Art de la guerre monétaire et économique

L’Edito du Dimanche 2 Juin 2013: La mise au pas par le rouleau compresseur financier Par Bruno Bertez

L’Edito du Dimanche 2 Juin 2013: La mise au pas par le rouleau compresseur financier Par Bruno Bertez 

Nous avons expliqué à maintes reprises que la globalisation était un phénomène bien plus vaste et important que la seule mondialisation des économies. En s’engageant dans la globalisation sans consulter les peuples, en laissant les choix aux seuls élites politiques, financières, administratives, les nations se sont engagées dans une voie dont ils n’ont pas perçu le but. Ce but, c’est le laminage des spécificités, la disparition de la démocratie réelle au profit de la démocratie formelle, vide de tout contenu.

  Ce que les peuples n’auraient jamais accepté normalement; ils l’acceptent parce que, sous les pressions extérieures, il leur est dit qu’il n’est pas possible de faire autrement. Le jeu des intervenants politiques domestiques se limite à la marge, à faire semblant de conduire ces mouvements qui leur échappe. 

Ainsi, le Français Hollande essaie de faire semblant de choisir librement ce qui lui est imposé par la Commission Européenne et Merkel en matière de retraite et de politique familiale. Hypocrisie et lâcheté réunies afin d’avoir le droit de continuer à jouer au chef et de satisfaire une piteuse volonté de puissance  personnelle qui ne masque même plus l’impuissance réelle. Pour sauver les banques et l’euro, on accepte la perte de souveraineté, on accepte l’humiliation. C’est la reddition en rase campagne, encore plus lâche que celle du début de la seconde guerre mondiale, c’est le pétainisme économique. 

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Cela est évident en Europe dite euro zone, là où on voit les peuples se voir imposer de nouveaux modèles sociaux, politiques et même moraux, mais également en Europe non euro zone.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

 Nous avons soutenu depuis longtemps, très longtemps, que la Suisse commettait une erreur colossale en laissant ses méga banques s’engager sur la voie de la mondialisation voulue par les Etats Unis. Les banques suisses n’ont pas résisté aux attraits fallacieux de la mondialisation sous la houlette américaine, à l’argent facile du recyclage des déficits américains; elles n’ont pas résisté aux appâts/pièges de l’ogre dévoreur de crédit que sont les USA. Elles y ont laissé leur âme.

Si ce n’était que la leur, ce ne serait pas trop gênant. Après tout fait, chacun fait ce qu’il veut, tant que ce sont ses affaires et sa liberté qui sont seules en jeu.

Hélas, en l’occurrence, compte tenu de l’existence du risque, la finance engage autre chose et d’autres entités que celles qui apparaissent superficiellement. La finance et la Banque engagent toutes, absolument toutes les institutions d’un pays car une nation est responsable de ses banques.

 

Les méga banques suisses comme les françaises et les allemandes ont gagé tout leur pays, tout leur peuple, tout ce qui ne leur appartenait pas. La monnaie bien sûr, la sécurité des dépôts, la sécurité fiscale, la sécurité juridique et même la sécurité personnelle, celle des individus. 

Ce qui n’est pas compris, ce qui n’a pas été compris, c’est que la finance est un syndrome envahissant. 

Elle concentre tout ce qui fait spécificité d’une communauté. Pour gagner trois francs et six sous, les banques ont accepté de s’intégrer, de devenir dépendantes d’un système entièrement dominé par les Américains. 

Elles ont accepté la dépendance sous tous les aspects dont, entre autres, les fiscaux, juridiques, techniques, même les aspects théoriques et philosophiques. 

Ce qui paraissait limité devient total; on croyait n’y laisser que le bras ou la main, la finance s’empare de tout.

 

Ce que ni la finance, ni les gouvernements, n’ont compris en 1971, puis au début des années 80, c’est que le projet américain était produit par la faiblesse -préserver le stock d’or et éviter de se faire drainer-  mais qu’il était instrument d’un impérialisme total, d’une dictature. Quelle est la liberté d’un pays si sa monnaie, ses réserves, ses banques, peuvent être confisquées d’un coup de clavier d’ordinateur, l’Iran en fait l’expérience. La Chine l’a compris. Quelle est la liberté et l’autonomie d’un pays dont les banques ont un besoin vital d’accéder au refinancement en dollars, refinancement dont la clef est détenue par les Américains. Quelle est la liberté, la marge de manœuvre politique, d’un pays dont les mouvements financiers et même l’or, sont à la discrétion des Américains? 

Source: Atyant Capital

Nous avons écrit, en son temps, que les Etats-Unis voulaient un dollar–roi. Nous avons expliqué que cela ne signifiait nullement qu’ils le voulaient sain, ferme et cher! Non, un dollar-roi, c’est un dollar qui, ayant éliminé toutes les alternatives, ayant pris le contrôle du système bancaire mondial par le biais du refinancement, du clearing, de la législation, de la réglementation et de l’espionnage informatique, transforme tous les autres en vassaux, en attendant de les transformer s’ils sont récalcitrants, en serfs. Ou on joue avec et on accepte d’être tenu en coupe par la bourgeoisie domestique klepto/compradore ou bien, on devient paria, mis hors du système mondial. Un dollar-roi est un dollar qui donne aux autorités américaines la possibilité de dicter leur loi. Nous y sommes. 

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Les pays comme la Suisse ou la France n’ont pas fini de boire la coupe jusqu’à la lie. En France, c’est déjà bien entamé. Les choses peuvent accélérer car la France est en quelque sorte en équilibre sur un fil ; quand on est dans cette situation, tout imprévu peut être fatal. On sait que quand la déconfiture commence, les chiffres deviennent vertigineux. Telle masse de dettes que l’on croyait de 100 devient mille, tel trou que l’on estimait par milliards se transforme en trillions. 

La France est déjà laminée, cela fait des dizaines d’années qu’elle vit sur son capital, alors que le capital neuf qu’elle crée n’habite pas la France. C’est fou le mal que l’on a à mettre en l’air un pays riche disait un ennemi de la France, mais on y est presque. 

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La Suisse est sur la pente, elle n’en a pas encore pris conscience tant on la juge par défaut. La  Suisse fait bonne figure en regard de l’Italie, de la France, etc., mais c’est parce que la comparaison est biaisée. On devrait juger la Suisse par rapport à elle-même, par rapport à ses potentialités, pas par rapport à ses voisins malades de la peste. 

Peu à peu, la Suisse va se banaliser, perdre sa spécificité, l’espace d’une génération peut-être, pas demain bien sûr. L’étranger va imposer son marché mondial, ses valeurs moyennes, sa concurrence. Le cheval de Troie, c’est la finance bien sûr. 

Tout en découle. La courroie de transmission des valeurs moyennes mondiales va toucher les taux d’intérêt, les prix à la consommation, les salaires, la fiscalité, et le plus dur à avaler, ce sera l’agriculture. Fondement de la particularité du pays, fondement de son équilibre social. 

Le surproduit Suisse va peu à peu se contracter, la rente financière va disparaitre et il est évident que personne n’a cherché à évaluer quelle était l’importance de la rente financière dont bénéficie l’économie, le niveau des taux. Personne n’a chiffré son incidence sur le niveau et l’attrait du Franc.

Qui a envisagé la déstabilisation de l’hypothécaire dont la masse est colossale? 

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L’accord entre la Suisse et les Etats-Unis dans le cadre du conflit fiscal est « unilatéral », juge Christophe Darbellay. De la pure arrogance impérialiste venue de l’autre côté de l’Atlantique », résume le Valaisan le président du PDC suisse dans une interview à la « NZZ am Sonntag ».

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Alors que sa situation est encore enviable et qu’elle dispose d’atouts dans les relations internationales, la Suisse est déjà obligée de céder, de passer sous les fourches caudines des Etats-Unis, que sera-ce quand elle sera faible ? Quand sa société civile sera divisée, quand le corps social aura perdu sa résistance?

BRUNO BERTEZ Le Dimanche 2 Juin 2013

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7 réponses »

  1. Dans la série tout va très bien Madame la Marquise….par Bruno Bertez

    Il faut, il faut, il faut que l’on vous dise que la bulle a perdu un peu d’air la semaine dernière.

    Le marché phare mondial, illustré par le S&P 500 a perdu 1,1% sous la conduite des utilities.

    Les taux longs ont fortement monté, le dix ans américain est passé a 2,23 pour terminer à 2,13%.

    Les primes de risk se sont tendues, sur tout le high yield. Les capitaux sortent des fonds high yield et des fonds de bonds émergents. Les marchés obligataires et le devises des émergents tanguent.

    Les taux hypothécaires sont en forte hausse aux USA.

    Les matières premières sont à la vente.

    Pourquoi?

    Parce que les marchés ont subi une bouffée de deleveraging, une bouffée de crainte que l’on entre dans une phase de réduction progressive du Quantitative Easing américain.

    On est dans le paradoxe, cynique en apparence que les bonnes nouvelles font baisser les marchés parce qu’elles incitent à anticiper la fin ou la réduction des largesses monétaires US.

    On baisse sur les bonnes nouvelles, on monte sur les mauvaises. C’est un peu diffèrent de ce qui se passait les semaines précédentes ou l’on montait sur toute nouvelle, bonne ou mauvaise. Les semaines précédentes, on prenait en compte le déluge de liquidités japonaises et cela masquait tout le reste. Ici on est donc plus sélectif, ce qui signifie que la tendance haussière est moins assurée.

    Notre sentiment: on gère, on pilote les anticipations, on teste pour pouvoir un jour, si c’est possible commencer à envisager de réduire les QE. On remet un peu d’incertitude dans un marché qui était devenu trop à sens unique.

    L’intervention de Paul Volcker devant le New York Economic Club la semaine dernière, le 29 Mai, n’est pas passé inaperçue des initiés. Il a été très sévère pour Bernanke et sa politique irresponsable.

    Il récuse l’idée du double mandat(dual mandate) et pense que c’est la Bundesbank Allemande qui a raison de s’en tenir à sa mission traditionnelle: « Une banque centrale est en charge de la monnaie et sa responsabilité c’est la stabilité de la monnaie »…

    Il note que la Fed agit comme le plus grand intermédiaire financier du monde et que le désengagement sera long et complexe. « C’est un terrible chalenge » dit-il. Il ajoute que les effets bénéfiques de la monétisation de la dette publique et de la dette privée apparaissent limités, et qu’en plus ils se réduisent au fil du temps.

    Il ne doute pas des compétences de Bernanke – il n’est pas comme nous donc- mais il se pose des questions sur sa capacité de jugement, son leadership, et en fait il se demande s’ il est bien structuré ? S’ il a une charpente! « La conviction pour agir en face d’une opposition politique et dans le cadre d’un débat important sont essentiel pour un patron de Banque Centrale, cela doit être ancré dans son ADN »- Mon dieu qu’en termes alambiqués ces choses là sont dites. Il ajoute, sévère:  » Ce ne sont pas des qualités que l’on apprend dans les livres, les modèles économiques, les régressions mathématiques sont là de peu de secours ». En fait Volcker éreinte Bernanke tout juste poliment.

    Volcker pense qu’il faut du jugement – Ce que Bernanke n’a pas- , qu’il faut se référer à l’histoire et savoir agir avant que les déséquilibres et les risques ne soient enracinés. Le wait and see actuel est dangereux, pour parler clairement.

    Il fait un dégagement sur la nécessité de la vraie crédibilité, pour la Fed,  » L’indépendance ne doit pas se résumer à un slogan »- et pan sur le bec- . En clair Volcker pense que Bernanke est sous la coupe du Trésor et du Gouvernement.

    Pour terminer, Volcker fait une charge contre le dual mandate, pour lui c’’est de la politique, pas du travail de banque centrale . « Il est de mode de parler de dual mandate, inflation et emploi, mais que ce soit à la mode ou non , je trouve que le, ce dual mandate est confus et tend à rendre toute analyse illusoire. le trade off entre inflation et emploi a été réfuté non seulement par de grands prix Nobel d’économie, mais aussi par l’expérience ». La charge contre Bernake est sévère, voire sans complaisance et pitié, puisque Volcker soutient la conception de la Bundesbank sur ce point, contre celle de Bernanke.

    Pour terminer et vous faire réfléchir, vous, et les simplets qui gouvernent la France:

    « La Fed n’a qu’un instrument à sa disposition, la gestion de l’offre de monnaie et de la liquidité, si on lui demande trop, par exemple d’accommoder des politiques fiscales bancales ou par exemple compenser des déséquilibres structurels , ou par exemple de tenter la quadrature du cercle de la stabilité et du plein emploi, , alors elle ne peut qu’ échouer. »

    Bref la Banque Centrale qui essaie de faire autre chose que ce qu’elle peut faire, risque d’échouer dans sa mission principale: la stabilité de la monnaie.

    A noter que dans son analyse, Volcker se préoccupe de la stabilité financière au sens large:

    « La stabilité doit aller au-delà de celle des prix des marchandises et des services, il faut assurer la stabilité des marchés et des institutions financières, je crains que l’on perde , collectivement de vue l’importance de la stabilité et de la robustesse des institutions et des banques » Et repan sur le bec de ceux qui gouvernent de bulles en bulles et prétendent ensuite tout manipuler  » pour nettoyer ».

    Toute l’intervention de Volcker est passionnante, c’est une analyse et une vision prémonitoire fondée sur la vraie compétence, l’expérience , la sagesse.

  2. Les peuples ont toujours le dernier mot et s’imposeront , il faut juste laisser le temps au temps. J’ai n’ai aucun doute là dessus.

    • @Amorgos

      Bravo pour votre optimisme.

      Les peuples ont souvent, mais pas toujours le dernier mot, mais c’est parce qu’il y a des gens courageux, clairvoyants qui les guident pour avoir ce dernier mot.

      Faute de chefs et d’élites avisés les peuples ont été conduits à la ruine et à l’abattoir. Voila ce que dit l’histoire.

      Votre formulation laisse à penser que c’est par un miracle tombé du ciel que les peuples s’en sortent! Non c’est par l’effort , la lutte , la résistance, le sacrifice.

      L’avenir ne se devine pas il se construit et c’est parce qu’il y a des gens qui le construisent que l’on peut tenter d’être optimiste.

      La première des étapes pour résister est de comprendre .

      • Bien sûr, et le premier pouvoir à briser, ce sont les médias asservis, vrai pouvoir décérébré, et carrefour incontournable pour remodeler et fédérer les opinions. Ils restent à inventer et à rebâtir, les torchons propagandistes ( L—–e.fr, L——–n.fr, L——o.fr les premiers !) sont à brûler. Cette lutte passe avant celle des politiciens corrompus et achetés et des financiers ‘court termites’.

  3. Attention, actuellement le système fait en sorte de nous sortir 50 faux prophètes qui prétendent combattre la bête financière mais le but du jeu est de ne pas reconnaitre lequel est le vrai prophète qui nous sortira de la mouise et les abattra.
    Un peu comme si les romains, au lieu de crucifier Jésus, avaient payé 50 acteurs se déclarant tous fils de Dieu et contre les excès des élites alors qu’en vérité ils bossent pour eux. Et du coup, Jésus aurait eu derrière lieu seulement un cinquantième de la population et aurait été enterré par l’histoire.
    Et pour l’instant, le peuple n’a pas trouvé de solution face à cette technique de dispersion des opposants au pouvoir.

  4. Vendredi 7 juin 2013 :

    Le déficit de l’Etat français s’est creusé de 6,9 milliards d’euros au 30 avril sur un an, en raison d’une série de dépenses européennes exceptionnelles mais aussi de la « faiblesse des rentrées fiscales » due à la crise, a annoncé vendredi le ministère du Budget.

    L’écart s’explique, selon Bercy, par le contrecoup d’une recette exceptionnelle perçue début 2012 en échange de l’attribution des licences de téléphonie mobile 4G (2,6 milliards) ainsi que deux dépenses réalisées début 2013 : augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (1,6 milliard) et dotation au Mécanisme européen de stabilité, le fonds de secours de la zone euro (3,3 milliards).

    Source : boursorama.fr

    Au total, le capital du Mécanisme européen de stabilité doit être de 80 milliards d’euros. Pour sa part, la France doit doter le Mécanisme européen de stabilité de 16,304 milliards d’euros.

    Lisez cette petite phrase, au détour d’un article du site LE FIGARO :

    Au même moment, les engagements pris par la France aux différents fonds de sauvetage de la zone euro ont alourdi de 187 milliards son passif hors bilan.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/05/28/20002-20130528ARTFIG00604-ces-3090-milliards-de-dette-virtuelle.php

    Les engagements de la France aux fonds de sauvetage de la zone euro ont atteint 187 milliards d’euros.

    Et tout ça en pariant sur le fait que la Grèce va rembourser sa dette, que l’Irlande va rembourser sa dette, que le Portugal va rembourser sa dette, que l’Espagne va rembourser sa dette, que Chypre va rembourser sa dette, etc.

    Malheureusement, c’est un pari perdu.

    Les pays européens en faillite seront incapables de rembourser leur dette.

    Et la France perdra ces 187 milliards d’euros.

    Contribuables français, préparez-vous à payer.

  5. Lundi 10 juin 2013 :

    Grèce : le PIB en repli de 5,6 % à fin mars (deuxième estimation).

    Le PIB de la Grèce s’est replié de 5,6 % au premier trimestre 2013 sur un an, selon des données révisées publiées par le service des statistiques (Elstat). Les premières estimations faisaient état d’une baisse de 5,3 %.

    Au premier trimestre 2012, l’activité de la Grèce avait reculé de 6,7 %.

    Italie / PIB T1: recul plus fort qu’attendu (- 0,6%) (2e estimation).

    Le Produit intérieur brut de l’Italie a reculé de 0,6% au 1er trimestre 2013 par rapport au précédent, a indiqué lundi l’institut des statistiques Istat, qui corrige ainsi une première estimation faisant état d’un recul de 0,5%.

    Sur un an, le recul du PIB du 1er trimestre 2013 a également été revu en baisse, à – 2,4% (contre une estimation provisoire de – 2,3%), selon Istat.

    http://www.romandie.com/news/n/ItaliePIB_T1_recul_plus_fort_qu_attendu__06_2e_estimation38100620131139.asp

    Premier trimestre 2013 :

    Pourcentage de variation du PIB par rapport au même trimestre de l’année précédente :

    Allemagne : – 0,3 %.
    France : – 0,4 %.
    Belgique : – 0,5 %.
    Pays-Bas : – 1,3 %.
    Finlande : – 2 %.
    Espagne : – 2 %.
    Italie : – 2,4 %.
    Slovénie : – 3,3 %.
    Portugal : – 4 %.
    Chypre : – 4,1 %.
    Grèce : – 5,6 %.

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