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Trump : stratégie internationale sur fond de guerre civile… et de surprises !

Pendant que Trump œuvre à faire entrer l’économie américaine dans le XXIe siècle, et redéfinir les principes géopolitiques fondamentaux du pays, le « deep state » se concentre sur l’éviction du président et l’organisation de sa prochaine guerre sainte, sa seconde nature…

Les récents efforts de Trump en matière de commerce international pourraient donc paraître futiles.

Toujours est-il que Trump a d’abord estimé que pour s’en sortir aux États-Unis, il lui fallait casser Bruxelles, centre de résistance qui représente la quintessence du marécage qu’il veut assécher chez lui. Le président américain vient ainsi de confirmer l’initiation de la négociation d’un nouveau pacte économique et commercial avec le Royaume-Uni, qui isole l’obamacratie bruxelloise et donne un énorme coup de pouce à madame May. Stratégie maritime… Trump veut aussi prolonger l’isolement de Bruxelles en soutenant le développement d’une Mitteleuropa indépendante, incarnée par la stratégie « des trois mers » développée par la Pologne. Stratégie continentale… En attendant une « détente » avec Poutine. Mais ceci est une autre histoire…

Car le « deep state » américain veille, et l’Amérique entame sa troisième guerre civile (après celles de 1775 et 1861) : la guerre des « ceux d’en haut » contre les « ceux d’en bas » (pour reprendre l’expression d’Alain de Benoist). Les « ceux d’en haut » instrumentent efficacement le capitalisme pour accomplir la prophétie marxiste de la fin de l’Histoire, éradiquant impitoyablement toute résistance identitaire, toute mémoire historique, toute spiritualité, toute soif de transmission, afin de cantonner une humanité instantanée sur un unique continent mental, une Pangée « philosophique » encerclée par un océan unique : celui de la raison universelle.

Le « parti universel » dirige aujourd’hui la ploutocratie américaine, finance les élus « du peuple » et contrôle encore trois institutions qui échappent presque totalement à Trump : la justice, les armées, la politique étrangère. Sans omettre les raisonneuses et moralisantes élites médiatico-culturelles.

Albert Camus disait après la guerre : « C’est la philosophie qui peut servir à tout, même à changer les criminels en juges. » Il précisait : « … à partir du moment où, faute de caractère, on court se donner une doctrine, dès l’instant que le crime se raisonne, il prolifère comme la raison elle-même, il prend toutes les figures du syllogisme… Il était solitaire comme le cri, le voilà universel comme la science » (L’Homme révolté, 1951).

Aujourd’hui, « ceux d’en haut », incapables de faire passer au Congrès une réforme du système de santé, en sont à leur dernier syllogisme philosophique : en votant quasi unanimement de nouvelles sanctions contre l’Iran, la Corée et la Russie, et surtout plaçant, hors Constitution, le président sous l’autorité du Congrès (en cas d’abrogation).

Trump va-t-il signer ce texte humiliant qui fait hurler Allemands et Français concernant de nouvelles sanctions contre la Russie qui auront de graves répercussions sur leurs propres entreprises ? Ou bien, surprise, jouer Bruxelles contre le Congrès ? Il prépare le rebondissement suivant… et puis il a la baraka !

La toute fraîche affaire Imran Awan pourrait bien le prouver. Nous en reparlerons bientôt…

http://www.bvoltaire.fr/trump-strategie-internationale-fond-de-guerre-civile-de-surprises/

Ce week-end, Steve Hilton, animateur de l’émission « The New Revolution », posait de son studio de Los Angeles une simple question : « Assiste-t-on à l’effondrement du parti républicain ? »

Hilton reprochait au parti de se mettre au service des intérêts privés, méprisant Trump le populiste. Et rappelant que le fiasco de la réforme du système de santé est le fruit de leur copinage avec des industries pseudo-privées qui refusent de se faire imposer toute règle de concurrence… aux frais du contribuable !

Il en est de même pour les baisses d’impôts promises par Trump, qui tiennent pourtant en un paragraphe, transformé en « réforme fiscale » par les élus déployant un vaste catalogue de cadeaux aux crocodiles du marécage de Washington.

Le Congrès ne fonctionne pas… sauf pour mettre au vote cette semaine un texte « massivement bipartisan » (traduction d’un papier du deep state) qui viole simplement la Constitution américaine. Un texte qui empêcherait Trump de lever les sanctions russes lancées par Obama (par décret) sans l’accord des parlementaires. Bref, une usurpation par le Congrès de la prérogative présidentielle en matière de politique étrangère.

Trump est cuit s’il ne réagit pas. Non seulement il risque d’être pris à l’étranger pour un président potiche (il a déjà abdiqué ses pouvoirs de chef des armées en faveur du général Mattis), mais le peloton d’exécution est prêt, dirigé par le procureur spécial Mueller, bourreau-persécuteur officiant pour les bellicistes #NeverTrump, impatiemment à la recherche d’un prétexte…

Deux journalistes de Fox News (Harris Faulkner et Maria Bartiromo) ont posé la question : « Les républicains saboteraient-ils la présidence Trump ? »Et Trump, pour la première fois depuis son élection, a lui-même pris à partie les républicains : sur la santé (« Pourquoi n’agissez-vous pas ? ») puis sur la Russie (« …les républicains – en particulier ceux que j’ai portés sur le dos vers leur élection – ne m’apportent aucune aide… Dommage. »).

Le président a donc décidé d’employer un « tueur »…

Anthony Scaramucci est un self-made-man new-yorkais, fils d’un ouvrier italo-américain de la construction. À la fois économiste (Tufts) et juriste (Harvard), il a commencé chez Goldman Sachs avant de faire fortune dans son propre fonds d’investissement (SkyBridge), animant une émission financière sur Fox News, écrivant des ouvrages sur le succès en affaires. Mais, surtout, il a fait chanceler CNN, qui l’avait incriminé (collusions présumées de son fonds avec Poutine). Il est allé voir les dirigeants, discrètement, parlant business, leur annonçant cliniquement son intention de poursuivre la chaîne pour 100 millions de dollars, arguments juridiques à la clé. CNN s’est rétractée, et excusée, licenciant trois journalistes chevronnés. La main de fer dans le gant de velours…

Excellent vendeur, Scaramucci, a déclaré ce week-end « donner une chance » aux fuiteurs de la Maison-Blanche (« Je n’hésiterai pas à virer tout le monde ») tout comme à la presse (« Remettons les compteurs à zéro ») et annonçant une relance de la thématique électorale de Trump, des bains de foule, et dévoilant trois menaces : « Si les fake news persistent, j’ai en poche une entreprise de radio, de télévision et de production de films au service exclusif de la Maison-Blanche. »

Certains voient ici un plan pour discréditer le procureur spécial Mueller avant de s’en débarrasser. Ils ont raison ! La contre-offensive est lancée…

http://www.bvoltaire.fr/scaramucci-tombeur-de-cnn-devient-directeur-de-communication-de-trump/

André Archimbaud 24 et 27 juillet 2017

Trump veut l’abrogation de l’ObamaCare : ce qu’on ne nous dit pas

Trump abrogation ObamaCare

La grande presse américaine, suivie par l’ensemble des médias internationaux dominés par l’esprit de gauche, rapporte sans la moindre réserve les déclarations les plus alarmistes sur l’abrogation de l’ObamaCare, cette promesse électorale de Donald Trump qui peine à se transformer en acte du fait de la résistance des élus du Congrès. Abroger l’Obamacare reviendra-t-il pour autant à répandre la misère ? Rien n’est moins sûr. The New American propose un bref catalogue des vérités que l’on ne dit pas à propos du système socialisé d’assurance-maladie obligatoire introduit par Barack Obama.
 
Ce sont plutôt des mensonges qui sont répandus, affirme le site d’informations : des mensonges qui doivent être corrigés que l’on soit pour ou contre l’abrogation.

Le New York Times affirme ainsi que celle-ci entraînerait des coupes budgétaires massives – de l’ordre de 772 milliards de dollars en dix ans – au détriment du programme Medicaid qui vient au secours des plus pauvres qui n’ont pas les moyens de se payer une assurance privée. Le candidat malheureux à la nomination démocrate lors de la dernière élection présidentielle aux Etats-Unis, le (très) socialiste Bernie Sanders, a vu reprendre en boucle ses annonces selon lesquelles des « milliers » d’Américains allaient mourir ou devenir bien plus malades du fait de l’initiative de Trump. La sénatrice démocrate Elisabeth Warren accuse les Républicains de vouloir récupérer l’argent public en mettant en place un véritable « impôt du sang ». La gauche américaine parle de 217.000 morts évitables au cours de la décennie qui fera suite à l’abrogation.
 
C’est d’autant plus exagéré que l’abrogation de l’ObamaCare telle qu’elle se dessine aujourd’hui a été fortement revue et corrigée sous la pression du Congrès : on est loin d’un retour en arrière véritable assurant une authentique liberté de choix dans le domaine de l’assurance maladie.
 
Mais dans les faits, l’abrogation telle qu’elle pourra être adoptée n’aura pas pour effet de réduire les fonds alloués au programme Medicaid, observe The New American : en leur état actuel, les textes en cours d’examen ne font que les limiter à leur niveau actuel. Celui-ci est passé d’un milliard de dollars en 1965 à 389 milliards par an aujourd’hui, faisant de cette dépense solidaire le 3e poste du budget fédéral, devant celui du Département de la défense.
 

Trump a promis l’abrogation de l’ObamaCare, mais y parviendra-t-il ?

 
C’est par l’application de l’ObamaCare que ce programme s’est hypertrophié : visant les indigents au départ, son champ d’application a été très fortement élargi à des millions de travailleurs certes modestes mais sans personne à charge et, pour beaucoup d’entre eux, bénéficiaires jusque-là d’une assurance privée. Désormais, c’est le contribuable qui paie. Du fait de l’ObamaCare, au moins 9 millions d’Américains ont perdu leur liberté de choix en matière d’assurance maladie.
 
Le problème – comme le souligne The Heritage Foundation –, est que Medicaid coûte très cher et offre des prestations médiocres : ses bénéficiaires reçoivent trop souvent des soins de second ordre, se voient renvoyer vers les chirurgiens les moins compétents et, pour des affections identiques, se trouveront au bout du traitement dans une situation moins favorable que les patients bénéficiant d’une assurance privée ou prenant leurs propres frais à charge. Situation favorisée par la gratuité et la socialisation – ce sont sans doute celles-là qui permettent aux médecins les moins compétents et les procédures les moins efficaces de perdurer.
 

L’ObamaCare n’a pas amélioré les soins des plus pauvres

 
Quant à l’augmentation du nombre de morts, c’est un argument qui détourne l’attention de la réalité actuelle, assure la Fondation. Les critiques de l’abrogation de l’ObamaCare dénoncent le fait que les personnes âgées indigentes risquent d’être détournées des maisons de repos où aujourd’hui – les chiffres sont ceux des autorités fédérales – elles sont pourtant 380.000 à mourir chaque année du fait d’infections dues au manque de qualité de ces centres.
 
C’est manifestement l’assurance maladie qui est malade aux Etats-Unis, et s’il est sans aucun doute nécessaire de prévoir une forme de solidarité à une époque où le coût de beaucoup de soins de pointe est exorbitant (on n’est plus à l’époque du médecin de famille qui n’avait que peu d’options thérapeutiques), la gabegie socialiste n’est pas une solution.
 

Anne Dolhein

http://reinformation.tv/trump-abrogation-obamacare-dolhein-73111-2/

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