A Chaud!!!!!

L’Edito du Mardi 10 Décembre 2013: Les Français désemparés; l’étrange Europe de la Collaboration Par Bruno Bertez

L’Edito du Mardi 10 Décembre 2013: Les Français désemparés;  l’étrange Europe de la Collaboration Par Bruno Bertez

Le grand penseur politique américain George W. Bush a dit un jour : « Il y une chose sur laquelle nous pouvons tous être d’accord, le passé c’est le passé. »; « I think we all agree the past is over ». Nous, nous pensons que le passé n’est jamais passé, qu’il survit et se prolonge dans le présent, qu’il le traverse.

Nous soutenons qu’il n’y a pas de rupture en histoire, que la page n’est jamais tournée. Que les problèmes du passé qui n’ont pas été résolus reviennent nous hanter. Ce qui n’est pas dépassé, assimilé, clarifié, ce qui reste refoulé, continue d’exercer son poids  et sa menace. On répète toujours ce qui a échoué, dit le psychanalyste. C’est parce que l’on échoue à posséder l’autre que se reproduit le désir de lui faire l’amour. L’échec est le moteur de la répétition.

 Le sens commun est pessimiste. Les Français n’ont pas confiance dans leur gouvernement, dans les oppositions politiques dites de gouvernement.  Ils préfèrent se battre seuls dans les rues plutôt que de suivre les syndicats et organisations professionnelles qui ne les mènent nulle part. Le désaveu est plus que majoritaire, il est quasi général. Les médias, les élites, sont déconsidérés, il semble ne plus y avoir de guide ou de courroie de transmission, plus de corps intermédiaires. Tout cela, on le lit dans les sondages. Mais ce qui frappe, c’est que les résultats des sondages sont encore bien policés, bien modérés,  bien en deca de ce que l’on recueille quand on vit avec le peuple, dans le peuple. Les Français déclarent à plus de 70% être pessimistes pour leur avenir et celui de leurs enfants, ils sont à peu près aussi nombreux à désapprouver l’action du gouvernement en place et du Président.

Quand vous discutez avec eux, l’une des questions qui revient le plus souvent, c’est: que faire?  De même, la réponse qui suit presque immanquablement, c’est: « il n’y a rien à faire ». Personne ne croit qu’un changement d’hommes modifiera en quoi que soit la situation, personne ne rêve d’un renversement de majorité politique qui mettrait en place de nouvelles orientations. Si on évoque Sarkozy par exemple, c’est en négatif, par défaut, à cause du repoussoir que constitue Hollande. Nulle adhésion, nul espoir dans cette évocation d’une revanche.

Le gouvernement et sa majorité sont conscients de la dégradation du moral et des sentiments des Français, mais ils se trompent quand ils croient que la « chienlit », selon l’expression ignoble de Gattaz, peut déboucher sur une situation prérévolutionnaire. Pour faire la révolution, il faut croire en quelque chose, être capable de faire une union autour de quelque chose, il faut des emblèmes, des leaders.

Nous n’entendons jamais évoquer la possibilité d’une révolution chez les gens du peuple, c’est une invention de journalistes intoxiqués par les manipulateurs qui sont les conseils des pouvoirs. Une invention pour faire peur, donc pour mater. L’idée de révolution est absente des discours et revendications et des projets. Même la Liberté en tant que thème ou horizon de l’action ne fait pas recette et il est clair que la réapparition des gens comme Madelin, par exemple, ne suscite aucun enthousiasme.  Madelin est seul dans le désert.

Le libéralisme économique a été tellement décrié que les gens mélangent tout et le mettent dans le même sac que les libertés individuelles, le sac poubelle. De toute façon, on a réussi, en France, à diviser, sur cette question même de liberté ou de libertés. On a implanté cette idée que la liberté, c’est selon, c’est relatif, et que la liberté dont parlent les uns n’est pas celle des autres. Mieux, on a réussi à faire croire que la liberté, c’est généralement celle d’exploiter son prochain, ce qui explique que l’on trouve peu de gens pour la défendre ou la reconquérir. Diviser sur la liberté, c’est se donner les moyens d’asservir tout le monde.

Quand on gratte, quand on insiste pour aller au-delà du psittacisme, cela commence à devenir intéressant car il devient possible d’entendre des choses que la bien-pensance politique refoule.

On nous dit souvent, tout cela finira mal, par une guerre. Vous l’avez certainement entendu, vous aussi. Les plus évolués, ceux qui devinent l’utilité de la fonction destructrice des guerres, vous disent: « cela remettra les compteurs à zéro », « cela détruira tout, les usines, tout ce qu’il y a en  trop, c’est le seul moyen de faire baisser le chômage ». Les gens retiennent de la guerre la fonction de destruction des dettes, de la monnaie, des capitaux excédentaires, de la main d’œuvre que l’on ne peut employer, etc. Ils retiennent aussi le fait que, sur le plan des idées, la guerre fait revenir aux choses essentielles, elle stoppe les dérives sociétales, les excès de jouissance, les luxures et laxismes. La guerre fait revenir sur terre.  C’est un autre aspect, ce n’est pas la guerre dans sa fonction de destruction et de remise à zéro des compteurs, c’est la guerre dans sa fonction de correction de l’excès de laisser-aller et du trop-plein de jouissance immorale. Cette allusion à la guerre, au lieu de l’écarter, nous avons, au contraire, voulu la creuser.

La propagande distillée dès l’école sur les interprétations de la Seconde Guerre Mondiale occulte l’originalité et donc la fonction de la dernière guerre. Les livres, les films et les Maîtres se gardent bien de faire ressortir les vraies conditions dans laquelle la guerre est intervenue. Rien que mettre à jour ces conditions serait révolutionnaire. Si on osait dire que la seconde guerre mondiale a été produite, au sens matériel de production, par la crise de 1929, par la destruction des classes moyennes, par le bouleversement et la menace bolchéviques, on passerait pour un illuminé. C’est pourtant notre conviction et celle de plus en plus d’historiens au fur et à mesure que les archives deviennent disponibles. Les intentions et calculs s’éclairent. Tiens, au passage, lisez Marc Bloch, « L’Etrange Défaite », publié en 1946, mais écrit en 41. Et pourtant, lui n’avait pas encore accès aux archives.

La crise de 1929 a plongé dans la misère, le chômage et la régression, l’affrontement social et ensuite vers la répression historique de Novembre 38… Il faut rappeler, car cela donne un goût de déjà vu les mesures de Paul Reynaud.  Pour aider à la compréhension, nous vous conseillons de transposer et de remplacer l’argument de la guerre qui prévalait ailleurs, à l’argument utilisé actuellement, celui de la Crise. Le retour à la surexploitation en 1938 avait pour prétexte la guerre qui menaçait ; le retour à la surexploitation en 2012 et 2013 a pour prétexte la Crise. Les décrets-lois de Paul Reynaud en 1938 prévoyaient l’abolition de la semaine de 40 heures et le passage à 48, le  rétablissement de la rémunération au rendement, la  réduction du taux des heures supplémentaires, l’augmentation des impôts sur les salaires et la consommation.  Elles semblent étrangement actuelles, vous ne trouvez pas. Comme toutes les crises, elle a mis en péril l’ordre social, menacé les ultra-riches, attisé les luttes sociales et suscité les répressions. Les haines à l’intérieur d’un même pays.

Ce n’est pas un hasard si les classes possédantes, se sentant menacées ont, peu à peu, tourné les yeux ailleurs. Vers  l’Ordre qu’Hitler était en train de restaurer en Allemagne. L’un des thèmes majeurs de cette époque était celui du Français paresseux, désordonné, désobéissant, ne respectant ni l’autorité, ni le patron. On comprend, en sens inverse, la fascination des élites dominantes pour l’Ordre, l’efficacité, la discipline allemande.

Il y a eu à cette époque une double fascination pour l’Allemagne.

D’abord, une fascination technique en quelque sorte « devant la qualité du travail allemand, la propreté, les équipements et les conditions de travail, le salaire au rendement… tout est mis en œuvre pour protéger, encourager et protéger le travailleur allemand… le travail  en  Allemagne est  honoré et respecté… le moins que l’on puisse dire, c’est que la comparaison est humiliante pour nous (français)… depuis qu’en France la notion de travail a été bafouée… notre impression est qu’en Allemagne l’autorité patronale est absolue, sous le contrôle d’une organisation judicieuse, et que l’effort, le risque et l’intelligence sont toujours récompensés.» Ceci est le compte rendu du voyage d’un dirigeant de l’organisation patronale française en Allemagne en 1941.

Ensuite, une fascination morbide, honteuse, qui débouchait, sous diverses formes, sur la haine de l’autre, considéré comme responsable de la déchéance. Haine du prolétaire, du syndicat, du bolcho, du juif, qui incarnaient à la fois le progressisme, l’argent et l’apatride, l’Autre.

Sous cet aspect, la fascination s’est trouvée faite d’un mélange de désir de punition, de vengeance, de mise au pas. Grâce à la guerre, on allait, on pouvait réaliser ce que l’on n’avait pas réussi à faire en temps de paix, normaliser, faire obéir, voire écraser. La Collaboration de certaines classes, qu’elle ait revêtue la forme passive ou la forme active, s’explique par ce désir secret de revanche, ce désir de donner une leçon, de se protéger. Pas besoin de chercher des références conspirationnistes, les procès d’après-guerre l’ont démontré publiquement.

 Nous avons écrit, régulièrement depuis 2008/2009, que la crise, dans sa forme évoluée, mutante,  deviendrait crise de l’ordre social, des valeurs, des théories, et que son enjeu était de savoir qui allait payer, quelles couches sociales allaient trinquer. Allaient être laminées. C’est en ce sens qu’il y a quelque temps, nous avons, dans un article scandaleux, parlé de la fascination pour le Modèle Allemand à l’occasion du débat sur la compétitivité française. 

Le Modèle Allemand en 2013 comme dans les années 30, après 36, comme en 39-41, est ce qui permet aux dominants de faire payer le prix de la crise à ceux qui en sont le moins responsables. L’imposition du  Modèle Allemand, c’est la continuité retrouvée de l’Histoire qui, cette  fois, se déroule pacifiquement alors que, dans les années 30, elle s’était déroulée de façon sanglante. Les armes sont remplacées par l’insidieuse propagande et la maîtrise des consciences.

Cela a toujours été, après conversations avec les élites politiques et économiques de notre pays, quand nous étions patron de journaux,  notre interprétation de la volonté forcenée de faire l’Europe: il s’agissait de forcer la France et les Français à se plier, par l’économie et la monnaie, à la discipline allemande. Faire l’Europe était inspiré, pour beaucoup, par la peur de l’instabilité française.  C’est la conception de l’Europe comme garde-fou. Museler les forces sociales de contestation.  A partir de 36, « l’Apaisement », l’esprit pacifiste, s’alimentaient de ce secret ressort: utiliser la Révolution Allemande, le Nouvel Ordre, comme un rempart contre le bolchevisme, donc pouvoir ainsi, tranquillement, faire payer le prix de la crise et de la Grande Dépression aux classes moyennes et laborieuses.

En clair et aussi choquant que cela puisse paraitre, le rêve  européen, pour certaines classes sociales  supérieures, privilégiées que nous épinglons sous le nom de « dominants »,  l’Europe, c’est la liquidation de la spécificité française,  de sa part d’esprit latin, de son indiscipline, de sa contestation de l’autorité, bref la liquidation  de l’héritage des luttes nationales et  sociales. C’est la liquidation  des bonus qu’il a fallu accorder au peuple pour qu’il se tienne tranquille. L’Europe, dans notre terrible et pessimiste conception, c’est une liquidation et une régression qui sont vendues comme progrès.

Environ 125 millions d’Européens sont menacés de pauvreté

 (Boursier.com) — Près de 125 millions de personnes – soit un quart de la population européenne – étaient menacées par la pauvreté en 2012, d’après un rapport d’Eurostat. L’office statistique précise que ces personnes sont confrontées au moins à un risque de pauvreté, une situation de privation matérielle sévère, ou vivent dans des ménages à très faible intensité de travail.

Les populations les plus menacées vivent en Bulgarie (49%), en Roumanie (42%), en Lettonie (37%) ainsi qu’en Grèce (35%), et les plus faibles aux Pays-Bas et en République tchèque (15% chacun), en Finlande (17%), en Suède et au Luxembourg (18% chacun).

Dans le détail, Eurostat indique que les taux de risque de pauvreté les plus élevés se situent en Grèce et en Roumanie, à 23% chacun, devant l’Espagne (22%) et la Bulgarie et la Croatie (21%). A l’inverse, les taux les plus bas sont observés en République tchèque et aux Pays-Bas (10%). Les risques de privation matérielle sévère concernent 10% de la population de l’UE, en particulier en Bulgarie et en Roumanie. L’indicateur de l’intensité du travail montre également que 10% des Européens sont concernés.

La véritable mesure de la pauvreté se fait par le recensement des personnes ayant besoin d’une aide alimentaire.

GRÈCE Le pays le plus touché

La Fédération internationale des Croix-Rouge rappelle dans une étude publiée en novembre que la Grèce a été le pays le plus touché par la crise dans l’Union européenne. L’insécurité alimentaire dans certaines régions dépasse 60% de la population, mais on n’a pas de chiffres pour l’ensemble du pays ayant le taux de chômage le plus élevé de l’UE, avec 27%.

ESPAGNE Cantines scolaires ouvertes même pendant les vacances

En Espagne, près de 22% des 47 millions d’habitants vivent actuellement sous le seuil de pauvreté. Dans un rapport, l’association caritative catholique Caritas précise avoir nourri, l’année passée, près d’un million d’Espagnols affamés, soit deux fois plus qu’en 2008. Quant à la Croix-Rouge, elle révèle avoir distribué de l’aide alimentaire à 1,2 million d’habitants en 2012 contre 0,5 million en 2009. Les gens qui fouillent les poubelles sont tellement nombreux que celles de certains supermarchés sont fermées à clé pour éviter que les déchets soient ensuite éparpillés. Le pays a aussi été choqué d’apprendre que des dizaines d’écoles sont restées ouvertes durant les vacances d’été afin que des milliers d’enfants puissent recevoir au moins un repas complet quotidiennement à la cantine scolaire.

ITALIE La Croix-Rouge sur les dents

Parmi les pays où la sécurité alimentaire est la plus menacée, on trouve aussi la Péninsule. Avant 2012, la Croix-Rouge italienne ne distribuait pas d’aide alimentaire, mais, cette année-là, elle a dû nourrir plus de 378 000 habitants, et les chiffres de 2013 risquent d’être pires encore, en raison du chômage qui ne cesse d’augmenter.

FRANCE Les Restos du Cœur

En France, plus de 9 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté dont 4 millions viennent chercher de l’aide auprès des associations d’aide alimentaire, parmi lesquelles les Restos du Cœur.  

En ce sens, le lien que certains ont tracé, pour les besoins de la propagande, entre faire l’Europe et faire la paix est intéressant à condition d’être explicité. On dit souvent faire l’Europe, c’est empêcher le retour de la guerre. Faire l’Europe sous le Modèle Allemand, sous l’hégémonie allemande,  économise le besoin d’une guerre!  Cela est vrai, mais pas au sens où on voudrait le faire croire. Faire l’Europe évite la guerre intérieure. Au lieu que ce soit sous la botte de l’armée allemande que les ultra-riches mettent la France au pas, c’est sous les oukases complémentaires et complices de la finance kleptocratique, de la Banque  Centrale, de la Banque en général,  de la Commission Européenne, de la Nomenklatura politique, des fonctionnaires mondialistes,  de  l’élite publicitaire,  médiatique… que cela se fait; c’est sous le rouleau compresseur d’une coalition/collusion multiforme que le peuple est repris en mains. Réfléchissez à ce que représente sous cet aspect l’opposition Nord-Sud en Europe et son analogie avec le découpage politique. Ce n’est pas un hasard si, là où il faut liquider le plus de « conquêtes sociales », c’est là où les vraies gauches, en particulier communistes, étaient les plus puissantes.

Nous soutenons que le bizarre consensus européen, ce consensus contre nature, contre-culture, masochiste, tire son origine de ce que nous décrivons ci-dessus. La continuité d’une part et la répétition d’autre part, de l’Histoire.

Objectivement, la France  n’a rien gagné de l’expérience  européenne, si ce n’est croissance faible, régression, chômage, endettement colossal et dépendance de l’étranger, pour maintenir son niveau de vie. Dépendance à l’égard « du bourreau encore un instant » de la dette. Il faut y ajouter, perte de rang, abandon de souveraineté, humiliation. Encore maintenant, l’austérité imposée force à sacrifier l’avenir, l’investissement, l’éducation, au profit du présent récupéré par le sécuritaire qui fait tenir tranquille.

Pourtant, les Français continuent d’être encore en majorité favorables à l’idée de la construction européenne. Contre leur intérêt.

L’écheveau des causes entremêlées est complexe. Nous ne l’analyserons pas maintenant. Parmi ces causes, il y a, pour nous, la prégnance pétainiste, le renoncement, la fatigue historique d’un peuple qui ne veut et ne peut plus relever les défis de l’indépendance. D’un peuple qui s’est réfugié dans le déclamatoire. Ce que nous voulons dire, c’est que là aussi, il y a continuité de l’histoire. De la même façon que l’on a soutenu Pétain qui a ouvert la porte à la domination belliqueuse allemande sous toutes ses formes, économiques, financières, sociales et même culturelles, on soutient encore l’hégémonie pacifique  allemande. Cela a au moins le mérite de permettre de faire l’économie d’une guerre. La construction de l’Europe telle qu’elle est conçue maintenant, non démocratique, c’est la répétition de la Collaboration passée à la machine à laver de l’oubli. Comme le dit Jean Ferrat, « le sang sèche vite en entrant dans l’histoire », la mémoire est courte.

Nous disons plus haut que les Français restent favorables à l’idée Européenne, mais il faut reconnaître que l’unanimité n’est plus aussi parfaite. Car le Modèle Allemand a un concurrent, le modèle anglo-saxon. La France est non seulement intégrée à l’Europe, mais également au monde global. Et cette double intégration brouille les analyses. Crée des contradictions et produit des forces antagoniques.  La partie archaïque reste fascinée par l’Allemagne, par son modèle industriel,  social, sa spécificité, son ancrage, tandis que la partie la plus moderne tourne les yeux vers les Etats-Unis et leurs alliés. Tant dans son approche de la gestion de la crise que dans sa culture, l’Amérique s’oppose à l’Allemagne. Ce sont deux modèles conflictuels.

BRUNO BERTEZ Le Mardi 10 Décembre 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

EDITO PRECEDENT: L’Edito du Mardi 3 Décembre 2013:  Marchés financiers, S&P500-  Cette fois, c’est différent! Non il n’y pas de bulle! Par Bruno Bertez

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SUR LE FRONT: REVUE DE PRESSE (Source et Remerciements Maitre Confucius)  

FRANCE:. Prof libérales contestent…2 quinquennats pour la réforme fiscale

http://www.atlantico.fr/pepites/professions-liberales-asphyxies-denoncent-tour-hausses-impots-920859.html

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203176365801-deux-quinquennats-pour-la-reforme-fiscale-selon-jean-marc-ayrault-635641.php 

FRANCE:…jusqu’à quand les amortisseurs sociaux vont-ils tenir?…les fins de droit explosent

http://www.atlantico.fr/decryptage/croissance-frele-voire-recession-en-2014-combien-temps-filets-protection-publics-et-prives-francais-pourront-encore-tenir-918109.html

http://www.atlantico.fr/decryptage/explosion-travail-au-noir-black-est-en-train-devenir-dernier-amortisseur-social-france-francois-taquet-gilles-saint-paul-919757.html

http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/12/06/09005-20131206ARTFIG00306-plus-d-un-million-de-chomeurs-en-fin-de-droits-en-2013.php

FRANCE:…primes de noël du gouvernement…1 million de bénéficiaires aux resto du coeur

http://www.wikistrike.com/article-plus-de-20-millions-d-euros-de-primes-de-noel-pour-le-gouvernement-121484398.html

http://www.journalisme.sciences-po.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=2242&Itemid=1

SOCIETE:….tombola pour les jeux…place en fac…travail…et après?

http://www.boursier.com/actualites/economie/la-francaise-des-jeux-redecouvre-la-tombola-22301.html

http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/quand-la-fac-prefere-le-hasard-au-merite-2904/

http://www.francetvinfo.fr/espagne-loterie-a-l-emploi_415997.html 

FRANCE:…espionnage pour tous

http://fr.sott.net/article/18181-La-loi-sur-l-espionnage-en-temps-reel-des-Francais-vient-d-etre-validee

FRANCE:…hausse du cash donc vers une restriction/disparition du cash… »démission Valls » sur les billets de banque?

http://www.atlantico.fr/decryptage/inquietude-banque-france-hausse-nombre-billets-en-circulation-francais-basculent-dans-black-jean-marc-sylvestre-884942.html#lOJ4uddaSSd37fVq.99

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/manuel-valls-demission-la-protestation-sur-billets-de-banque-gagne-la-france_1305756.html 

GRECE:…nouvelles coupes budgétaires 2014…troika gèle 1 milliard de prêt. Montée de l’aube dorée…(= signes de la sortie de la zone euro en 2014?)

http://www.lematin.ch/economie/Le-parlement-grec-adopte-un-budget-de-rigueur/story/23700222

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20131208trib000799806/la-troika-dans-une-impasse-en-grece.html

http://www.liberation.fr/economie/2013/12/07/grece-la-troika-gele-un-pret-d-1-milliard-d-euros_964934

http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite3_1_27/11/2013_529573

GRECE:…troïka dans l’impasse…4e budget d’austérité

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20131208trib000799806/la-troika-dans-une-impasse-en-grece.html

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20131207trib000799778/la-grece-va-voter-son-quatrieme-budget-de-rigueur.html 

GRECE:…commission européenne exige la saisie immobilière des particuliers….vers la privatisation des biens de l’Eglise…30% sans couverture sociale…fronde prof libérales

http://parti-ouvrier-independant.fr/2013/12/09/grece-la-commission-europeenne-exige-la-reprise-des-saisies-des-logements-des-particuliers/

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/12/08/20002-20131208ARTFIG00163-athenes-veut-privatiser-les-biens-de-l-eglise.php

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1755064/2013/12/09/Pres-de-30-des-Grecs-sans-couverture-sociale.dhtml

http://www.atlantico.fr/decryptage/et-maintenant-fronde-professions-liberales%E2%80%A6-toutes-vraies-victimes-inegalites-cotisationsprestations-se-rebellaient-donnerait-qu-921627.html

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203179154343-les-professions-liberales-et-le-mepris-de-l-executif-635787.php 

GRECE:…autoriser les saisies immobilières voulues par la troïka risque de provoquer la guerre civile                         

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/12/09/en-grece-le-moratoire-sur-les-saisies-immobilieres-est-menace_3527730_3234.html

ESPAGNE:..30 milliards de plus pour les banques

http://www.leblogfinance.com/2013/12/espagne-30-milliards-deuros-de-fonds-propres-en-plus-pour-les-banques-grace-a-un-decret-loi.html 

USA:…perte de 10 milliards dans le renflouement de GM

http://www.latimes.com/business/autos/la-fi-hy-gm-bailout-cost-20131209%2c0%2c1973037.story#ixzz2n129EHX9

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20131210trib000800146/le-tresor-us-sort-de-gm-en-essuyant-une-perte-de-10-milliards-de-dollars.html

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0203180438678-gm-le-tresor-americain-sort-avec-10-5-milliards-de-dollars-de-moins-value-635994.php

USA:…surveillance en allumant la webcam en secret

http://www.numerama.com/magazine/27750-le-fbi-peut-activer-la-webcam-en-toute-discretion.html 

USA:…hausse des enfants sdf

http://www.nytimes.com/projects/2013/invisible-child/?smid=tw-nytimes#/?chapt=1 

JAPON:. Retour de la censure d’avant guerre

http://blogs.mediapart.fr/blog/yuki-takahata/071213/avec-la-loi-protegeant-les-secrets-detat-le-japon-retourne-au-regime-dictatorial-davant-guerre

47 réponses »

  1. Le MODÈLE FRANÇAIS n’est suivi par personne de sensé,,,c’est un chassepot, alors que le modèle allemand lui est à jour,,,H & K,,, et le modèle anglo-saxon perdurera aussi longtemps que la capitalisme marchera, car pour longtemps, car aucun autre système n’a marché….

    • Vision quelque peu réductrice et biaisée des choses… Moi je préfère dire que le modèle anglo-saxon ce n’est du capitalisme c’est une financiarisation de l’économie sur le dos des entrepreneurs et producteurs…le modèle allemand c’est du mercantilisme sur le même mode que le japon, une autre façon de faire la guerre !!! Quant au modèle français c’est une chimère visant à faire croire que l’on peut créer de la richesse par le biais de la consommation…

  2. Les Français sont loin d’être ignorants de la réalité oui, mais hélas, ils préfèrent le moindre mal (soumission aux lois du marché allemand, telle que vous les définissez parfaitement dans cet article, encore bravo). C’est pour cela que je pense que les Français ne feront pas de révolution dans les années à venir. Mais Hannah Arendt dit bien que « Politiquement, la faiblesse de l’argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu’ils ont choisi le mal. » Consciemment. Ou pas.

  3. « On répète toujours ce qui a échoué, dit le psychanalyste. C’est parce que l’on échoue à posséder l’autre que se reproduit le désir de lui faire l’amour. L’échec est le moteur de la répétition. »
    Mais là ont est dans le domaine de l’oedipe. Vouloir se détacher de sa mêre patrie et plutot un bon signe dans se cas. Par contre vouloir a tout pri épouser la nation c’est plutot incestueux. En tout cas d’une point de vue psychanalytique.
    Donc mélanger la psychanalyse est la notion de nation ou d’état n’est pas trés approprié.
    Par contre voir dans la répetition sous l’angle de la notion d’obsession serait fort a propos. Sous l’angle de l’obsession, du pouvoir, de l’influence, de la domination, du controle. Mais la se n’est plus la partie feminine du complexe d’oedipe qui intervient mais plutot de la volonté de puissance de nietzsche et de la pulsion de mort cher a freud.
    Se qui risque de se passer en europe me semble identique a se qui c’est passé a la création des états unis, a l’époque l’esclavage était la norme a abattre aujourd’hui c’est la norme a valider. Esclavage de la productivité par la finance et par l’état socialiste.
    Il est vrai que les peuples devrait se tourner vers leurs mére nation plutot que leur pére financier.

    • Ce qui se conçoit de façon lumineuse s’exprime clairement ! il serait donc approprié que vous abandonniez l’ombre pour la lumière !

      • Il me faudrait pour cela pouvoir être autorisé a exposer mes point de vues sans obstruction. Se qui me semble difficile dans certains cas. Je suis dans l’ombre mais ce n’est pas uniquement par volonté personnel mais aussi par obstruction de la lumiére. 🙂 🙂
        Je plaisante, j’aime bien le sarcasme et en générale lorsque l’ont tend la joue j’ais le réfléxe de mettre la claque ou le coup de baton. 🙂 🙂 C’est d’ailleurs surement cette echecs répetitif qui me confine a l’ombre 🙂 🙂

        M’enfin je trouve que vous faites un assez bon travail sur se blog, sinon je ne vous lirais pas. J’apprécie grandement votre angle de vision que je ne trouve pas ailleurs a par chez Sannat du contrarien.

        J’arréte le fayotage, c’est pas vraiment mon truc, même si c’est souvent l’accés a la pseudo lumiére 🙂 🙂 je préfére de loin l’ombre 🙂 🙂

  4. la camionnette europeiste a un moteur explosé , tout fuit de l’interieur , çà cale tous les 10 kms , l’essence il faut emprunter pour en acheter , et pourtant ils sont 17 encore dedans à echauder des solutions impossibles et bientot 28 entassés dans un vehicule pourri . un cerveau lucide et pragmatique sortirait en courant , non , ils sont tous dedans à esperer un miracle . il y en aura pas , c’est impossible,.bonne journée

  5. les problèmes de la france sont moraux:la préférence nationale est considérée comme une hérésie(c’est sidérant!),il y a un refus de base de respecter les lois du pays,la justice est faible et inadaptée(je précise que je ne crois pas en l’extrème droite).s’y ajoutent un développement démographique et économique trop rapides et de mauvaise qualité.l’allemagne ne possède aucun de ces défauts,les usa si!

    • Ce n’est pas un probléme morale, c’est un probléme de propagande, surtout en france. Je m’explique, en france le partie nationaliste est représenté par le FN est comme le FN représente l’ogre, chere a la littératude infantile, le peuple infantin français s’en détourne au profit de l’infantilisme UMPS, rien n’est grave nous controlont nous sommes les péres de la nations. En fait cette UMPS a prostitué la nation, il l’as vendu a crédit, il l’as mise en garanti. Marine le pen est alors inconsciement décrite comme la prostitué de l’orgre. Mais personne n’ose se rebeller contre se pére tyranique qu’est le pouvoir de la finance, celui qui récolte l’argent des impots et des taxes. Il serait tant que le fils, le peuple, a l’image d’oedipe se révolte contre se pére tyranique et qu’il épouse la nation.

      C’est pourquoi je dis que la psychanalyse n’est pas vraiment approprié aux destin des nations et que le probléme morale et de confondre l’oedipe du niveau familliale avec l’oedipe au niveau de la société.
      Il semblerait que se qui est interdit au niveau familiale puisse être recommendé aux niveau de la société. D’ailleurs pour assoir cette analyse la névrose vient de la mére et non du pére. Si la mére nation est mal traité, le fils peuple sera névrosé.

      Je sait c’est pas simple, surtout en quelques phrases. M’enfin j’essaie de faire avec le nombres de caractéres disponible 🙂 🙂

  6. L’ important est encore de vivre dans un pays qui correspond a nos valeurs. L’ Union Europeenne a cela d’ avantageux que chacun est libre de partir s’ installer dans le pays qui lui plait, d’ ou l’ exode massif de Francais vers des pays plus respectueux de la propriete privee et du travail. A partir du moment ou les frontieres sont ouvertes, c’ est « qui veut, peut ! »

    Sans complexe, j’ adhere totalement aux cliches du Francais qui n’ aime pas le travail et qui jalouse la richesse des autres. Ils se verifient tous les jours.

    MAIS, et c’ est important, il y a une excuse. En Allemagne, c’ est facile d’ etre discipline, parce que tout le monde l’ est. Meme les chefs respectent l’ ordre. On respecte les regles et on est justement recompense pour ca. On peut meme gravir les echelons si on le merite.

    En France, qui n’ est rien de plus qu’ un pays latin, celui qui respecte les regles ne sera jamais rien qu’ un pigeon car les chefs n’ ont aucune droiture. Impossible d’ avoir de la bonne volonte, impossible de foncer dans le tas sans se poser de questions.

    C’ est le probleme de la France, de vouloir se prendre pour autre chose qu’ un pays latin. Les deux vrais rivaux d’ Europe sont l’ Allemagne et la Grande-Bretagne.

    Union europeenne ou pas, les pays doivent rester a leur place, et le plus important, c’ est que ce soient les populations qui en decident. Je suis pour la destruction de ce Frankestein civilisationnel, mais ensuite, que les peuples du sud ne jalousent pas ceux du nord.

    • je crois que le problème du français est plus profond que la paresse.le français ne cherche plus a progresser humainement,c.a.d dans sa culture générale ou artistique ou meme spirituelle.ceux qui s’y essayent sont considérés comme marginaux.cela vient de l’école ET des règles de notre société.en gros la france est un pays qui donne une prime a la médiocrité

      • Tout-a-fait d’ accord. Voir l’ article de Charles Gave sur les racines du mal, « La predominance du cretin ».

        • Je nuancerais. La France n’est pas si latine que ça, en fait c’est parce qu’elle est très contrastée qu’il est facile de la diviser en lui faisant croire ensuite qu’elle peut se rassembler sur des valeurs factices visant à installer un pouvoir sans contrôle.

          Un commentaire plus haut rappelais que François Asselineau et son UPR voyait juste sur les visées de l’UE. Asselineau raconte beaucoup de conneries surtout en économie mais il met dans le mille quand il explique pourquoi l’UE pousse à la régionalisation : C’est une forme de destruction des états. On l’a vu avec les bonnets rouges, bien que je soutienne la jacquerie fiscale, je vois bien que derrière un mouvement spontané hors de contrôle des syndicats, des politiques, des associations et de tous ceux qui sont accrédités habituellement à gueuler, des dérives sont possibles.

          Le bon point c’est de voir enfin des ouvriers, chômeurs, petits patrons, professions libérales, employés et cadres mains dans la mains pour dire « ras le bol ». La réponse socialiste est un déversement aveugle et partial de subventions avec un argent que l’état n’a pas. Une pareille gestion clientéliste suscite nécessairement des jalousies au point que je suis prêt à parier que chacun va aller pousser son coup de gueule pour obtenir son chèque. Rien de nouveau en apparence mais un phénomène d’escalade pourrait bien cette fois ci s’emballer compte tenu de la situation inédite et catastrophique que connaît la France sur le plan social et économique…

          C’est là que je rejoins un point mentionné dans l’article, à une nuance près, on n’est pas allé cherché Madelin embaumé à la naphtaline par hasard : La droite sait et a toujours su que sur le plan économique il avait raison et qu’il avait ramé à contre-courant en vain et par conséquent après 10 années de droite socialiste, l’échec cinglant d’Hollande désormais, et que tous les sujets économiques sur la table actuellement avaient été pointé du doigt par Madelin en 2002 déjà, c’était la moindre des choses de la part d’éditorialistes scrupuleux que de lui tendre un micro… Seulement je reconnais que penser que les jacqueries fiscales trouvent actuellement comme slogan commun « laissez-nous faire » est très idéaliste. Madelin refait de la politique tout bonnement.

          Pour finir, l’article de Gave est comme d’habitude saisissant, accablant de justesse. Mais il faut sa plume sans concession qui n’épargne pas au lecteur une description crue voire cynique pour qu’un admirateur du Général comme moi se pose enfin les bonnes questions sur les tares intrinsèques des institutions de la Vème république.

          Concluons-en que le chemin sera donc encore long pour que les français trouvent la voie pour donner du sens aux jacqueries fiscales et établir le lien entre cette descente aux enfers promise par la classe politique aux ordres d’institutions désormais inopérantes.

          Cdlt

  7. Voilà encore un article intéressant qui va faire « jaser »….. Si l’on est partisan de la société moderne de consommation il est évident que le modèle allemand est le plus adapté (à condition d’en avoir les qualités: sens de l’intérêt général notamment, ordre, rigueur, valeur du travail etc….); par contre, si l’on est pour le rejet de ce système diabolique et que l’on prône la décroissance sous tous ses aspects (voir P Rabhi aujourd’hui et bien d’autres avant lui), alors l’esprit « latin »est assez approprié.

  8. Ce ne sont pas les anglo-saxons en général qui posent un problème mais précisément ceux d’entre eux qui ont collaboré avec l’Allemagne nazie. Ce sont bien les Allemands qui ont pourri le siècle, l’histoire est formelle là-dessus. Et tous leurs philosophes sont des totalitaires ou des psychopathes. La supériorité allemande est un mythe… l’Allemagne a conservé les trois quarts du produit du pillage nazi (estimation des services de renseignement alliés)… (voir sur ce sujet Paul Manning, Adam Lebor, Pierre de Villemarest; plus près de nous, sur le 11/9, Daniel Hopsicker). C’est sûr qu’ils ont poussé leurs pions un peu partout, d’une façon que le commun ne soupçonne pas… un exemple, le journaliste anglais Tony Gosling affirme que la BBC est détenue en partie par Siemens !! A la radio française Christine Ockrent reçoit des messieurs de la « fondation Bertelsmann » dont elle boit les prescriptions religieusement. Sur les sites cultivés de « droite » les gens n’ont à la bouche que des auteurs allemands, Nietzsche, Heidegger, Céline (pour moi Céline, dont le degré d’hystérie et de haine est sans précédent dans les lettres françaises, mais non allemandes, ce lâche criminel qui s’est carapaté en Allemagne avec Pétain et Laval, n’est ni plus ni moins qu’un auteur allemand). Les « PIGS », la Grèce, le Portugal, l’Espagne étaient de petits pays prospères avant la 2e GM… moins forts que la France, ils ont été laminés totalement, et dans ces pays le défaitisme est bien pire que chez nous, j’en ai peur… Le plus important pour les Français est de redresser la tête et de s’enlever de l’esprit toute idée de supériorité allemande: c’est un énorme mensonge, fruit pourri de leur triple agression. Chacun doit se mettre en mode « De Gaulle circa juin 1940 ».

      • @Resistant Valaisan

        Vous avez le droit de considérer comme acquise la supériorité allemande, puisque tout dépend du point de vue que ‘on adopte. Mais encore faut il expliciter ce point de vue. Si vous visez la supériorité en matière d’économie productive destinée à l’exportation , vous avez raison , cela n’est guère contestable.

        Si vous visez des choses plus larges, plus sociales et plus individuelles, alors la discussion est non seulement permise, mais elle s’impose. Savez vous que le niveau de vie Allemand malgré leurs succès n’est guère supérieur au niveau de vie d’autres pays européens?

        Quant à l’âme Allemande, elle est triste, sale, peu enviable.

        Si vous voulez mieux connaitre l’Ame Allemande , regardez les films pornos produits dans ce pays, ils sont abjects de salissures et de merde.

        Lisez le livre extraordinaire de Michael Lewis dans son chapitre Allemand, vous commencerez à comprendre le malheur des Allemands , leur infériorité . Le livre que je vous conseille est intitulé:
        Boomerang.

        Lisez aussi le livre de Keyserling, orthographe non garantie, sur la comparaison des âmes et des vécus des différents pays européens.

        • Merci pour votre reponse.

          Je reflechissais justement a cela depuis quelques heures. Finalement, j’ en arrive a la meme conclusion que vous, tout depend de quel point de vue on se place. Me concernant, les priorites sont 1) la guerre 2) l’ argent, bref la force et la domination. J’ ai donc vite choisi la voie de l’ Union Jack et du Commonwealth, avec neanmoins une sacree consideration pour les Allemands.

          Sont-ils malheureux pour autant ?

          Il se trouve que je les connais plutot bien, mon pseudonyme vous indique qu’ avec mon origine, l’ Allemand etait obligatoire, avec echanges linguistiques, et etude culturelle approfondie, a la cle… Ils sont certes plus basiques, moins raffines, moins spontanes, parfois vraiment trop organises. Mais malheureux, je ne pense pas. J’ ai autour de moi plethore de jeunes Francais qui s’ expatrient, dont certains en Allemagne, et qui y sont plus heureux qu’ en France.

          Quant au niveau de vie allemand actuel, les medias se font un plaisir de nous le rappeler en permanence. Certes les manoeuvres et les coiffeurs gagnent une misere, mais c’ est parce qu’ ils ne sont pas rares, a mon avis ils sont a leur prix de marche. On ne nous donne pas d’ exemples de salaires de professionnels qui ont pris la peine de se former et de se qualifier. Je suis pret a parier qu’ eux gagnent mieux leur vie qu’ ailleurs en Europe, parce que l’ Allemagne n’ a pas l’ egalitarisme malsain de la France. Je suis curieux d’ avoir des chiffres si quelqu’ un en a.

          Leur culture pornographique est celebre 🙂 Comme par hasard, ils ont des gouts communs avec… les Japonais. Similitude troublante, n’ est-ce pas, surtout quand on evoque la periode des annees 30 – 40.
          Je n’ y vois pas l’ expression d’ une tristesse, mais une sorte de « soupape de securite », un moyen d’ evacuer le stress quand on travaille beaucoup et que les normes sociales sont contraignantes. Un peu comme le jeune cadre dynamique en costard qui paie tres cher pour faire des trucs tres tordus le soir apres le travail…Le porno LEGAL n’ a jamais fait de mal a personne.

          Merci pour les recommandations de lecture. Et plus generalement, merci du fond du coeur pour le travail que vous faites.

          • Mettre au même plan l’Angleterre et l’Allemagne c’est effrayant mais c’est bien l’esprit du temps et l’heure n’est plus aux leçons de choses, si les gens n’ont pas deux grammes de cervelle.
            Quant à votre credo « la force et la domination » je vous souhaite sincèrement d’en revenir.

            • Mettre au meme plan les gens qui lisent et argumentent sur ce blog, et « les gens » qui, avec leurs deux grammes de cervelle, participent au desastre actuel, il y aurait besoin de lecons de choses 😉

              Sans rancune. Ce blog est au-dessus des petites piques.

              Pour un tas de choses l’ Allemagne et la Grande-Bretagne ne sont pas sur le meme plan, on peut multiplier les angles de vues. Cela ne les empeche pas d’ avoir des traits communs qu’ on peut apprecier et respecter.

      • La France n’a pas seulement été une civilisation majeure, elle a été prépondérante dans tous les domaines techniques et commerciaux jusqu’à une date assez récente. Sa contribution dans la deuxième partie du XXe, jusqu’au 3e rang mondial, est loin d’être déshonorante, mais elle commence à décrocher à la suite de la première guerre mondiale. Le pillage allemand, ce n’est pas seulement l’or et les oeuvres d’art, mais les brevets, les procédés, les sociétés, l’avancement économique dans la continuité de la guerre d’agression. Accessoirement, qu’on arrête avec l’injustice du traité de Versailles, qui l’était sans doute, ce n’est même pas la question – quand vous déclenchez un conflit mondial qui met l’Europe en ruines et tue des millions de personnes, cela risque de fâcher du monde, il y a des conséquences à assumer – la question est qu’en rappelant l’injustice de Versailles, on omet de dire que l’Allemagne n’a jamais en fait payé, de même qu’elle n’a jamais payé les conséquences de la 2e GM, mais au contraire y a prospéré.

        J’apprécie beaucoup les Suisses et je vis d’ailleurs dans ce pays depuis presque 10 ans. Mais en ce qui concerne le sentiment que des Français sains d’esprit peuvent avoir pour l’Allemagne, nous n’avons aucune, mais vraiment aucune leçon à recevoir.

  9. Et si on reflechissait par l’absurde, à supposer que l’Allemagne quitte l’Euro, l’Europe se porterait-elle mieux, sans ce modèle agaçant de réussite?

    • 1/ Sur les modèles:
      Allemagne , modèle de réussite économique, oui, mais mourir sur un tas d’or…Un tel « modèle » n’attire pas assez de jeunes semble-t-il: vraiment un modèle?
      France = oligarchie + bureaucratie dominantes > nivellement par le bas > Un modèle en lambeaux.
      2/ Sur l’Europe:
      C’est le peuple français qui a dit non à l’établissement d’une Constitution européenne en 2005. On sait ce que nos gouvernants ont fait de ce « non ».
      En réalité, pour la France rester dans l’Euro est un acte de soumission à l’Allemagne. En sortir ne nous rendrait pas forcément plus riches ou plus heureux, mais indéniablement plus libres, et plus mobilisables à bâtir notre propre modèle. Il faut croire que ça n’intéresse absolument pas nos élites.

  10. le modele assistanat et clientelisme social ne peut pas s`unir avec un modele mercantile , c`est absurde , cette union monetaire entre la france et l`allemagne est absurde . surtout que l`allemagne fait du dumping depuis 10 ans sur la productivite entre les lois hartz et les delocalisations vers leurs satellites a l`est….d`ailleurs il n`y a pas que la france qui s`ecrase , l`italie et l`espagne le sont aussi , l`allemagne aura detruit en UE ses principaux concurrents grace a l`euro

  11. Il y a une différence fondamentale entre les latins et les protestants. Chez les latins la mére, la vierge, a sont importance chez les protestants elle est tout simplement ignoré, voire inexistante, elle a été détruite symboliquement. le surhomme protestant fort de sa puissance matériel n’as cure de la douceur de vivre et de l’affectibilité. Tous se négocie tout se vends et s’achéte du ventre de la mére jusqu’a son rejeton. Il en va différement chez les latins, qui sont beaucoup plus attaché a la mére. D’ailleurs il y a beaucoup moins de psychopathe chez les latins que chez les protestants 🙂 🙂

    Un autre petit example d’analyse de spychanalyse sociétale : le mére notre terre est beaucoup plus importante chez les peuples ou la féminité a une grande importance, autre que la filiation religieuse. Les protestants se foutent plus généralement de l’avenir de notre planéte que les peuple latin, indiens et autre structure sociale ou la mére a une place importante dans la société.

    Il doit y avoir en psychanalyse une névrose dont le symptome et la destruction de la mére par le pére et pas uniquement de la détruction du pére par le fils. Si quelqu’un en a enttendu parler, j’aimerais bien qu’il me donne une référence. 🙂 🙂

    • D’accord sur le premier point, même si tout la différence entre latin et protestant ne se limite pas à ça. Cet aspect du protestantisme qui efface totalement l’image féminine au profit du Dieu viril et craint a été identifié par un psychanalyste allemand, Erich Fromm. Il faut ajouter que le protestantisme en supprimant le culte des saints accentue le monothéisme chrétien et l’image d’un Dieu fort. Le protestantisme a toujours reproché au catholicisme d’avoir préservé le polythéisme païen sous le couvert du culte des saints. De fait, le culte des saints a été une façon de convertir des populations très marquées par le paganisme. La mentalité catholique « classique » c’est de négocier en permanence avec Dieu par l’intermédiaire de l’Eglise et des saints. Dans le protestantisme, la relation est directe et brutale, on ne finasse pas avec Dieu en face à face.
      Dans nos sociétés déchristianisées, ces différences de représentation continuent à nous diriger.
      Si ces questions vous intéressent je vous conseille vivement de lire l’invention de l’Europe d’E Todd. Vous verrez aussi, qu’en plus de la religion, il y a les conceptions de la famille qui sont différentes selon les pays.
      Sur le deuxième point, pas trop d’accord. La sensibilité écologique, qui trouve ses origines dans le romantisme, a toujours été très puissante en Allemagne, particulièrement dans la partie protestante. De toute façon, en termes de destruction de la planète, je vois tous les pays et les cultures à égalité, dès lors qu’ils sont lancés dans la course au développement.

  12. Notre média vous offre la possibilité de réfléchir, d’élaborer et de publier vos commentaires. Lupus n’est pas un « mur » mis à votre disposition afin que vous écriviez ce qui vous passe par la tête. Pour cela il y a des « murs » qui ne demandent pas mieux que de vous accueillir puisqu’ils touchent de l’argent sur leur fréquentation et donc vos éventuelles élucubrations. Ce n’est pas notre cas.

    Nous souhaitons que les commentaires restent à l’intérieur du thème traité, pour deux raisons:

    -Cela force à lire attentivement et non pas en diagonale
    -Votre travail cela enrichit notre offre

    Les élucubrations sont des prestations de gens qui se moquent du thème et utilisent le prétexte pour se donner des pseudo satisfactions narcissiques à bon compte; ces gens nous polluent, ils nuisent à notre contenu et à notre image. Ils découragent des lecteurs plus sérieux que nous voulons capter et retenir. Nous nous moquons de la quantité, nous sommes intéressés par le poids et la justesse des idées, c’est tout. Nous ne croyons pas à l’efficacité de la diffusion de masse pour des sujets aussi pointus que ceux que nous abordons. Notre communication est pyramidale, sélective et non pas grand public. Contrairement aux affirmations démocratiques qui vendent de la pub, un lecteur n’équivaut pas à un autre lecteur. Le lecteur qui nous intéresse est le lecteur de poids, poids au niveau des idées, bien sur!

    Nous sommes un média de combat, combat pour la liberté et la dignité.
    Les idées et les balles ça tue pareil, mais à condition d’être justes et adaptées.

    Ici, nous lançons une idée fondée sur la similitude entre la situation des années trente, le comportement des très grands patrons, celui des politiciens et le sort fait au peuple, la régression. C’est un débat que vous ne trouverez nulle part ailleurs, faute de culture et de références historiques, alors réfléchissez ; documentez vous mais n’élucubrez pas s’il vous plait. BB

  13. Bonjour,

    Votre billet est très complexe. C’est ce qui le rend intéressant mais très complexe, bien plus que d’habitude. Vous avez raison en ce qui concerne la WWII. Il est important de souligner qu’elle n’est que la continuité de la WWI vu la médiocrité avec laquelle cette dernière a été réglée (cf sur ces deux points « Les conséquences économiques de la paix » de Keynes et « Les conséquences politiques de la paix » de Bainville, édités ensemble chez « TelGallimard »).
    Près de cent ans après leur publication, les ouvrages de Keynes et Bainville sont toujours d’actualité et, bien que l’Histoire ne se répète pas, il existe des analogies troublantes entre la période 1920-1930 et la nôtre. La seule différence importante est que les allemands de 2013 ne sont pas ceux de 1913 ou 1920 alors que je reste persuadé que les français de 2013 tiennent bien plus de ceux de 1940 que de ceux de 1958, la Libération ayant été un gigantesque trompe-l’œil (souvenons-nous de Pétain acclamé par une foule enthousiaste en avril 40 à Paris). La crise de 1929 n’a été que le précipitateur de l’entre-deux guerres et elle ne pouvait déboucher que sur la crise de 1939. Jamais le pétainisme n’a été aussi prégnant dans notre société. Là est peut être la plus grande victoire du Maréchal et de ses séides (peut être sentait-il mieux le pays profond) et la plus grande défaite du Gaullisme après l’artefact de 58. On n’a pas fait assez attention quand le pays est passé de l’ombre à la lumière en 81 mais les clé de notre destinée ont d’abord été remises à un titulaire de la Francisque. Je rappelle sur ce point que les pères fondateurs du régime de Vichy provenaient en majorité de la gauche (cf le livre de Simon Epstein « Un paradoxe français » édité chez Albin Michel). Quant à son successeur, bien que très sympathique, il n’a été qu’un rad-soc. de plus et son action tenait plus de celle de Daladier que de son mentor officiel en politique. On sait que c’est cette philosophie politique qui a conduit le pays dans l’impasse si bien décrite par Marc Bloch. Si ce dernier était encore de ce monde, il ne pourrait que déplorer la justesse de ses réflexions en observant les deux derniers titulaires du poste.
    Je vous suis moins quand vous parlez de liquidation des spécificités françaises à l’aune des diktats anglo-saxons et allemands. J’emploierai plutôt le terme de sabordage car la situation actuelle est moins le fait des contraintes extérieures que de l’aveuglement de la société française face à l’évolution du monde. c’est en cela que je parle de la prégnance du pétainisme. Nous sommes devenus bipolaire à « l’insu de notre plein gré ». Voilà ce qui arrive à une société quand ses pseudo-élites refusent leur héritage et s’acharnent à le détruire (le naufrage de l’EN est à cet égard hélas emblématique).

    Bon après-midi

    • @H

      Merci , vous avez raison , tout est très complexe, mais précisément la meilleure arme des « liquidateurs », c’est la complexité. Vous avez raison , il s’agit d’un sabordage car ce sont les français qui sont en dernière analyse responsables de cette situation. Et la prégnance du pétainisme, est essentielle pour comprendre d’une part et situer les enjeux d’autre part.

      Je n’insiste pas trop sur cet aspect , car « il ne faut pas désespérer Billancourt ». On y reviendra.

      L’opération qui consiste à rejeter vers la politique et les politiciens la responsabilité est une mystification qui permet d’avoir bonne conscience, de ne rien changer et …. de déclamer. La déclamation est parole bien plus que d’impuissance, c’est parole complice.

      Il faut creuser votre idée de bipolarité , je ne fais que l’évoquer vers la fin de mon texte , mais cela est riche, cela crée une contradiction, un antagonisme porteurs.

  14. En complément, voici ce que Keynes écrivait dans la préface de l’édition française de « Les conséquences économiques de la paix »: «  »En demandant l’impossible, ils (les délégués français) abandonnèrent la proie pour l’ombre et perdront par la suite tout ce qu’ils croiront avoir obtenu…Les délégués français à la Conférence de la Paix ont sacrifié les intérêts réels de leur pays en échange de promesses impossibles à remplir, obtenues sous la contrainte d’une force supérieure et dont les deux parties savaient qu’elles ne valaient pas le papier sur lequel elles étaient écrites…La France sera-t-elle à l’abri si elle a des sentinelles sur le Rhin, su ses finances sont ruinées, si elle est moralement isolée de ses amis, si les dissensions civiles, la misère et le fanatisme de propagent vers l’est à travers deux continents? » (je mets volontairement cette dernière phrase tant elle est en phase avec l’actualité.)
    Quant à Bainville, il écrivait ceci dans son ouvrage: « L’influence française en Europe était surtout un fait aristocratique. Elle tenait à une éducation soignée, qui elle-même impliquait un certain niveau social. Elle tenait aussi à des traditions héritées du temps où le prestige de notre civilisation et de notre langage n’avait pas de rival…la France de la Révolution est devenue le pays le plus réactionnaire du monde…nous sommes un peuple de « bourgeois »… Compter que les sympathie de « gauche » nous sont acquises au-dehors, ce serait nous exposer à des déceptions. »

    • H,

      A quelle époque Bainville écrivait-il ceci? Il est très intéressant de noter que le peuple français bercé dans l’illusion qu’un homme normal, jamais marié, mal fagoté, aux discours plats égrainés avec la maladresse d’un enfant passé chez l’orthophoniste ait pu être considéré comme « présidentiable »… Et qu’il fut lâché aussi vite et aussi gravement par l’opinion publique…

      Cdlt

  15. Au sujet de la situation pré révolutionnaire que certains évoquent en France (voir le début de votre article), je voudrais vous rappeler les 3 conditions à réunir pour qu’une révolution éclate (voir à ce sujet les écrits de Daniel ROPS).
    1/ il faut une situation révolutionnaire
    2/ il faut du personnel révolutionnaire
    3/ il faut une doctrine
    Ces 3 conditions étaient réunis en 1789 et la révolution a pu se faire. Par contre, il était évident (malgré tous les avis des pseudo experts qui défilaient sur les plateaux TV à l’époque) que les printemps arabes seraient des révolutions avortées puisque les 3 conditions n’étaient pas réunies.
    Quant à la situation en France aujourd’hui, est-elle révolutionnaire ? Où est le personnel révolutionnaire ? (Certainement pas les Melenchon ou Besancenot). Où est la doctrine ?
    Vous avez la réponse sur le potentiel révolutionnaire de notre pays.

  16. Bon je me lance déjà me semble t il l’extrême droite en France ne veut rien dire sinon la présence géographique des élus à l’assemblé nationale. Petit rappel tout le monde sait pourquoi l’on désigne gauche et droite ? c’était un mode de comptage très pratique en 1789 surtout quand il a fallu se compter lors de la condamnation de Louis XVI.

    Je pense que chaque siècle à ses propres références idéologiques comme le nationalisme du 20ème siècle et qu’il est impropre de les employés à tord et à travers où à dessin suivant son prisme politique ce n’est plus un échange conviviale mais de la manipulation.

    Par contre si on s’intéresse à notre histoire on pourra observer des tendances où des constances :

    1- l’état à toujours dépensé bien plus qu’il n’en gagnait. Il en dépensait pour s’agrandir, pour financer ses guerres et ses largesses somptuaires aussi il s’est très vite sensibilisé sur l’importance du recours à l’imagination pour créer des taxes.
    2- à chaque fois trop de taxes se transformaient en jacquerie (révolte spontané populaire) certaines excessivement violente par exemple la bastille n’a pas été prise qu’une seule fois.
    3- le pays a toujours subit des influences étrangères non amicales à chaque fois qu’il était uni elles ne devenaient que passagère mais quand il était divisé de l’intérieur avec un pouvoir faible à chaque fois cela c’est finit par une guerre civil et bien sur l’envahissement de nos ennemies où amies suivant dans quel quand que l’on se trouvait.

    Si on se positionne de nos jours qu’avons nous ?
    – un état endetté à plus soif
    – des impôts et taxes qui frisent l’inconscience
    – une état faible
    – des influences étrangères qui à mon avis mais je me trompe peut être sont loin d’être amicale
    – un pays extrêmement divisé (sociétale économique politique)

    Je vous laisse le soin de prévoir le programme d’histoire de notre pays pour les années futures personnellement je préfère ne pas y penser tellement que cela me saute aux yeux.

  17. Cette histoire de répétition me taraudant. J’en ai profité pour analyser la chronologie des faits.
    1) premier guerre mondiale, remodelage des empire et états coloniaux d’Europe, pertes de richesse européenne et grande victoire économique des états unis qui accélère leur industrie. L’Allemagne est ruinée et la France ne se porte pas bien non plus, l’Angleterre redéfini l’empire.
    2) 10 ans après la première guerre mondiale survient le crack de 1929, qui va bien sur fragiliser les US mais qui sème aussi le désordre économique en Europe.
    3) seconde guerre mondial 10 ans après le crack, qui va définitivement affaiblir l’Europe et faire des états unis le centre du nouveau monde.
    4) l’Europe relève la tête entre 1945 et 1970 tandis que les états unis s’essouffle monétairement. Mais la dérèglementation financière va se faire du coté anglo-saxon, on commence à financiariser le système économiques. On imprime à mort.
    5) tout de suite après Suppression de la parité OR-Dollar, les US prennent le monopole de la monnaie internationale, et leur dévaluation monétaire est très compétitive, l’Europe s’essouffle à cause de la hausse du pétrole. Et les états unis augmentent leur émission de dollar, monnaie d’échange du pétrole.
    6) mondialisation en 1995, le financiarisation anglo-saxonne va exporter la production et augmenter ses marges bénéficiaires, au dépend d’un chômage en hausse.
    7) de 2001 a maintenant : une série de crises boursières ruinant de part et d’autre de l’atlantique les investisseurs mais augmentant le pouvoir des banques.
    Donc je me rends compte que les guerres conventionnelles et économiques font le jeu des états unis et de leur quasi monopole monétaire après la première guerre mondiale. Et fragilise l’ancien maitre qu’était l’Europe, les allemands étant les plus performants ont été la cible a privilégier.
    Par contre les crises monétaires et financières semble avoir joué un autre rôle celui de garder le contrôle du dollar quitte à se que les US y laisse aussi des plumes sur le coup mais puissent grâce a la guerre suivante imposer leurs dictat.
    Donc si il y a répétition c’est dans le couple guerre-crise qui se répète. Donc la question que je peux me poser et puisqu’il vient d’y avoir une crise, une guerre devrait logiquement suivre !
    Hors la configuration actuelle des concurrents américains reste l’Europe, avec l’Allemagne, comme toujours ainsi que la chine et le japon. Donc à défaut de pouvoir faire trois guerres il va falloir chercher la guerre qui coutera la moins cher ou l’alliance qui garantira la victoire des US.
    La on entre dans la stratégie …
    Si cela vous intéresse que je continu, faites le savoir …

    Excellent article en fin de compte, surtout excellente question de fonds.

  18. Logique

    Chronologiquement je pense qu’il faut remonter bien plus loin pour analyser une constance en histoire humaine et tout particulièrement concernant notre civilisation.

    Je pense qu’il n’y a pas de répétition mais des causes et des conséquences tout comme le cheminement d’une vie où chaque décision que l’on prend modifie notre chemin de vie avec des conséquences inévitables en cela nous devons accepter d’en supporter les responsabilités Individuelles et collectives.

    De même que cela concerne notre vie, cela concerne notre pays, personnellement je préfère le mot patrie au mot nation mais ma vision est subjective car pour moi la patrie remonte très loin dans le temps c’est une alliance charnelle entre des hommes et une terre bref c’est sentimentale alors que pour moi la nation c’est une volonté rationnelle hégémonique, de puissance idéologique qui conduit forcément vers un désir impérial on en revient à la philosophie.

    L’ironie est que le nationalisme qui a pris naissance à la révolution Française nous l’avons exporté à travers l’Europe cela va à l’encontre de notre mentalité « Gauloise » mais s’enfile comme un gant à la mentalité « Germanique ».

    En réalité on ne sait jamais remis de la révolution de 1789 et ses conséquences car l’on a jeté l’eau du bain avec le bébé.

    Les Français ont besoin de rêve pour s’enflammer sinon ils préfèrent cultiver leurs lopins de terre et boire quelques chopines entre amis autour d’un feu de cheminé et d’un bon repas c’est un peuple tranquille qui aime son clocher de village il lui en faut beaucoup pour s’énerver mais c’est un faux calme, très imprévisible et peut se montrer extrêmement violent c’est une constance historique.

    J’ai bien peur que c’est un cauchemar qui va ce répandre sur le pays !….

    • Je n’avais jamais fait la différence entre nation et patrie, donc merci de votre clin d’œil. Dorénavant je veillerais à utiliser ces deux termes de façon adéquate. Donc merci pour la précision.
      En fait je me suis contenté de chercher un schéma de répétition pour les deux grandes crises ayant lieu aux états unis, leur utilité possible et leurs effets induits.
      Perso je pense que le peuple français est devenu servile, lâche et peureux. Il préfère une servitude tranquille plutôt qu’une liberté virile. Il lui manque une paire de c… aux peuples français. D’ailleurs sans chercher à être déplacé, il n’y a qu’à regarder les présidents français et on aura une image de la France. L’avant dernier une grande gueule à talonnettes, le dernier un retourneur de veste. Donc avoir des c… c’est voter pour des personnes qui en ont même si elles ne sont que symboliques.
      Les français n’ont pas besoin de rêve pour s’enflammer ils ont besoin de courage et d’honneur ce qui est bien différent.

  19. Vendredi 13 décembre 2013 :

    Espagne : nouveau record de la dette publique, à 93,4% du PIB.

    La dette publique de l’Espagne a atteint un nouveau record au troisième trimestre, à 93,4% du Produit intérieur brut, s’approchant de l’objectif révisé par le gouvernement pour l’année (94,21%), selon les chiffres publiés vendredi par la Banque d’Espagne.

    La dette de la quatrième économie de la zone euro a augmenté de 14,3 points de pourcentage par rapport à la même période de 2012.

    La dette, qui ne cesse de gonfler depuis le début de la crise en 2008, dépassera les 100% du PIB en 2015, à 101,13%.

    En montant brut, l’endettement de l’Espagne atteignait 954,863 milliards d’euros au troisième trimestre, un record absolu depuis l’année 2000, contre 818,003 milliards un an plus tôt.

    2007 : dette publique de 382,307 milliards d’euros, soit 36,3 % du PIB
    2008 : 40,2 % du PIB
    2009 : 54 % du PIB
    2010 : 61,7 % du PIB
    2011 : 70,5 % du PIB
    2012 : 86 % du PIB
    Troisième trimestre 2013 : dette publique de 954,863 milliards d’euros, soit 93,4 % du PIB

  20. Une anecdote un peu hors-sujet, mais vrai pourtant. Au printemps 1940, mon grand-oncle est envoyé avec sa compagnie arrêter l’avancée allemande sur le pont de Nemours. En pleine débâcle et exode, il arrête un véhicule qui s’avance sur le pont à toute vitesse et contrôle les papiers du propriétaire. Il découvre avec stupéfaction qu’il s’agit de Daladier et de son chauffeur.
    Mon grand-oncle s’excuse et le fait passer en faisant s’écarter les charrettes qui encombrent la voie. Avant de repartir, Daladier lui répond ceci (véridique) : « T’excuse pas, petit, on fait comme les copains, on se tire. » Et laisse mon grand-oncle planté là, médusé, sur le pont avec les autres appelés de vingt ans pour arrêter les Panzers et attendre les Stukas.

    No comment.

  21. Monsieur Bertez,
    Pas toujours d’accord avec ce que vous écrivez, vous êtes parfois excessif, mais c’est le fruit d’une saine colère. Ne vous laissez pas impressionner par les petits collabos de notre temps qui chercheront à vos mettre dans le même sac que les fachos, cocos etc… Décidément le FN fait vraiment parti du système, en qu’il est un leurre permettant de neutraliser toute contestation.
    Je tiens à vous manifester ma reconnaissance pour votre analyse qui rejoint ce que je ressens quotidiennement quand je lis la presse : une partie des élites de ce pays a un vrai problème d’identité nationale et, au fond, déteste la France. je pense que la cassure de la Révolution française n’est pas résorbée, elle réapparaît dans les période de crises, dans les années 30 comme aujourd’hui. Votre citation du rapport d’une organisation patronale sur l’Allemagne en 1941 est stupéfiante d’actualité. Je peux vous dire, pour fréquenter le milieu des organisations patronales, que cette mentalité très antidémocratique existe toujours chez certains, même si elle ne s’exprime pas de manière ouverte. Mais il n’est plus nécessaire de faire défiler la whermacht à Paris ; l’Europe et la BCE sont, pour certaines élites, un succédanée bien plus efficaces. Vous soulignez bien par ailleurs l’incohérence en fait de ces élites : certaines regardent variement du côté allemand, car ils apprécient l’ordre et le respect de l’autorité et des hiérarchies (contraire à la contestation permanente et au caractère rebelle à l’autorité de leur pays) ; d’autres lorgnent vers le monde anglo-saxon moins étatiste et plus inégalitaire (notre pays a une grande tradition libérale contrairement à ce qu’on dit, la Révolution est d’essence libérale, mais il est très attaché à l’égalité et à un Etat fort). Emmanuel Todd disait dans un de ces livres que lorsqu’ils regardent le monde extérieur, les français sont affectés d’un strabisme divergent
    Il n’est certes pas facile de faire cohabiter liberté et égalité, qui sont dans une certaine mesure antinomiques. D’où le caractère difficilement gouvernable de notre pays. A cela s’ajoute les cultures minoritaires mais importantes qui ont une vision plus autoritaire du monde, un peu à l’allemande. Les gouvernants doivent faire avec ce que sont les français, avec leur qualités et leur défauts, au lieu d’aller chercher leur inspiration à l’extérieur. Il en va des nations, comme des individus : il n’y a pas un tempérament parfait, chacun doit donner le meilleur de soi en puisant dans ses ressources et en jugulant ces mauvais penchants.
    Vous êtes un vrai libéral, contrairement à bien des éditorialistes qui sont simplement bêtement autoritaires, la liberté étant réservée aux dominants et à l’argent.

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