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Humeur de Loup du Mardi 8 Juillet 2014: le « no comment » d’un non… comment! Par Bruno Bertez

Humeur de Loup du Mardi 8 Juillet 2014: le « no comment » d’un non… comment! Par Bruno Bertez

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Nous ne commenterons pas les propos de Sapin qui, s’agenouille devant la finance. Pour beaucoup de raisons:

C’est ce que Sapin vient de faire. Montebourg l’avait fait, lui aussi.

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La prise de distance qui consiste à dire qu’il y a une bonne finance et une mauvaise finance est pathétique car encore faudrait-il que Sapin soit capable de définir et d’expliquer à ses concitoyens en quoi consiste la différence. Il est incapable de le faire bien entendu et il s’agit là de pure sémantique, d’un moyen d’atténuer ses propos.

Hélas, que l’on dise quelque chose sérieusement ou pas, cela ne change rien, ce que l’on dit exprime la pensée quelles que soient les distances -humoristiques- que l’on prend pour faire passer la pilule. L’humour exprime la vérité de l’humoriste, tout comme le mensonge exprime la vérité… du menteur. L’humour est un procédé de laquais. Voir les bonnes analyses d’Escarpit.

La bonne finance est celle qui est au service, serve de la production, la bonne finance obéit.

La mauvaise finance c’est celle qui parasite la production, accapare, s’attire le surproduit, conduit à la surexploitation de ceux qui produisent.

La finance est une fonction auxiliaire devenue maitresse. C’est elle qui commande, y compris à Monsieur Sapin.

Elle est l’intermédiaire, la courroie de transmission de la servitude à l’égard des anglo-saxons et de leurs alliés Allemands.

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Lisez les merveilleux textes de Clemenceau écrits au lendemain de la guerre 14 sur cette alliance de la finance anglo-saxonne et de la volonté historique de domination allemande; toute personne qui a lu ces textes perd l’envie d’être dans cette Europe dominée.

Sapin ose t- il pousser l’audace de souligner que la taxe de seigneuriage de 10 milliards imposée par les USA à BNP Paribas vient s’ajouter aux prélèvements scélérats imposé aux Français? Aux réductions de dépenses publiques ? Que nenni!

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BRUNO BERTEZ Le Mardi 8 Juillet 2014

illustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON : 

10 réponses »

  1. une pause détente sur le champ de bataille:
    lol Robert Escarpit
    >>
    Canular[modifier | modifier le code]
    En 1953, et avec l’accord de Jean Bruel, directeur-fondateur de la compagnie des « bateaux-mouches » parisiens, Robert Escarpit rédige une biographie de Jean-Sébastien Mouche, dont il fait à la fois le collaborateur du baron Haussmann, l’inventeur des bateaux-mouches, et le créateur d’un corps d’inspecteurs de la police spécialisés dans le renseignement, les « mouchards ». Une réception en l’honneur du centenaire de Jean-Sébastien Mouche vit même la présence d’un ministre.

  2. Il y a tellement d’évidence aujourd’hui, que le discourt en devient pathétique et ne masque même plus l’inaction, l’impuissance, le manque d’idées.

    Il ne sert à rien de changer une paire de lunettes pour lire le même roman. Les socialistes, de droite comme de gauche, se font exécuter comme prévu et forcément ils courent moins vite avec le pantalon baissé.

    Et nous connaissons tous la bravitude de la gauche , la main sur le cœur pour mieux garder le portefeuille. Copains d’un jour, coquins toujours. C’est leur raison d’être.

    Le manque de scrupules c’est normal, la honte c’est jouissif, le déshonneur un état d’esprit.

    Comment mieux cultiver la mauvaise foi ? raconter des salades et planter du foin.

    Donc, aucune amélioration en perspectives autres que les difficultés amplifiées par la dérive.

    Toutes les mesures actuelles sont des chapelets de trahison, comme jamais enfilés dans le dos des Français. C’est devenu une coutume et cela ne surprend plus personne.

    De l’édifiant au lénifiant, le voyage est sidérant de vide absolu.

    Des mots, encore des mots, toujours des maux.

    • Mon préféré est :

      Grandeurs et Misères d’une victoire
      chez Plon 1930
      réédité chez Perrin
      un ex est en vente chez l’excellent commissaire priseur Felletin à Provins 77
      vient peut être de la bibliothèque Peyrefitte

      et

      Pour la Patrie
      Articles et discours de guerre
      difficile à trouver

  3. Le problème, c’est l’incompétence

    Rassurez-vous, nous ne devenons pas apôtre de la troisième voie chère à tous ceux qui ont la tentation de la dérive fasciste. Nous continuons, plus que jamais à soutenir que la massification, le dévouement au chef ou à la patrie ; la négation des différences, tout cela est et reste fachiste; Que cette patrie soit la vraie, la France ou la fausse, l’Europe.
    De même nous craignons et méprisons la tentation technicienne des élites sensées savoir mieux que le peuple, qu’elles soient élites Enanistes ou autres. Tout cela c’est du X-Crise revu et corrigé par l’hypocrisie et les illusions du progrès.

    La classe administrative, même bardée de diplômes n’en sait pas plus que vous, il suffit de voir ce que les Inspecteurs des Finances ont fait de ce pays, les imbécillités qu’ils ont construites ou mises en place.

    Leur chef d’œuvre, c’est la financiarisation.

    Cette financiarisation dont on ne répètera jamais assez qu’elle a été initiée par Bérégovoy et ses sinistres conseillers futurs stipendiés des Rothschild et autres grandes banques, ou nommés patrons de plus petites.

    La financiarisation a été faite par des techniciens à courte vue, incapables de dépasser le bout de leur nez de médiocres techniciens. Ils n’ont vu ni les conséquences systémiques qu’allaient produire la « Libération du Génie de la Finance » ni les conséquences géopolitiques.

    Ils n’ont vu venir ni la domination de la finance sur l’économie et le social, ni surtout la domination, servitude qui allait s’ensuivre à l’égard du Centre qui détient la maitrise des robinets financiers globaux, les Etats-Unis.

    Le sang de la financiarisation c’est la liquidité et nos idiots inutiles n’ont pas entrevu que celui qui tenait le sang, qui contrôlait le cœur, la pompe à injecter le précieux liquide, celui-là, allait contrôler le monde.

    Nous nous souvenons des notes simplettes écrites par les conseillers de Béré et encore de celles écrites par la personne qui faisait office de sherpa auprès de Mitterrand; quand nous les relisons nous sentons monter comme une bouffée d’indignation. Rien vu venir, rien compris, séduits qu’ils étaient par la perspective de repousser les limites de la dette et de l’investissement. Et dire qu’ils ont fait et font encore carrière ….Plus on coute cher et plus on monte haut en France.

    Noyer vient enfin de montrer les dents, il a suggéré, en langage Banque Centrale, c’est à dire émasculé, que les Européens n’étaient pas contents et que l’on allait voir, ce que l’on allait voir, le statut du dollar allait être menacé! Comment ne pas avoir vu plus tôt que la monnaie américaine, le système mis en place, les surveillances, les contrôles, les lois, les caprices allaient établir une domination sans appel sur le système bancaire global? Comment ne pas avoir vu que la souveraineté était en sursis?
    Gouverner c’est prévoir, est ce que le Gouverneur de la Banque de France mérite son nom de Gouverneur?

    Est-ce que les gouvernements successifs méritent les honneurs, les prébendes et les salaires les butins et les femmes qu’ils se sont attribués?

    Les banques en sont réduites comme la BNP Paribas, comme CommerzBank à négocier honteusement en cachette les conditions de leur servitude future, car c’est de cela qu’il s’agit: le droit de continuer à porter les chaines du suzerain.

    On suggère que cela n’a aucune importance pour l’épargne ou le contribuable! Ah bon ? Et qui paie si ce n’est le bilan du groupe bancaire qui voit ses ressources amputées, qui voit sa capacité à prêter et à supporter les risques réduites d’un multiple de l’amende?

  4. Lors du discours de Salerne en 1893, il déclarera :

    « Ce qu’on ne dit pas. c’est que les modérés ont, à travers tout, sous des noms divers, maintenu les mêmes hommes et la même politique d’atermoiement. Ce qu’on ne dit pas, c’est que rencontrant un cabinet radical, les modérés ne se sont pas fait faute de s’unir à la droite pour le renverser. Ainsi se retourne contre eux un de leurs principaux griefs contre nous. »

    En novembre 1881, il attaque le cabinet Ferry à propos de l’expédition tunisienne qui a abouti à l’instauration d’un protectorat (traité du Bardo), considérant qu’elle ne résulte que de l’action d’hommes « qui veulent faire des affaires et gagner de l’argent à la Bourse45! ». Il dépose une motion proposant une enquête sur les causes de l’expédition, la droite déposant une motion rivale accusant le gouvernement « d’avoir trompé les Chambres et le pays45 ». Incapable de faire voter l’ordre du jour, Ferry démissionne et laisse la place au gouvernement Gambetta.

    Lors des débats sur l’autorisation des syndicats (loi Waldeck-Rousseau votée en mars 1884), Clemenceau rétorque à Ferry, en janvier 1884 :

    « C’est l’État qui doit intervenir directement pour résoudre le problème de la misère, sous peine de voir la guerre sociale éclater au premier jour »

    Mais en ce qui me concerne c’est ce discours qui me tient à cœur :

    Plutôt que de diffuser la « civilisation française » dans le monde, il préconise de lutter contre la misère en France et de faire avancer les droits sociaux. Concernant les présupposés racistes de l’idéologie colonialiste, il rétorque le 31 juillet 52 à Luc Ferry (le chou le chou des socialistes) :

    « Les races supérieures ont sur les races inférieures un droit qu’elles exercent et ce droit, par une transformation particulière, est en même temps un devoir de civilisation. Voilà, en propres termes, la thèse de M. Ferry et l’on voit le gouvernement français exerçant son droit sur les races inférieures en allant guerroyer contre elles et les convertissant de force aux bienfaits de la civilisation. Races supérieures ! Races inférieures ! C’est bientôt dit. Pour ma part, j’en rabats singulièrement depuis que j’ai vu des savants allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande, parce que le Français est d’une race inférieure à l’Allemand. Depuis ce temps, je l’avoue, j’y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation et de prononcer : homme ou civilisation inférieure ! Race inférieure, les Hindous ! Avec cette grande civilisation raffinée qui se perd dans la nuit des temps ! Avec cette grande religion bouddhiste qui a quitté l’Inde pour la Chine, avec cette grande efflorescence d’art dont nous voyons encore aujourd’hui les magnifiques vestiges ! Race inférieure, les Chinois ! Avec cette civilisation dont les origines sont inconnues et qui paraît avoir été poussée tout d’abord jusqu’à ses extrêmes limites. Inférieur Confucius ! […] Je ne veux pas juger au fond la thèse qui a été apportée ici et qui n’est autre chose que la proclamation de la puissance de la force sur le Droit […] »

  5. le plus fort étant que FH n’a pas eu à se déjuger lui-même mais que Sapin l’a fait ! quel courage monsieur le Président, quel exemple ! ça sent le sapin tout ça : )
    la honte se répand de partout, les misérables ne sont plus les pauvres gens mais ceux qui nous « gouvernent » . Nénesse en garde à vue …what else ? la messe a été dite, je pense que nous devons passer à autre chose !

  6. Le marché de Paris sent mauvais

    D’une façon générale, les Bourses mondiales font la pause. Si on excepte le marché chinois qui tente un redressement, les places mondiales ont perdu leur allant. Les indices plafonnent, les volumes rétrécissent, les données techniques se détériorent. Sur des secteurs comme le secteur bancaire, les déchets sont quelquefois importants.

    Depuis les rumeurs de « taper » en Avril/Mai 2013 les Bourses donnent l’impression de jouer les prolongations, de continuer leur tendance, certes, mais tout en paraissant fatiguées. Les marchés des périphériques subissent maintenant des sorties appuyées.

    L’Europe surtout est déplaisante. Le secteur bancaire qui avait longtemps joué les locomotives, construit une configuration qui ressemble à un « top » ; les spreads des emprunts souverains des périphériques redeviennent plus volatiles avec une tendance à décompresser.

    Le graphique de l’Eurostoxx 50 n’est pas très beau, on est à 3184 ; si il devait passer sous les 3150, il deviendrait franchement déplaisant.

    Vous remarquerez que nous ne donnons aucune raison, nous ne recherchons aucune cause considérant que cela est « irrelevant ». Nous nous bornons à vous transmettre une impression personnelle négative afin de vous inciter à la vigilance si vous avez des positions.

  7. Le papier que vous ne lirez pas.

    Ce papier nous est inspiré par les victoires Allemandes, victoires économiques, géopolitiques, sportives. Sportives en raison des succès de la Mannschaft sur les Français et Brésiliens, succès du sprinter Allemand Kitel sur le Tour de France.

    Ce papier aurait été un essai sur les raisons symboliques de la supériorité Allemande, sur son imaginaire de supériorité à elle et son imaginaire d ‘infériorité des autres.
    Le mot clef qui nous aurait inspiré cet essai est le mot « réalisme », la presse l’a utilisé à de multiples reprises pour caractériser les qualités Allemandes. Nous aurions tenté de démontrer que l’Allemagne n’était pas « réaliste » , au contraire. Elle vit dans un imaginaire historique, un imaginaire efficace, adapté certes, mais dans un imaginaire quand même. Nous aurions expliqué que tout le monde vit dans un imaginaire, dans une symbolique, mais que certains imaginaires sont plus efficaces que d’autres.

    L’imaginaire de supériorité Allemande est meilleur que celui des français giscardiens, lesquels partent du constat que la place dans le monde, le rang, n’est résumé que par les quelques pourcents de la population que l’on représente et qu’il faut se résigner. L’imaginaire Allemand c’est celui d’un peuple, d’une langue, d’une philosophie qui se croit supérieur qui, de tous temps et encore maintenant est persuadé qu’il détient la Vérité. Qu’il sait mieux que les latins, les slaves etc.
    Les Allemands vivent dans l’idée de l’ancrage; ils refusent la dérive moderne du relativisme, de la priorité des perceptions. ils croient à l’effort et à la discipline, et en même temps à la merde; ce que la modernité refuse, rejette.

    Personne ne mesure la singularité de la situation mondiale ou un peuple, un seul, défend l’idée d’une monnaie orthodoxe, saine, traditionnelle. Personne ne s’étonne de ce que ce peuple soit en fait le référent caché du système, soit le mort caché du système qui empêche les anglo-saxons de faire ce qu’ils veulent et d’inflater sans limites. car c’est bien de cela qu’il s’agit l Allemagne par sa conception de l’euro et du central banking est le seul ancrage qui subsiste, la statue du commandeur d’un système à la dérive. La priorité donnée à l’investissement , à la production de biens d’équipement est tout à fait complémentaire de cet ancrage de l’Allemagne, elle est fondatrice, fondamentale. C’est aussi l’une des singularités du système qui structure ce peuple.

    L’effondrement Brésilien nous a fait penser à l’effondrement futur des marchés, à la rupture du mythe de la Fed toute puissante, au retour du « réel ». A la Grande Réconciliation. On sait que tout est faux, que tout est bidon, surévalué, mais tant que l’on y croit, cela tient. Puis vient la fissure, le craquement et on se précipite comme Marcelo pour faire plus, pour attaquer, pour prendre plus de risque, pour faire encore plus de fuite en avant et alors, le gouffre se creuse, c’est la débâcle.

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