Behaviorisme et Finance Comportementale

Humeur de Loup: Tout est prétexte à plus d’étatisme par Bruno Bertez

Humeur de Loup: Tout est prétexte à plus d’étatisme par Bruno Bertez

Patrimoine des Politiques DéLiRiUs 

   Ce que nous voulons souligner, c’est le fait que tout, y compris les dérapages, les vices de l’étatisme, tout est prétexte a organiser une intervention accrue de l’état. 

 On prouve la corruption de ministres ou d’ex ministre et de fonctionnaires et que se passe t il ? On augmente les pouvoirs de l’état et de ses fonctionnaires. 

Le terrorisme a conduit a une étape incroyable, inimaginable de perte de libertés, la crise financière idem, la crise économique idem, la crise de moralité idem, tout va dans le même sens. 

On refuse de voir que les fautes, les détournements, les malhonnêtetés sont produites par le système et que plus on va de l’avant dans ce système, alors plus on contrôle, plus on incite aux fautes et malversations. 

 La vérité est que ce système produit de la faute et du vice de façon exponentielle. 

Ni la droite ni la gauche ne veulent le reconnaitre. 

De la même manière que la hausse idiote, imbécile, scandaleuse des prix du tabac a produit un marché noir considérable, la hausse des taxes, impôts et prélèvements produisent obligatoirement des tentatives d’y échapper. 

Ces gens sont des criminels, ils créent une société de fraudeurs, ils déshonorent le pays.

En modifiant sans cesse les lois, en déplaçant sans cesse le curseur entre ce qui est permis et ce qui est interdit, ils fabriquent une société de criminels.

Nous insistons, car les conséquences de cette évolution sont dramatiques. Le salissement de la société française  a des conséquences morales et politiques considérables. 

Plus un seul débat important, plus une seule parole de bon sens ne parviennent a se frayer un chemin dans ce cloaque de pourriture étatique et para étatique.  Il est faux de dire et de penser que la politique lave plus blanc, la politique salit tout ce qu’elle touche. 

Tous les vrais  problèmes sont escamotés. 

Ce qui devrait être marginal, comme  la fraude devient le principal et cela qui est terrible, insupportable. 

Au lieu de lutter de l’intérieur pour une société saine, efficace, juste, les élites ne songent qu’à une chose, s’échapper: écœurés de tant de fange. 

Et nos porcs politiques se vautrent dedans, s’ébrouent, s’éclaboussent entre eux avec leur copains coquins de la presse et de la  TV. 

Détournement d’attention, détournements d’énergie, ceux qui se trouvent au milieu de ces affaires sont doublement ou triplement criminels tant les torts à la société sont multiples et profonds: On détruit la citoyenneté.

BRUNO BERTEZ Le Mercredi 10  Avril 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON:

9 réponses »

  1. vous avez omis le principal crime ou stupidité de l’elite , l’euro . c’est une idée française , façonnée par des français de giscard a mitterrand , prolongé par sarkozy et hollande , mettre la france dans la coupe de l’allemagne en croyant la controler et la diluer dans le magma europeiste , leur alliance le 27 fevrier 2004 avec les USA a sonné la ruine de l’europe et de la france , maintenant la france doit subir une monnaie teutonne/usa gerée par les BC mondiales , la souveraineté de la france est réduite à zero , sa politique est dictée et imposée par des commissaires europeistes , dont on connait rien des balkans, du nord au sud, de l’est ….soit la france montre ses muscles , si il en reste soit elle sort de ce goulag abominable avant sa faillite dans quelques années . bonne journée.

  2. L’envahissement de l’Etat sur la sphère privé et la régression des libertés publiques ont notamment été traités par Jean Marc FEDIDA dans « l’Horreur sécuritaire- les 30 honteuses » en 2006. Depuis ça s’est encore bien aggravé.

  3. Vendredi 12 avril 2013 :

    Zone euro : l’Eurogroupe pour une extension des prêts à Dublin et Lisbonne.

    Les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d’accord pour une extension de sept ans des maturités des prêts accordés à l’Irlande et au Portugal, a annoncé vendredi le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

    L’extension de sept ans de la maturité moyenne de leurs prêts signifie que l’Irlande aura à peu près terminé de rembourser vers 2030 et le Portugal vers 2033.

    http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_L_Eurogroupe_pour_une_extension_des_prets_a_Dublin_et_Lisbonne_dev96120420131708.asp

    Mais avec quel argent ?

    Avec quel argent l’Irlande pourrait-elle rembourser sa dette ?

    Et avec quel argent le Portugal pourrait-il rembourser sa dette ?

    Troisième trimestre 2012 :

    Dette publique du Portugal : 201,003 milliards d’euros, soit 120,3 % du PIB.

    Dette publique de l’Irlande : 190,954 milliards d’euros, soit 117 % du PIB.

  4. Samedi 13 avril 2013 :

    Chypre a assuré que l’augmentation du coût de son plan de sauvetage à environ 23 milliards d’euros n’entraînerait pas de coût supplémentaire pour les déposants des banques du pays.

    Le pays affirme que ses besoins de financement dans le cadre du plan de sauvetage de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) ont augmenté à 23 milliards d’euros, au lieu des 17,5 milliards initialement annoncés, en raison de la détérioration de l’économie du pays qui affecte ses ressources.

    « Cette augmentation ne signifie en rien que de nouvelles recapitalisations des banques soient prévues, ni aucune contribution supplémentaire des déposants », a déclaré le porte-parole du gouvernement chypriote Christos Stylianides.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/13/97002-20130413FILWWW00268-chypre-veut-rassurer-les-deposants.php

    Les besoins de financement de Chypre sont de 23 milliards d’euros. La Troïka va prêter à Chypre 10 milliards d’euros. Mais le reste ?

    Où Chypre va-t-elle trouver les 13 milliards d’euros ?

    Chypre : la Troïka vient de publier ses prévisions.
    2012 : dette publique de 86,5 % du PIB.
    2013 : dette publique de 109 % du PIB.
    2014 : dette publique de 123 % du PIB.
    2015 : dette publique de 126,3 % du PIB.

  5. Lundi 15 avril 2013 :

    Le tonneau des Danaïdes :

    La Grèce s’accorde avec la troïka pour le déblocage de 8,8 milliards d’euros de prêts.

    En échange de ces prêts, la Grèce doit réduire massivement ses dépenses publiques : elle doit avoir supprimé près d’un cinquième des postes de fonctionnaires entre 2010 et 2015, soit 150 000 postes publics en tout.

    La Grèce ne semble pas pour autant sortie de l’ornière puisqu’en janvier 2013 le taux de chômage a touché 27,2% de la population active (60% de chômage pour les moins de 24 ans), et elle devrait afficher en 2013 sa sixième année de récession.

    Depuis son premier plan de sauvetage en mai 2010, la Grèce a reçu près de 200 milliards d’euros de prêts, sans compter les restructurations de dettes qui ont permis d’effacer une partie de la dette du pays, soit 107 milliards d’euros effacés.

    Fin de citation.

    Dette publique de la Grèce au troisième trimestre 2012 : 301,193 milliards d’euros, soit 152,6 % du PIB.

    Dans la mythologie grecque, les Danaïdes sont les cinquante filles du roi Danaos. Elles épousent leurs cousins et les mettent à mort le soir même des noces sur l’ordre de leur père. Les Danaïdes sont condamnées, aux Enfers, à remplir sans fin un tonneau sans fond.

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3e/Danaides_Waterhouse_1903.jpg

  6. Jeudi 11 avril 2013 :

    Plusieurs Etats de la zone euro foncent vers le défaut de paiement :

    1- Grèce : dette publique de 301,193 milliards d’euros, soit 152,6 % du PIB.

    2- Italie : dette publique de 1995,143 milliards d’euros, soit 127,3 % du PIB.

    3- Portugal : dette publique de 201,003 milliards d’euros, soit 120,3 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 190,954 milliards d’euros, soit 117 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 380,923 milliards d’euros, soit 101,6 % du PIB.

    6- France : dette publique de 1818,147 milliards d’euros, soit 89,9 % du PIB. Prévision : la dette publique de la France dépassera 94 % du PIB en 2014.

    7- Chypre : dette publique de 86,5 % du PIB. Prévisions de la Troïka : 2013 : dette publique de 109 % du PIB. 2014 : dette publique de 123 % du PIB. 2015 : dette publique de 126,3 % du PIB.

    L’ex-commissaire européen Bolkestein veut une monnaie parallèle à l’euro.

    Une monnaie parallèle à l’euro pour les pays solvables comme les Pays-Bas et l’Allemagne doit voir le jour, a déclaré Frits Bolkestein, ancien leader des libéraux néerlandais du VVD et ancien commissaire européen au marché intérieur au début des années 2000. Frits Bolkestein a lancé son appel sur une chaîne de télévision néerlandaise.

    Pour l’homme politique néerlandais, la France ne peut être concernée par cette monnaie parallèle car elle est « pratiquement en faillite » et « mal dirigée ».

    La réalisation d’une autre monnaie pour les pays solvables (« appelée mark ») devrait venir de la banque centrale allemande. Pour Bolkenstein, si ce n’est pas pour tout de suite, cela finira bien par devenir une réalité. « Dans cinq ans, ils auront un autre discours », dit-il.

    Selon lui, nous n’en serions qu’au début des problèmes. « Il est grand temps de mettre de l’ordre dans le chaos ».

    Grâce à une autre monnaie, les pays solvables sont en position de déterminer leur propre politique financière. « Les pays déficitaires vont résister comme le diable à de l’eau bénite », prévoit Bolkestein.

    Mais, au final, une « monnaie des pays du nord » plus chère sera une bonne chose pour leur propre concurrence.

    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-ex-commissaire-europeen-bolkestein-veut-une-monnaie-parallele-a-l-euro?id=7969366

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