A PROPOS

Impôts, dette et crédit, c’est tout ce qu’il reste aux Etats-Unis Par Bill Bonner ( Avec commentaire de Bruno Bertez)

Impôts, dette et crédit, c’est tout ce qu’il reste aux Etats-Unis Par Bill Bonner ( Avec commentaire de Bruno Bertez)

Permalien de l'image intégréePermalien de l'image intégrée    Voici un texte de Bill Bonner. Nous vous en recommandons la lecture et la diffusion, car, comme nous le disons souvent, Bonner est que nous appelons « un bon ». Bonner expose, de façon simple et accessible, des choses que vous lisez souvent chez nous. Il est concret, alors que, généralement, nous sommes beaucoup plus abstraits. C’est donc un excellent complément. Une explication de texte même. Nous tirons les principaux points de ce texte et produisons un petit commentaire.

▪ Nous terminons aujourd’hui notre discours aux diplômés américains de la promotion 2014. Notez que nous le faisons dans la plus profonde solitude. Nous n’avons pas trouvé d’alliés — ni à droite, ni à gauche.

Permalien de l'image intégrée

Les Egyptiens doivent particulièrement apprécier la démocratie. Mardi dernier, ils sont retournés aux urnes pour la deuxième fois en 11 mois. Ils continueront de voter jusqu’à élire un candidat que l’élite acceptera.

Le système américain lui est supérieur pour une raison bien précise : les candidats — démocrates ou républicains — qui ne sont pas acceptables pour le Pentagone, ou Wall Street, ou le système de santé sont écartés bien avant d’atteindre les élections présidentielles.

Un candidat indépendant ne dépassera pas la première étape. Il ne recevra pas de contributions électorales. Et il n’obtiendra pas l’attention des médias. Les journaleux lui colleront une étiquette « inéligible » et le rendront invisible, trop « bizarre » et « à la marge » pour valoir une attention sérieuse.

L’industrie, les médias et l’intelligentsia sont tous en faveur des candidats acceptables… ceux qui promettent de ne pas faire de vagues. Pour obtenir des votes, bien entendu, le candidat promettra « du changement »… mais c’est bien la dernière chose qu’il a en tête. L’élite n’en veut pas. Les lobbyistes, les trafiquants, les escrocs, les parasites et les zombies n’en veulent pas. Et vous n’en voulez pas. Pas maintenant… pas après avoir investi 100 000 $ et quatre années de votre vie pour en faire partie. En fait, vous ne voulez certainement pas que quelqu’un vienne vous dire que le système ne fonctionne pas vraiment comme ça… que vous avez gâché votre temps et votre argent… et que vous êtes idiot de croire à ces histoires.

Non, cher diplômés, vous voulez vous mettre à la file et tendre la main.

Au cours des 50 dernières années, la quantité de crédit aux Etats-Unis a été multipliée par 50

Au cours des 50 dernières années, la quantité de crédit aux Etats-Unis a été multipliée par 50. Cela représentait environ 33 000 milliards de dollars de nouvel argent — du pouvoir d’achat qui n’existait pas auparavant. Richard Cantillon a remarqué en 1755 que lorsqu’on ajoute du nouvel argent au système financier, il ne va pas à tout le monde en parts égales. Il va à ceux qui contrôlent le système. Puis, plus tard, quelques gouttes s’écoulent jusqu’aux pigeons. A ce moment-là, l’argent a perdu la majeure partie de sa valeur.

Vous espérez qu’on rajoutera encore plus de nouvel argent. Et que vous — en tant que membres potentiels de l’élite — en obtiendrez. Mais vous êtes un peu en retard à la fête. Vous ne contrôlez pas le système. Ce sont des personnes plus âgées qui sont à sa tête — les oligarques. Les manipulateurs. Ceux qui ont l’argent. Et le pouvoir. Ils prendront le nouvel argent… et l’ancien. Puis le système explosera avant que vous n’arriviez en tête de file.

« Décoordination intertemporelle », voilà bien une expression d’Allemand. Dans le cas présent, il s’agissait de Ludwig von Mises, qui était autrichien. Un détail. Cette expression signifie que lorsque les autorités se mêlent de la masse monétaire et du crédit, elles font inévitablement un épouvantable gâchis. Mais c’est un gâchis très spécial. D’abord, comme l’avait noté Cantillon, les initiés prennent la part du lion. Ensuite, le nouvel argent créée des distorsions et des perturbations qui condamnent tout le système à l’effondrement.

Vos parents et les initiés obtiennent le nouveau crédit. Vous échouez avec la vieille dette 

▪ L’intertemporalité, ce n’est guère amusant

Le célèbre économiste John Maynard Keynes a expliqué l’importance du crédit comme étant « un lien entre le présent et l’avenir ». C’est pourquoi on parle d’ »intertemporalité ». En bref, vos parents et les initiés obtiennent le nouveau crédit. Vous échouez avec la vieille dette.

Je parle de ça en expert, en quelque sorte… ou au moins en vétéran. Il y a 30 ans, je pensais qu’il n’était pas juste que ma génération accumule tant de dette gouvernementale en s’attendant à ce que votre génération la paie. J’ai donc fait un procès en class action au gouvernement américain, dans lequel mon fils Will, qui avait sept ans à l’époque, était le principal plaignant. Une cour fédérale a jugé que la plainte était sans fondement. A ce moment-là, Will et les autres jeunes étaient confrontés à 1 700 milliards de dette fédérale. A présent, il y en a 10 fois plus.

L’économiste Richard Duncan est d’avis qu’elle dépassera les 30 000 milliards de dollars avant que tout explose. Pourquoi tant de dette ? Parce que c’est ainsi que les initiés transfèrent la richesse réelle, la faisant passer de votre poche à la leur. Le secteur financier vous prête de l’argent pour des maisons, des voitures et ainsi de suite. Et — dans le cas des prêts hypothécaires –, le prêt sera garanti par Fannie Mae. Les prêts hypothécaires sont rarement remboursés. Ils continuent simplement, d’un « propriétaire » à l’autre. C’est ainsi que le secteur financier est désormais le « propriétaire immobilier » de 44 millions d’Américains. Et d’où les banques obtiennent-elles l’argent qu’elles vous prêtent ? De nulle part.

Mais vous êtes déjà au courant du système de crédit, n’est-ce pas ? A sa remise de diplôme, un étudiant américain typique a déjà environ 25 000 $ de dettes. Ici à Baltimore, le taux d’imposition marginal frôle les 50%, de sorte que vous devrez amasser 50 000 $ de revenus pour revenir dans le vert.

Lorsque les Espagnols ont conquis l’Amérique latine, leur système d’encomienda exigeait généralement 40 jours de travail seulement de la part de leurs victimes. Les Français ont conquis Madagascar ; ils ont forcés les hommes de l’île entre 16 et 60 ans à travailler 50 jours par an. L’exemple américain ressemble plus à celui de la Russie, où le tsar Paul I avait déclaré en 1797 que les serfs devaient trois jours par semaine à leurs seigneurs et maîtres. Cela représente près de 150 jours.

Un taux d’imposition de 50% — fédéral et local — est l’équivalent d’environ 125 jours de travaux forcés par an. Cela fait beaucoup. Mais ce n’est que le début. Dans notre système de démocratie de copinage, tous les grands secteurs ont le fouet en main.

Et maintenant que vous êtes sorti de l’université, vous pouvez rejoindre les rangs des corvéables.

Source Chronique Agora

http://la-chronique-agora.com/impots-dette-credit/

A PROPOS Par Bruno Bertez

Permalien de l'image intégrée

  • Principaux Points

–        Le système américain n’est plus une démocratie. Les élites établissent une sélection qui barre la route aux candidats qui voudraient rétablir la souveraineté du peuple. Ils favorisent l’accession au pouvoir de ceux qui, tout en promettant le changement, servent leurs intérêts oligarchiques.

–        L’oligarchie se construit sur le crédit et les dettes. Le crédit a été multiplié par 50 en 50 ans.

–        Le crédit est une multiplication des signes monétaires qui dilue les signes existants et favorise les kleptocrates. Bonner insiste, comme nous le faisons régulièrement, sur l’effet du génial Cantillon. Je signale que, jamais au cours de mes longues études, je n’ai entendu parler de Cantillon… tiens,  tiens. L’effet Cantillon est au cœur du glissement du système faussement capitaliste de l’exploitation des classes moyennes, vous savez que nous soutenons ce point central.

–        Bonner décrit le transfert des ressources d’une classe sociale à l’autre et le transfert occulte entre les générations. Transfert qui produit et entretient un nouveau système féodal, un système de servage. Ce qui disparait dans les transferts, c’est la liberté et la dignité.

–        Bonner insiste peu, mais il pointe le lien entre le Pouvoir de ceux qui contrôlent le système et la domination des autres, qu’il appelle les pigeons.

–        L’illusion de propriété, en particulier immobilière est un élément du servage. En réalité, en termes systémiques, c’est le système financier qui est le vrai propriétaire et la propriété, au lieu de contribuer à la liberté et à l’autonomie, renforce le servage. C’est une sorte de miroir aux alouettes.

–        L’objectif du système est l’extension du crédit, en particulier aux jeunes, il faut les enchainer par la dette pour qu’ils la bouclent et se couchent le nez sur  le guidon. D’où la dette étudiante, élément stabilisateur du Système malgré son apparence nocive. La dette étudiante, insolvable, est un coût de reproduction du Système de domination… reporté sur les classes moyennes bien sûr,  par la fiscalité ou l’effet Cantillon.

–        L’impôt, dont les scélérats de gauche et de l’ultra gauche se font les apôtres et les inquisiteurs, est un moyen de vous enchainer et de vous faire taire. Il donne aux autres un droit sur votre travail, votre temps de vie, etc.

  • Commentaire :

C’est ce système que nous décrivons jour après jour, au fil de l’actualité.

Permalien de l'image intégréePermalien de l'image intégrée

C’est ce système qu’il est prévu de renforcer et d’exponentialiser, selon le dernier Davos. Nous avons entendu que les élites prévoient de créer 100 trillions de crédit pour « financer » la croissance des 20 prochaines années. Avec de tels chiffres, pas besoin de distribuer de salaires… on accordera des prêts. Pas besoin d’épargne non plus, on pourra prolétariser les classes moyennes. Si vous avez le temps, lisez le Code Noir qui réglementait, généreusement, l’esclavage français. Vous saurez, en transposant un peu,  ce qui attend vos enfants.

C’est ce système que Hollande et la fausse droite veulent achever d’implanter en France grâce aux revendications de l’Universel, grâce à la destruction des identités, grâce au laminage par le  rouleau compresseur/oppresseur européen, grâce à la pénalisation de la fiscalité, grâce à la BCE et au carcan de l’euro, grâce aux contrôles, grâce à la surveillance, grâce  à la culpabilité distillée, grâce…

Permalien de l'image intégrée

C’est ce système que, sous couvert de capitalisme, les très Grandes Entreprises veulent mettre en place, ou renforcer, car il garantit la vis sans fin de l’exploitation, de la baisse des salaires, des  couvertures sociales et des niveaux de vie.

C’est ce système qui est tout l’opposé du libéralisme et du capitalisme que l’on vous fait passer pour du libéralisme ou du capitalisme afin d’en saper les bases et mieux les détruire ; l’objectif étant de sceller  l’alliance des kleptocrates et des étatistes réunis pour vous exploiter et dominer.

Permalien de l'image intégréePermalien de l'image intégrée

EN BANDE SON:  

19 réponses »

  1. P… 20 ans ! Pour paraphraser un guignol célèbre.
    20 ans, cela laisse l’endettement des pays et des ménages aller très loin. Je pensais qu’ILS gagneraient trois ou quatre ans avant un effondrement. Mais 20… ILS ne doutent de rien. Honnêtement, je ne crois pas que le système tiendra aussi longtemps et en même temps, je me dis que cette génération dorée veut en profiter jusqu’à ce qu’elle disparaisse de cette Terre. Et 20 ans alors, c’est même peu. Car cette génération-là, qui est aux manettes, et qui tente d’y placer ses enfants spirituels, bénéficie d’une incongruité spatio-temporelle que l’on ne reverra jamais à mon avis dans l’histoire: elle n’a pas connue la guerre, son espérance de vie s’allonge tous les ans et certains souhaitent même atteindre la vitesse d’échappement à la mort. Elle fera tout « coûte que coûte (pour en paraphraser un autre…) pour perdurer au sommet. Après moi, le déluge. Je pense au roman de Dan Simmons « l’échiquier du mal ». Je pense à « Faust », forcément (vous aussi). A Jésus, sur la montagne au désert, lorsque Satan lui montre tous les royaumes de la Terre. « Adore-moi, je te les offre » a-t-il dit alors. Puis, voyant que Jésus n’était pas dupe, Satan chercha pitance ailleurs : « fiat usuris » clama-t-il aux hommes.
    Et les hommes de répondre : « infinitus ! »
    Et l’aliénation fut…

  2. Cantillon est un excellent connaisseur de la monnaie et du crédit effectivement . La preuve pratique c’est qu’il a fait fortune grace à la spéculation de Law , en prévoyant son effondrement . Les comparaisons avec la situation actuelle sont en effet trés éclairantes . Vous développez avec brio ( vous ou Bill ) le coté face de la piéce , je pense qu’on peut tirer encore plus de la lecture de Cantillon et du contexte en examinant le coté pile .
    Toujours par analogie , on peut constater un paralléle frappant entre le sort de la bourgeoisie aujourd’hui et celui de la noblesse d’hier . La noblesse au cours d’un long processus s’est trouvé écartée de son role d’origine comme seigneurie dans les campagnes . Initialement elle jouait un role d’entrepreneur/gestionnaire en construisant des routes , des fours , des moulins , en faisant de la monnaie , des foires ,etc …en plus du pouvoir local proprement dit . Devenue par un long glissement obscoléte , elle s’est convertie en rendant des services aux cours de roi , ducs ou comtes contre pensions . Elle a perdu pouvoir et liberté mais gagné en sécurité . Cantillon assiste à une fin de régime celle où dettes , hypothéques , paris sur l’avenir deviennent pervers , l’avenir étant sans le dire à un changement de pouvoir en faveur de la bourgeoisie .
    Aujourd’hui c’est la bourgeoisie qui est sur la sellette , si on dit couches moyennes c’est qu’elle est maintenant salariée , cadre ou fonctionnaire . Avec autre chose dans ces couches moyennes . Car de méme qu’autrefois le port de la culotte des bas et des perruques ne permettait plus de distinguer bourgeois enrichis de nobles ruinés , dans les couches moyennes on en a qui montent et d’autres qui descendent . Certains empruntent c’est sur pour garder un standing , d’autres prétent ou empruntent pour monter , en gros c’est vrai c’est plutot pour descendre comme pour les nobles de cour d’autrefois .
    Il y a autre chose chez Cantillon . Il remarque fort pertinemment que la base monétaire ( l’or à l’époque) correspont à 1/9 du PNB ( au lieu de 1/10 petite polémique avec Petty son rival intellectuel et social, petite mais significative quand méme ) et que cette base correspondt à une partie particuliére des fermages , celles des dépenses à la cour ( fermages = revenus de la classe dominante dont les revenus de tous les autres dépendent ). Aujourd’hui la base monétaire sont les bons d’état , le sentiment est qu’elle devrait étre autour de 10 % , la proportion aussi qui convient dans un patrimoine privé en or , en période de croisiére .
    J’arréterai là mon développement , pour indiquer simplement que la conclusion est peut étre autre qu’un simple aller sans retour vers le servage .

    • « et que cette base correspondt à une partie particuliére des fermages , celles des dépenses à la cour ( fermages = revenus de la classe dominante dont les revenus de tous les autres dépendent ) »

      vous suggérez qu’il ya avait deux sphere dans le pib? :
      10% une avec de de la sound money ou la plus proche de l’or: les fermages et autres..
      90% la seconde completement accessoire et sans utilité finale (comme les nike ou facebook aujourd’hui)

      ?

  3. Bonjour,
    Je suis convaincu de ce que vous décrivez jours après jours mais il me manque un engrenage pour être sur de bien comprendre: entre la théorie de Mr Bonner et le jeu des banques centrales consistant à blanchir de l’argent, c’est clair que l’on cherche à créer du crédit. Cependant, les banques commerciales ne semblent pas jouer leur rôle dans cette machinerie car elles préfères ne pas prêter leur argent mais plutôt le stocker même à taux négatif à la BCE (pour les banques européennes ). Donc pour l’instant, la bulle d’endettement des ménages ne peut se créer . J’ai bon?
    D’après moi, il faut plus craindre une « cubanisation kleptocratique » de l’économie à savoir que nous seront contraint de bénéficier des aides de l’état pour survivre est que tous le surplus créé par le travail sera détourné non pas vers l’etat comme à Cuba mais vers les kleptomane.

  4. Ai été a Dauphine 8ans (j’y allais que l’amidi.. y compris dans les cycles supérieurs en auditeur libre) jamais entendu parlé de Cantillon effect.
    Je dis Cantillon effect car c’est Max keiser qui me l’a appris.

    En ce qui concerne l’étude des assignats, suis tombé sur une étude de Harvard 100pages (qui recensait d’ailleurs la littérature en francais sur le sujet: néant)
    cette étude date des années 60 , elle reprenait des études US d’avant guerre et me demande si elle n’évoquait pas des stratégies d’émission de monnaie papier dans de nouveaux pays ,pays occupés sous administration militaire etc…
    c’était fort intéressant 😉 il y avait des graphs avec le prix du pain, des commentaires de généraux us…
    Une étude qui a du être bcp lu sur les plages des Hamptons au mois d’aout 1971

  5. Comment Cantillon a t’il fait pour shorter de l’assignat? est-il proche de pouvoir pour avoir le droit de swaper de l’assignat contre des terres ou de l’immo?

  6. Dans un sens nous aurons ce que nous méritons car ce sont les politiques élus sur de fausses promesses depuis plus de 40 ans qui ont permis à une élite financière mondialiste de prendre le pouvoir je veux bien croire que l’homme est facilement influençable et donc manipulable mais tout de même s’il n’était pas si cupide nous en serions pas là !…..

    • Cupide ?

      Certes, m’enfin CE SONT LES AUTRES QUI LE SONT ? Et DU COUP ……

      NOUS ? Nous sommes juste …. PRUDENT ?

      Ainsi va le monde.

      Ce qui est mal C’EST LA FAUTE AUX AUTRES ! Nous, ON EST LES VICTIMES ?
      DONC, ON SE DÉFENDS ? On a LE DROIT N’EST-CE PAS ?

      BEN ? HEIN ? BON !

      Et si pour ce faire, faut ATTAQUER ? Tant pis hein ? On l’f’ra ?

      Mais C’EST PAS D’NOT FAUTE BIEN ENTENDU !

  7. J’ai l’âge où l’on fait des projets d’avenir, un emploi stable, un peu d’épargne, un salaire suffisant, pas d’enfants à charge et pas de dette.Pourtant je me sens prise au piège et sans avenir et depuis que j’ai compris le fonctionnement du système, les propagandes et manipulations que l’on nous assène de toute part, je ne vois pas de solution. J’en vois qui vivent dans le déni et a qui ça réussit, d’autres qui savent et qui deviennent insupportable de pessimisme et d’angoisse.
    J’aimerais connaître l’avis de bruno, quels conseils donnent ils à ses enfants quant à leur choix d’avenir?

    • Votre demande me passionne, mais ne vous étonnez pas si je tarde à rédiger quelque chose;
      il faut du tonus et un moral d’acier pour s’y mettre, mais cela viendra.

      A bientot.

      En attendant, et je suis sérieux, ce n’est pas une pirouette ou une boutade, continuez de chercher à comprendre. Tirez sur les fils. Cela vous apportera beaucoup de satisfaction et vous préparerez l’avenir. Et puis il y a une certaine noblesse à ne pas baisser les bras, à critiquer par le savoir, par la logique, par la bonne foi.

      Il y a une chose qui me parait importante, c’est la confiscation du sens de ce que nous faisons. Et c’est pour cela que ces gens, ceux que j’appelle le grand « ils », ne sont ni excusables, ni pardonnables; ils nous pourrissent la vie, nous volent notre temps de vie, gâchent ce que nous aurions envie d’entreprendre. Cela est triste pour nous, mais c’est encore pire pour les enfants.

  8. @sassy2
    1/9 ou 1/10 , correspondt à la quantité de monnaie proprement dite c’est sans la vitesse de circulation , çà comprend aussi l’argent , en outre beaucoup d’échanges se faisaient sans monnaie par compensation .
    Quand à shorter de l’assignat ou swaper , je pense que vous plaisantez , les assignats , les shorts etc …n’existait pas évidemment .

    • les gens proches du pouvoir ou de la source des assignats (fournisseurs des armées par exemple) , les convertissaient en tangible

    • Richard Cantillon était banquier. « De 1717 à 1720 en spéculant d’abord « pour », puis contre le système de Law, il amasse une fortune considérable. C’est certainement l’épisode clé dans la vie de Cantillon. Opposé aux théories inflationnistes de Law, il comprenait comment les schémas fonctionnaient et où étaient les failles ».

      Comment il a spéculé contre le système de Law n’est pas visible sur le net.

Laisser un commentaire