Art de la guerre monétaire et économique

Entretien Atlantico/ Bruno Bertez: Pourquoi le carnage sur le yen est une bien plus grande menace pour l’économie mondiale que le fiscal cliff américain

Entretien Atlantico/ Bruno Bertez:  Pourquoi le carnage sur le yen est une bien plus grande menace pour l’économie mondiale que le fiscal cliff américain

Déficit commercial, baisse de la production industrielle, remise en cause de l’indépendance de la banque centrale du pays… un effondrement de la monnaie japonaise est-elle à craindre pour l’économie mondiale ? Inquiétude justifiée ?

 

Atlantico : Shinzo Abe, Premier ministre du Japon, pourrait remettre en cause l’indépendance de la Banque du Japon afin d’abaisser le yen pour favoriser les exportations et lutter contre le risque de déflation. En effet, traditionnellement excédentaire, le pays a enregistré son cinquième mois consécutif de déficit commercial. Dans le même temps, la production industrielle a chuté de 1,7% en novembre, un niveau au delà des prévisions. La situation économique du Japon et de sa monnaie est-elle plus préoccupante pour l’économie mondiale que ne l’est le fiscal cliff américain ?

Bruno Bertez: Shinzo Abe a été élu sur un programme de changement de politique économique qui consiste essentiellement à mettre la Banque du Japon sous pression. Il a menacé et menace encore du revenir sur l’indépendance de la Banque centrale et de globaliser les politiques fiscales et monétaires  Il souhaite que les achats de bonds gouvernementaux et autres actifs soient illimités, que la politique de surabondance monétaire soit poussée à son maximum. Il prétend imposer à la Bank of Japan une révision en hausse de son objectif d’inflation à 2% et évoque la possibilité de prendre des mesures pour décourager l’épargne liquide et ainsi la faire se déverser sur le marché des fonds d’Etat. Sur ce marché, les JGB (Japanese Government Bond, les obligations du gouvernement japonnais, ndlr) courts de 1 à 3 ans ne coûtent que 0,1% au gouvernement. Il semble s’orienter comme les Etats-Unis de Bernanke vers une politique quasi autoritaire d’entonnoir afin de forcer ceux qui recherchent du rendement à se diriger vers le marché des actions.

 

 Dans ces conditions, les marchés, comme on pouvait s’y attendre, anticipent. Ils font baisser le yen et monter les actions. Certains qui se souviennent du rally Koizumi vont jusqu’à espérer un Nikkei a 13 000 voire 14 000 et un yen à 90 contre dollar. La Bourse monte sous la conduite des valeurs des sociétés exportatrices.

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 Le Japon connait sa 5e récession en 20 ans , les 2e et 3e trimestre ont été négatifs et le 4e s’annonce mauvais. Les exportations souffrent et la balance commerciale est maintenant déficitaire.Le pays est incontestablement soumis à des forces déflationnistes puissantes, lesquelles se manifestent encore plus clairement quand le marché global est maussade comme il l’est maintenant. Aucun doute que le pays soufre à la fois du ralentissement mondial et d’un yen fort.

Japan trade balance with EU 

 Le problème reste cependant que l’on peut douter de l’efficacité des mesures de ce type .Les résultats passés ne plaident pas en ce sens. Cela fait 20 ans que le Japon essaye de stimuler par le gonflement du bilan de la Banque centrale et le déficit de l’Etat, les résultats sont douteux. En revanche, ce qui certain, c’est que la situation financière du pays est sinon dangereuse du moins peu orthodoxe. Le Japon détient les records de déficits et d’endettement en proportion de son PIB. Ceci fait craindre qu’un jour à la faveur d’un choc ou d’un changement de comportement des investisseurs, la confiance ne se dérobe et qu’un terrible enchaînement financier négatif ne se développe. En ce moment, il faut le souligner, c’est l’inverse qui se produit, le Japon est l’endroit ou il faut être. 

Bien entendu, il n’est pas question de sous-estimer les difficultés japonaises mais il faut les relativiser. Le pays est spécifique, la mentalité est différente de celle des occidentaux, la croissance n’est pas l’impératif absolu pour les Japonais. On peut avancer l’idée que le modèle japonais est une sorte de modèle post-croissance assez efficace si on fait abstraction des déficits et de l’endettement. Le chômage n’est que de 5% ; la protection sociale est totale, la santé couverte à 100%, le niveau de vie est record, la délinquance quasi nulle, pas de violence, très peu d’incarcération, la durée de vie est l’une des plus longues du monde etc. La croissance n’est pas tout. Mais c’est une société vieillissante et bloquée.

 La baisse du yen est dans l’ordre des choses mais il n’est pas assuré qu’elle soit durable. Nous sommes dans une guerre monétaire larvée entre les grands blocs, c’est à qui cherchera à avoir la devise la plus basse et dans une pareille situation les batailles gagnées ne sont que des victoires provisoires.

 La baisse du yen ne semble pas préoccupante, il est vrai que la lutte pour les parts de marché est rude mais elle parait gérable  Ce qui est sûr, c’est que cela ne va pas dans la direction de solutions au problème de la croissance et du chômage mondial. Le fiscal cliff américain  est un grand happening médiatique et politique destiné a masquer la réalité. Les Américains ne veulent pas réduire leurs déficits et contrôler leur endettement. Le débat sur le fiscal cliff n’est rien d’autre qu’un escamotage de la question centrale : le plafond de la dette. D’ailleurs, Obama lie les négociations sur le cliff à la question de rendre le relèvement du plafond de la dette automatique .

 Alors que l’économie américaine semble s’améliorer et que les marchés anticipent une éventuelle fin de la ZIRP (politique de taux d’intérêt zéro) en 2014, le yen pourrait se déprécier face au dollar. Un Yen trop faible pourrait-il affaiblir l’économie de l’archipel ? D’ici là, une guerre des changes avec les USA pourrait-elle avoir des effets nuisibles sur l’économie mondiale ?

L’amélioration de l’économie américaine est douteuse. Les chiffres sont erratiques, la confiance est instable. Les chiffres de l’emploi ne veulent rien dire, ils traduisent non une reprise de l’emploi mais des modifications de comportement et des découragements. La réalité est que 100 millions d’Américains en âge de travailler sont sans emploi. La réalité est que 47,7 millions de personnes sont à l’équivalent de la soupe populaire, les food stamps. La réalité est que le salaire médian américain ne cesse de chuter, il baissé de 4000 dollars en 4 ans. Par ailleurs, le critère fiable sur l’activité américaine, le nombre d’heures travaillées, ne témoigne d’aucune amélioration.

 La demande des consommateurs reste atone malgré l’injection de crédits au niveau fédéral, de crédits pour les étudiants et le retour des ponctions sur l’épargne. La situation financière des ménages est insuffisamment restaurée pour soutenir une reprise de l’économie. L’amélioration des chiffres sur le logement et la construction est spéculative : les banques font de la rétention du stock en portefeuille afin de faire monter les prix, les spéculateurs achètent pour « flipper », faire des différences rapides ou, dans certains cas, pour bénéficier de la demande sur le locatif.

 Avec la crise de la zone euro, le Japon, comme d’autres économies, jouit d’un statut de « valeur refuge ». Une amélioration de la situation en Europe en 2013 pourrait-elle remettre en cause cet acquis et se traduire par des taux d’intérêt sur la dette plus élevés pour le gouvernement japonnais sur les marchés ? Quelles en seraient les conséquences ? Les regains de tensions avec la Chine pour les îles Senkaku peuvent-ils également inquiéter les investisseurs ?

Le japon jouit d’un statut de refuge par défaut, pas par son attrait propre ; donc des éventuelles améliorations ailleurs pourraient détourner ceux qui cherchent refuge. Comme les autorités japonaises veulent la baisse du yen, cela irait plutôt dans leur sens, à condition que cela reste ordonné. La politique d’achats illimités de fonds d’Etat que le Premier ministre veut imposer à la Bank of Japan exclut toute hausse des taux. 

Le peuple japonais connait un regain de nationalisme et la classe politique en joue pour faire diversion. Les Chinois font de même. Nous sommes dans le domaine des gesticulations à usage de politique intérieure. Mais sur le long terme et fondamentalement, des collisions géopolitiques sont garanties entre la Chine et le Japon.

SOURCE ET REMERCIEMENTS : ATLANTICO

http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-carnage-yen-est-bien-plus-grande-menace-pour-economie-mondiale-que-fiscal-cliff-americain-bruno-bertez-591192.html?page=0,1

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6 réponses »

  1. « la délinquance quasi nulle, pas de violence, très peu d’incarcération »…. Le Japon est une île… et les contrôles aux frontières ne sont pas inexistants… L’immigration au Japon est très contrôlée…

    Par ailleurs
     » […]Le Japon impose des restrictions strictes à l’islam et aux musulmans.

    a) Le Japon est le seul pays qui ne donne pas la citoyenneté aux musulmans.
    b) Au Japon les musulmans n’ont pas droit à la résidence permanente.
    c) la propagation de l’Islam au Japon est très mal vue par la population.
    d) Dans les Universités du Japon, l’arabe et l’islam ne sont pas enseignés, dans quelle que langue que ce soit.
    e) l’importation de Coran en langue arabe est interdite.
    f) Selon les données du gouvernement japonais, il a été donné le droit à résidence temporaire à seulement 2 musulmans lakhs, qui doivent respecter la loi japonaise. Ces musulmans doivent parler le japonais et effectuer leurs rites religieux dans leurs appartements.
    g) Le Japon est le seul pays au monde qui dispose d’un nombre négligeable d’ambassades de pays islamiques.
    h) les Japonais ne sont pas attirés par l’Islam.
    i) Les rares musulmans résidant au Japon sont des salariés des sociétés étrangères.
    j) Aujourd’hui, le Japon n’accorde plus de visas aux médecins, ingénieurs, ou gestionnaires musulmans envoyés par des sociétés étrangères.
    k) Dans la majorité des entreprises, il est précisé dans leurs règlements que les musulmans ne peuvent pas postuler pour un emploi.
    l) Le gouvernement japonais est d’avis que les musulmans sont des fondamentalistes qui même à l’ère de la mondialisation, ne sont pas prêts à changer leurs lois musulmanes.
    m) les musulmans peuvent difficilement louer une maison, au Japon.
    n) Si quelqu’un apprend que son voisin est musulman, tout le quartier est alerté.
    o) Nul ne peut créer une cellule islamiste ou école islamique, au Japon.
    p) La charia n’est pas autorisée au Japon.
    q) Si une femme japonaise se marie avec un musulman, elle est considérée comme une paria.
    r) Selon M. Komico Yagi (chef de département de l’Université de Tokyo) « Il y a un état d’esprit au Japon selon lequel l’islam est une religion très étroite d’esprit et chacun devrait se tenir à l’écart de cette religion »
    s) Le journaliste indépendant Mohamed Juber a visité de nombreux pays islamiques après les attentats du 11 septembre, y compris le Japon. Il a constaté que les Japonais sont persuadés que les extrémistes musulmans ne peuvent pas frapper au Japon.
    t) Le Japon compte 126 millions d’habitants. Interrogé sur le nombre de musulmans, Abu Bakr Morimoto, ex-président de l’association islamique japonaise répondait : « franchement, il y a peut-être 1000 musulmans japonais, et le nombre de 30.000 est très largement exagéré ».
    u) Quelques Japonais ont entendu parler de l’islam pour la première fois en 1877, mais seulement comme « histoire des cultures ».
    v) le « boom de l’islam » au Japon a été provoqué par l’armée japonaise et date de la seconde guerre mondiale. Une mosquée à a été construite à Kobe, et une centaine de livres et journaux ont été publiés sur l’islam. L’objectif de l’armée était d’être mieux équipé afin d’acquérir une bonne connaissance de l’islam et des musulmans. En 1945, l’islam disparu rapidement du Japon.
    w) en 1890, l’Empire Truc Ottoman a envoyé un vaisseau au Japon dans le but d’entamer des relations diplomatiques et pour présenter l’Islam aux Japonais. Le navire s’appelait Ertugrul, et sur son chemin de retour, il a coulé avec 609 personnes à bord.
    x) Il y a une trentaine « d’appartements mosquées » dans tout le Japon.
    y) Les Japonais considèrent que l’islam est une religion étrange de pays sous développés.
    z) AU Japon, on ne trouve ni nourriture halal, ni éducation islamique, ni médias en arabe, ni littérature islamique ».
    http://www.islamawareness.net/Asia/Japan/history.html
    http://www.dreuz.info/2012/10/lislam-au-japon-jubilatoire/

  2. @Claire. Le fait de ne pas avoir de musulmans n’empêche pas le Japon d’avoir un endettement de 200 % du PIB. Et puis allez en Arabie Saoudite…il n’y a pas de délinquance non plus.

  3. Délinquance au Japon , il y a les Yakusas quand méme !
    Pour ce qui des conséquences internes au Japon de la nouvelle politique , c’est bien brossé . Ce sont les conséquences externes : concurrence accrue sur les marchés extérieurs , qui me semblent les plus prometteuses de tensions dans ce contexte de récession .
    Un effet inatendu du fiscal cliff ici bien précisé d’une source que je ne connais pas :

    Un membre du café Lemetropole a souligné qu’ en Juillet 2011, l’or avait avancé de 11 jours consécutifs, quelque chose qu’il n’a pas fait au cours des 12 dernières années. Il souligne à juste titre que les Etats-Unis avait atteint le plafond de la dette alors et les négociations entre les républicains et les démocrates étaient en pleine vapeur. Timothy Geithner a dû recourir à des mesures supplémentaires en empruntant des fonds de pension fédéraux pour financer le gouvernement.
    Une partie des emprunts ont été réalisés par le FSE dont chacun sait qu’il est le bras commercial et le financement de la manipultion de l’or / argent . Le FSE a environ 40 milliards de dollars et une fois que ce fonds a été retiré, les garçons ne peuvent plus manipuler l’or dans la même mesure qu’auparavant. Une fois le plafond de la dette a été réglée sur Août 1 2011, nos clowns ont repris leurs habitudes . Nous verrons probablement les mêmes conditions en commençant l’année 2013 alors que les négociations commencent sur ​​un niveau plafond de la dette nouvelle.  »

    Cela semble s’étre vérifié hier .

  4. Mercredi 2 Janvier 2013:
    Accord sur le fiscal cliff , victoire politique de Obama , accord en trompe l’œil.

    Un accord de dernière minute a donc été trouvé aux Etats Unis sur la question des hausses d’impôts et coupes de dépenses automatiques. L’an dernier Républicains et Démocrates n’avaient pu s’entendre sur la réduction du déficit budgétaire et le gadget trouvé avait été de repousser les échéances en prétendant que, faute d’accord, les mesures de réductions automatiques du déficit seraient engagées automatiquement en 2013.

    Personne ne voulant réellement, sauf la droite conservatrice, réduire les déficits, des réunions étaient en cours afin d’éviter la mise en œuvre des mesures automatiques. Le problème étant plus politique que financier ou économique puisque gauche démocrate et droite molle sont au fond d’accord pour continuer comme avant c’est à dire permettre aux Etats Unis de continuer à vivre en s’endettant et en créant de la monnaie. Bref de continuer à vivre sur le dos du reste du monde.

    Nous rappelons que la question de la réduction des déficits et du contrôle de la dette était dès le départ une question politique: ce ne sont pas les marchés qui ont imposé, comme ils l’ont fait à l’Europe, de remettre de l’ordre dans les affaires budgétaires.

    L’an dernier, persuadés de gagner les présidentielles, les Républicains ont repoussé un accord qui leur était très favorable, cette fois , Obama ayant les cartes en main, ils boivent la potion amère et acceptent une hausse des impôts sur les riches, comme on dit, sans contrepartie ou garantie de coupes dans les dépenses.

    C’est la honte claire et nette.

    Le taux marginal d’imposition des ménages qui gagnent plus de 450 000 dollars est monté de 4,6 points à 39,6%; la taxe sur les dividendes est augmentée de 5 points à 20%; la taxe sur les gains en capital est elle aussi majorée, le tout s’appliquant aux ménages qui ont des revenus dépassant 450 000 dollars.

    La payroll tax est remontée à 6, 2%.

    Les mesures exceptionnelles en faveur des allocations chômage sont reconduites pour un an.

    L’Alternative minimum Tax se voit indexée sur l’inflation.

    Nous disons que c’est une victoire politique pour Obama car il a fait avaler les couleuvres qu’il souhaitait aux Républicains, alors qu’il n’a rien lâché, à ce jour, sur les coupes dans les dépenses.

    La question des coupes de 100 billions dans les dépenses est gelées pour deux mois, le temps de calmer les esprits dit on.

    Tout ceci est politique bien entendu; Ce qui est en jeu et en cause ; c’est la gesticulation des uns et des autres, le posturing pour les prochaines élections de mid-term et accessoirement le poste de Boehner, speaker qui est en cours de tentative de réélection.

    Obama s’est monté très raisonnable, pas très socialiste, plutôt droite molle dans les négociations, il s’est recentré. Les Républicains ont montré la profondeur du mal dont ils sont atteints, la division.

    La droite conservatrice veut faire reculer l’emprise de l’état et donc baisser ses recettes et ses dépenses, quitte à ne pas être au gouvernement, ne pas être élue.

    La fausse droite veut aller à la soupe, elle sait que le monde politique et les citoyens adorent la dette et la dépense, donc elle a négocié avec peu de conviction.

    La droite démo-chrétienne qui est influente au sein du parti républicain pousse en faveur des dépenses sociales et ce même état-providence que la vraie droite combat.

    En fait les Etats Unis donnent la caricature du dysfonctionnement du bipartisme, même si à ce jour, les Indépendants ne réussissent pas à briser les monopoles en place.

    Certains évoquent de plus en plus clairement les possibilités de scission et recomposition politique.

    Au plan réel, rien n’est résolu, mais comme nous l’avons dit, tout cela est du spectacle, les Etats -Unis n’ont pas le couteau sur la gorge, les marchés adorent leurs déficits et ils en réclament puisqu’ils s’en engraissent sur le dos des peuples.

    Les marchés et les banques ont besoin de ces déficits et des gonflements de bilan des banques centrales qui permettent de les financer, c’est ce qui les maintient en vie.

    La droite conservatrice américaine n’a pas dit son dernier mot car Obama a échoué dans sa volonté de lier un accord sur le cliff à une reconduction automatique des augmentations des plafonds de la dette. Comme le plafond est déjà dépassé et comme Obama doit se soumettre à la procédure d’augmentation de ce plafond, le spectacle va pouvoir continuer, avec la possibilité pour chacun de faire la preuve de son irresponsabilité et de son incurie.

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