourrait faire le tour de sa propriété à cheval ne serait qu’en une journée mettre des bornes sur la limite de ces terres ? Quant à l’Angleterre , quel sens cela peut il avoir puisqu’au départ Guillaume est le seul propriétaire et qu’actuellement à Londres il n’existe que 4 Lords , au plus , ‘propriétaires’ . Comment s’étonner que les MBA , se sont établis sur un ‘cadastre’ approximatif et que la crise des subprimes engendrent autant de conflits juridiques , ou qu’en Chine on expulse sans vergognes à coup de bulldozer des communautés paysannes ancestrales , pour y édifier des buildings sans habitants . Quand aux frontiéres !
    Ainsi , il existe un autre monde que celui de la logique au cordeau d’Aristote , ou méme de celui plus élastique de Hegel avec sa dialectique qui comme il l’a dit lui méme va du rien à rien et par là fait retour à soi-méme et qui par là précise Aristote : il n’y a de logique que de l’universel .
    Donc le singulier , qui nous concerne tous et réellement , ne suit ni la logique , ni la dialectique .
    C’est comme une enquéte , çà va du fait au fait , associations d’idées aurait dit Locke , sans lien , mais çà ouvre l’esprit . Intuition selon Poincarré , aucun rapport apparent entre les fonctions fuchsiennes et la montée d’une marche d’escalier de l’autobus .
    Pourtant c’est ainsi , à mon avis , que la vie se pérpétue et la société avance .
    Bonne féte quand méme !

  5. Certes ils nous amusent avec le fiscal cliff . Ils vont se mettre d’accord au dernier moment . Tout cela ressemble à un bull trap , ou comment dire , comment refiler la pattate chaude .
    Ce graphe , à mon avis , indique une redistribution , tant pis pour ceux qui s’y laisserons prendre :
    http://stockcharts.com/freecharts/gallery.html?$USD

  6. « Et que l’on ne vienne pas dire que c’est pour protéger les déposants, il suffit de regarder les chiffres, jamais les déposants n’ont été menacés. Les hauts de bilan des banques suffisent largement, pour faire face à une opération vérité/adossement temporaire. »

    Je ne comprends pas. Comment pouvez vous dire que les déposants ne sont pas menacés puisque les banques sont insolvables, donc en faillite virtuelle ? De quelle « opération vérité » s’agit-il ?

    • @Isabeau

      Relisez les chapitres précédents , nos articles ne sont pas jetables comme ceux de la presse MSM. Tout est expliqué et suivi.

      Voici un bref résumé des chapitres précedents.

      La structure des bilans des banques indique que dans le cas d’une opération vérité, les fonds des déposants ne sont pas menacés.

      Le haut de bilan des banques composé de capital, de pseudo capital et de dette obligataire suffit à faire face à une dépréciation rigoureuse des actifs pourris des banques. Comptablement vous imputez les pertes provoquées par la dépréciation des portefeuilles de créances sur les postes du haut du passif comme indiqué.

      Tout le capital est perdu.

      Une partie de la dette obligataire est sans valeur, les porteurs d’obligations sont ruinés. Une partie de la dette obligataire est convertie en capital, conversion obligatoire bien sur.

      Ceci n’est que la prise en compte de la réalité, c’est ce que l’on appelle une opération vérité. Les actionnaires et obligataires ont joué, pris des risques, ils ont perdu c’est cela le capitalisme. Les dirigeants doivent ètre mis à la porte aussi bien dans les banques que chez les investisseurs incompétents qui ne n’ont pas fait leur métier mais touché les bonus ou boni.

      Préalablement à ces opérations, les établissements concernés ont été adossés à l’Etat, mis en receivership afin de rassurer les déposants; sorte de nationalisation temporaire. On met les mauvaises créances dans une struture ad- hoc, comme on l’a fait dans certains cas en 2009 et l’entité ainsi nettoyée est prète à repartir, la recapitalisation étant pour partie préalable, pour partie concomittante à une remise sur le marché boursier.

      C’est le schema classique de traitement du problème de l’insolvabilité bancaire tel que l’ont pratiqué en leurs temps les suédois, tel que le pratique la FDIC americaine, telle que le préconise Sheila Bair, telle que le préconisent les rapports secrets européens, non rendus publics car non conformes aux agendas politiques.

      Dans le cas présent au lieu de ruiner les détenteurs de capital des banques et les porteurs d’obligations on préfère truquer les comptes et bilans des banques et tondre, faire payer les contribuables, les citoyens lambda par l’impot et l’inflation en étalant sur plusieurs années. Au Japon cela fait 23 ans que le problème traine et il va s’aggraver au lieu de se résorber.

      Des variantes de ce mode de traitement ont été mises au point pour tenir compte de l’incidence de ces opérations vérité sur la situation des caisses de pension.

      Avant de tomber eux mèmes en crise bancaire et financière, c’est ce processus que les Américains poussaient les japonais à adopter pour résoudre leur problème de banques insolvables. Evidemment quand le problème les a touché, ils ont changé d’avis, c’est trop douloureux.

      Voilà ce que l’on peut dire en quelques lignes; faites quelques recherches sur internet, je vous ai donné des pistes, tout y est et on y apprend beaucoup de choses, ce qui ne fait jamais de tort.

      • Objection votre honneur ! cela est une vision statique, comptable, des choses. Elle me semble fausse et dangereuse en pratique, en dynamique.

        En effet, le simple fait d’avoir à vendre des « actifs », fussent-ils en béton comme des obligations d’état (hummm … le béton s’est fissuré semble-t-il), provoque leur baisse : il subiste un trou à combler puisque le montant de la dette (les dépôts) reste quant à lui inchangé par la « garantie » gagée sur la valeur comptable des « actifs » au jour J.

        Il faut donc vendre davantage d’actifs, ce qui accentue la baisse de leurs prix, ce qui conduit à en vendre davantage encore, ce qui … le cercle vicieux est enclenché.

        En outre la baisse des prix des actifs se reflètera dans le bilan des autres banques initialement solvables : leur « actif » devient insuffisant en regard des dépôts à leur passif. Elles sont donc désormais également en faillite : la contamination se propage et s’amplifie.

        L’action des gouvernements –quitte à faire des lois sur mesure– et des banques centrales –quitte à violer leurs réglements– consiste à limiter ces baisses en achetant ce qui est à vendre plus cher que ne le ferait les « vrais » acteurs économiques. Elles perturbent ainsi encore l’équilibre des prix, i.e. la recherche de nouveaux équivalents comme vous les nommez si joliment.

        Au-delà de la vente des actifs/fonds propres de la banque, la conversion de l’essentiel de ses actifs (les prêts qui ont servi à créer la monnaie bancaire des dépots) en actions de la banque, cela ne revient-il pas à forcer la participation à une augmentation de K par ses déposants ?

        • @Neuneu

          La création d’une structure de « defeasance  » , structure « ad hoc » en français, qui est le complément indispensable ce ces traiements de faillites bancaires a précisement pour but de ne pas avoir à vendre d’actifs et ainsi d’éviter la boule de neige.

          • Certes.

            Je suppose que votre « a précisement pour but de ne pas avoir à vendre d’actifs » » doit se lire « ne pas avoir à vendre *immédiatement et sous la pression* », ce qui revient à dire qu’un dispositf est créé pour différer le problème au risque presque certain de l’aggraver et de rajouter de nouvelles fausses équivalences dans un marché qui en souffrait déjà.

            Il s’agit donc de « gagner du temps » comme le font actuellement les zautorités de la planète. Une meilleure expression serait « d’acheter du temps » car il faudra bien régler l’addition initiale … augmentée de ces nouveaux intérêts.

            Avec mes meilleurs voeux !

            • houps ! clic trop rapide, je souhaitais rajouter :

              voir, p.ex., ce qu’a réellement rapporté et du vendre la « structure ad-hoc » du Crédit Lyonnais par rapport à ce qu’il fallait initialement payer pour boucher le trou.

  7. 1er juillet 2012 – 31 décembre 2012 : Chypre assure la présidence de l’Union Européenne.

    1er janvier 2013 – 30 juin 2013 : l’Irlande assure la présidence de l’Union Européenne.

    Or Chypre et l’Irlande sont deux Etats qui sont en faillite !

    Quel symbole hilarant !

    Chypre et l’Irlande viennent de déclarer qu’ils sont incapables de renflouer leurs banques privées en faillite.

    Chypre et l’Irlande viennent de déclarer qu’ils sont incapables de rembourser leur dette.

    Enfin, Chypre et l’Irlande sont incapables de se financer en lançant des emprunts sur les marchés internationaux.

    Vendredi 21 décembre 2012 :

    Six mois après avoir sollicité le sauvetage financier de l’Union européenne (UE), Chypre est au bord du défaut de paiement.

    L’agence de notation Standard & Poor’s a abaissé vendredi – pour la troisième fois en cinq mois – de deux crans la note souveraine de Chypre, gratifiée d’un « CCC+ ».

    Reste que les pays européens rechignent à porter secours à un quatrième État membre après la Grèce, l’Irlande et le Portugal.

    Les tractations vont se poursuivre. Jean-Claude Juncker espère avoir «pratiquement fini» de s’occuper de Chypre pour la réunion de l’Eurogroupe du 21 janvier, avant l’élection présidentielle chypriote du 17 février. Le temps presse. L’État chypriote en est déjà réduit à puiser dans des fonds de pension pour payer ses fonctionnaires.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/12/21/20002-20121221ARTFIG00625-toujours-pas-d-aide-pour-chypre-au-bord-de-la-faillite.php

    Samedi 8 décembre 2012 :

    L’Irlande ne peut pas rembourser comme prévu les 85 milliards d’euros du plan de sauvetage : « le délai de remboursement devrait être considérablement allongé » annonce Patrick Honohan.

    L’Irlande « a besoin de plus de temps » pour rembourser l’argent utilisé pour renflouer ses banques, a réclamé aujourd’hui dans la presse allemande le gouverneur de la Banque centrale d’Irlande, Patrick Honohan.

    « Le gouvernement essaie de regagner la confiance des marchés financiers et le plan de remboursement actuel complique cela », a estimé M. Honohan, dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

    L’Irlande, dont les banques avaient été durement frappées par la crise financière, avait dû demander fin 2010 une aide à l’Union européenne, à la Banque centrale européenne (BCE) et au FMI. Ce plan de sauvetage prévoyait 85 milliards d’euros d’aides sur trois ans en échange de la mise en oeuvre de douloureuses mesures d’austérité.

    « Cet argent sera assurément remboursé, mais cela doit s’opérer sur une période plus longue », a affirmé M. Honohan. Interrogé sur le délai supplémentaire nécessaire pour rembourser, le gouverneur de la Banque centrale d’Irlande a plaidé pour la recherche d’une « solution durable », qui n’aurait pas à être de nouveau modifiée par la suite.

    « En conséquence, le délai de remboursement devrait être considérablement allongé », a-t-il ajouté, sans donner aucune autre précision.

  8. Vendredi 28 decembre : L’année 2013, année de l’emploi ou bien année du chomage?

    Les dernières nouvelles en provenance de l’économie française ne vont pas vous rendre l’appétit.

    La dégradation de la conjoncture s’accélère.

    Les chiffres de l’emploi publiés en fin de semaine étaient mauvais, avec un chômage qui se situe au record de 14 ans.

    Ceci a conduit Hollande à promettre et assurer que 2013 serait l’année de l’emploi.

    On vient d’avoir les résultats de l’enquête mensuelle Markit sur les ventes au détail en France. Ils sont horribles. Le retail PMI est en baisse pour le 9e mois consécutif à 46,8 contre 48,8 en Novembre. Selon l’enquête la chute se précipite aussi bien en mois sur mois qu’en année sur année. Un chiffre sous les 50 indique que l’on est en phase de contraction.

    Les raisons invoquées sont :

    -Faiblesse de l’économie
    -Perte de confiance
    -Hausse des impôts et taxes

    En revanche l’inflation potentielle accélère en raison de la hausse des couts d’approvisionnements de distributeurs; leurs marges se réduisent depuis 2008.

    Les perspectives des trois prochains mois sont jugées sombres.

    L’économie française est en train d’imploser pour les raisons suivantes:

    – Ralentissement à l’étranger de plus en plus net, en particulier en Italie et en Allemagne
    – Hausse des prélèvements obligatoires
    -Perte de confiance, prudence en raison de l’incertitude réglementaire et fiscale

    L’humeur des français est dégradée et ils le manifestent dans les sondages.
    La cote de confiance du Président et du gouvernement est très basse.

    L’appréciation sur son action économique est sévère, seuls 22% des français le jugent plus efficace que Sarkozy, alors qu’ils viennent de le porter au pouvoir il y a peine quelques mois.

    Le gouvernement accumule les bévues, ainsi? au lieu de déblayer l’avenir, de laisser entrevoir un espoir et de laisser l’impression que le plus dur est passé, il annonce de nouvelles mesures restrictives pour l’an prochain. La relance de la question des retraites est bien sur également très mal venue. Il n’est pas de catégorie socio professionnelle qui se sente en sécurité… même les fonctionnaires sont inquiets!

    La gestion des anticipations est catastrophique, l’affrontement de classe aliène des couches entières de la population parmi les groupes les plus actifs et entreprenants. C’est plus que de la frilosité qui s’installe, c’est de l’amertume.

    Au débat sur l’immigration qui empoisonne le climat français s’ajoute celui sur les inégalités et la confiscation fiscale. En attendant ce qui se profile à l’horizon avec la perte de soutien de la gauche de la gauche. En effet, avec un gouvernement épinglé social- traitre par la première gauche il faut s’attendre d’une part à des troubles sociaux et d’autre part à une impossibilité de faire passer la moindre réforme.

    La seule petite lueur vient de l’Europe, mais elle n’est pas glorieuse, Olli Roehn a laissé entendre que peut être la France pourrait bénéficier d’un sursis dans le calendrier de réduction de ses déficits.

    L’évolution internationale ne va pas dans un sens favorable, alors que la guerre monétaire larvée devient de moins en moins larvée et de plus en plus manifeste, l’Europe n’a aucune souplesse de ce coté.

  9. Je pense que vous confondez le trillion américain et le trillion français (métrique). Pour rappel, le trillion américain, c’est 10 à la puissance 12, soit un billion en français. Le trillion français, c’est 10 à la puissance 18, ce qui correspond au quintillion américain.

    Donc:
    1,616 trillions, c’est 1 616 000 000 000 000 000, ou 1,616 milliards de milliards
    1,616 billions, c’est 1 616 000 000 000, ou 1616 milliards.

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