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France: sombre tableau en juin pour l’activité économique

France: sombre tableau en juin pour l’activité économique

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La contraction de l’activité du secteur privé en France s’est accélérée en juin, surtout dans l’industrie, aggravant la situation sur le marché du travail, selon des données publiées lundi par le cabinet Markit.

L’indice PMI de juin, établi à partir d’un sondage auprès de 750 entreprises, est ressorti à 48,0 points, selon une première estimation.

Cet indicateur était de 49,3 points en mai, soit déjà au-dessous de la barre des 50 points qui sépare les phases de croissance des phases de récession. Il avait par ailleurs déjà baissé entre avril et mai.

Markit souligne que l’indice PMI composite, couvrant tous les secteurs d’activité, évolue à son plus bas niveau en quatre mois.

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Dans le détail, c’est notamment le secteur industriel qui tire l’économie vers le bas.

L’indice d’activité établi par Markit pour l’industrie manufacturière en France s’est ainsi replié en juin à 47,8 points contre 49,6 points en mai, au plus bas depuis six mois.

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« La baisse des nouvelles commandes s’accélère pour les industriels« , souligne Markit, qui juge cette tendance « d’autant plus préoccupante » qu’elle touche aussi bien la demande intérieure que les exportations.

Cette morosité persistante de l’activité, dans tous les secteurs, pèse plus que jamais sur l’emploi: « Les baisses renouvelées de l’activité et des nouvelles affaires incitent les entreprises du secteur privé à réduire leurs effectifs », et « l’emploi enregistre ainsi un recul pour le huitième mois consécutif ».

Markit souligne que le taux de suppression de postes « affiche son plus haut niveau depuis quatre mois ».

Paul Smith, économiste de Markit cité dans un communiqué, annonce « une nouvelle déception » pour la croissance française du deuxième trimestre, après un premier trimestre de stagnation.

Il prévient que, « si ces tendances se prolongent, le malaise économique dans l’Hexagone devrait perdurer au cours du deuxième semestre 2014 ».

L’accumulation d’indicateurs et de statistiques faibles depuis plusieurs semaines rend de moins en moins réaliste la prévision de croissance du gouvernement, soit 1% en 2014, dont dépendent aussi les promesses de redressement budgétaire de la France.

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Source AFP 23/6/2014

6 réponses »

  1. UE= prefecture coloniale US=BCE banque centrale transatlantique USA/ allemagne sous occupation militaire US depuis 1945 = euro = $ US surévalué pour les interets des USA et allemagne= colonisation totale de l ‘europe des USA via l ‘allemagne son bras armé . point barre . le reste c ‘est la décadence et la trahison totale de l ‘élite france .

  2. Mai 2007 : élection de Nicolas Sarkozy. La dette publique de la France est de 1240,7 milliards d’euros.

    C’est 65,3% du PIB.

    Cinq ans plus tard :

    Mai 2012 : Nicolas Sarkozy quitte le pouvoir. La dette publique de la France est de 1854,1 milliards d’euros.

    C’est 87,6 % du PIB.

    Autrement dit :

    Les cinq ans de Sarkozy ont rajouté 614 milliards d’euros de dette publique supplémentaires.

    François Hollande est bien parti pour battre ce record.

    L’OCDE vient de publier ses prévisions : 11 pays sont en faillite.

    Le Japon, la Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la France, Chypre, l’Espagne, la Belgique, les Etats-Unis, le Royaume-Uni vont se déclarer en défaut de paiement.

    La question est :

    « QUAND ces 11 pays vont-ils se déclarer en défaut de paiement ? »

    Prévisions de l’OCDE :

    A la fin de l’année 2014, la dette publique du Japon atteindra 229,6 % du PIB.

    La dette publique de la Grèce atteindra 188,7 % du PIB.

    La dette publique de l’Italie atteindra 147,2 % du PIB.

    La dette publique du Portugal atteindra 141,3 % du PIB.

    La dette publique de l’Irlande atteindra 133,1 % du PIB.

    La dette publique de la France atteindra 115,1 % du PIB.

    La dette publique de l’Espagne atteindra 108,5 % du PIB.

    La dette publique de la Belgique atteindra 106,8 % du PIB.

    La dette publique des Etats-Unis atteindra 106,2 % du PIB.

    La dette publique du Royaume-Uni atteindra 101,7 % du PIB.

    Mais l’OCDE ne parle pas de Chypre :

    Au 31 décembre 2013, la dette publique de Chypre était de 18,442 milliards d’euros, soit 111,7 % du PIB.

    (La dette publique de l’Argentine est de 45 % du PIB.)

  3. Oui mais certains pays travaille main dans la main avec les « bankesters » donc les gros bras de cette mafia financière vont les laisser tranquille par contre pour ceux qui vont vouloir se rebeller ils ont intérêt à posséder une bonne défense nationale ainsi que l’adhésion du peuple sinon Ukraine,Syrie,Libye,Irak pour ne citer que les principaux !….

  4. L’austérité, cela ne marche pas.

    Et nous sommes persuadés que le gouvernement Français et ses conseillers le savent; ile le savent parce qu’ils le constatent dans les chiffres d’activité et dans ceux du chômage. Ils le savent parce qu’intellectuellement l’austérité face à la dette est une imbécillité sans nom.Ils le savent parce que les exemples de pays qui ont choisi de refuser l’austérité, comme les USA et la Grande Bretagne sont instructifs, il s’en sortent plus vite au niveau de l’activité conjoncturelle que les pays à qui on impose l’austérité des peine-à-jouir allemands et autre pères fouettards du Nord. L’austérité fait monter les ratios de detets en raison de la baisse ou de l’absence de progression des revenus. point à la ligne.

    Nous avons écrit il y a peu un article semi-humoristique ou nous conseillions de renoncer à l’austérité et au contraire de faire mieux que les Anglo-Saxons, de s’endetter plus vite qu’eux.

    Nous avons stigmatisé ce vice, cette attitude du Bloc-Or , vieux vice européen et Francais qui nous vient du Patronat qui trouve que le peule jouit toujours trop des produits de son travail, ce Patronat qui veut lui imposer de se serrer la ceinture. Et puis il y a les usuriers, qui veulent faire le plein de leurs dettes à l’ancienne, c’est à dire faire vivre les zombies sur le dos des vivants.

    Relisez cet article , nous en profitons pour descendre par comparaison les autres peine-à-jouir que sont les malthusiens enfants gätés-pourris-écolos.

    Celui qui s’en sort le mieux c’est celui qui se moque de toutes ces balivernes inspirées par les dominants dans la mesure ou elles servent à tuer dans l’oeuf les demandes des dominés de profiter un peu plus de la vie.

    L’austérité coûte directement des points de croissance et des pourcentage de chômage, ensuite elle produit un climat de morosité, de peur, de rétention. on fait le gros dos et on a le sentiment qu’il faut se préserver pour demain. En même temps on a un sentiment d’injustice en raison des hausses des confiscations fiscales. Tout cela fait que l’on a peur de l’avenir, on est frileux. C’est le contraire de ce qu’il faut pour obtenir de la croissance.

    On a évidemment plus envie de s’endetter, le crédit privé chute, donc les moyens de paiement se contractent dans l’économie,ceci aggrave la situation restrictive du crédit public. Et en plus cela s’ajoute à l’austérité sur les salaires! Tout se renforce dans le mauvais sens, celui qui peu à peu gèle et bloque la mécanique économique.

    Si vous ajoutez un climat de guerre civile et d’agression , vous avez le tableau quasi complet de la déconfiture conjoncturelle Francaise. Les idioties sur la compétitivité n’ont rien à voir avec la contreperformance conjoncturelle actuelle, il s’agit d’une intox, une de plus dans laquelle les socialio-malthusiens et la fausse droite sont tombés.

    Bien sur, au niveau structurel, la compétitivité est fondamentale, personne n’en doute, mais ce n’est la pas priorité maintenant alors que tout fout le camp. La compétitivité, tout comme la réduction des déficits et du stock de dettes, c’est plus tard qu’il faudra s’en occuper. mais alors il faudra le faire sérieusement , pas en politicien ignare.

    La croissance, c’est maintenant, il suffit de commencer par envoyer les Allemands promener.

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