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Comment l’égalitarisme LGBTQ va liquider l’espèce humaine Par Nicolas Bonnal

Comment l’égalitarisme LGBTQ va liquider l’espèce humaine

C’est Merkel qui refuse de parler de peuple allemand, rappelle un général cité par Zerohedge.com. Il n’y a pour la chancelière trois fois réélue qu’une population ou des résidents. Macron refuse de parler de culture française, d’autres veulent interdire les concerts de musique classique (trop blanche). Et si le sexe devient interdit aux classes dites moyennes dans l’univers satanique-orwellien, il est très permis aux ultra-riches, on le sait avec Epstein. On jetait des morceaux de jeunes filles aux requins dans cette île de James bande, et les invités jubilaient.

Mais voyons la question du genre avec notre philosophe libertarien préféré (l’autre c’est Hoppe).

Il y a presque cinquante ans, Murray Rothbard voit poindre le danger, au moment de la candidature démocrate McGovern. Il explique que cet égalitarisme post-léniniste est avant tout anti-biologique. Leur matrice postmoderne basée sur la communication et l’enseignement est un monde antinature. La culture sera tout, le reste fantasme.

Il est un peu tard pour réagir, mais on sait que les lobbies égalitaristes occidentaux, qui marchent main dans la main avec les oligarques humanistes (voyez notre texte sur Jack London), veulent anéantir sexes, races et cultures. On les en félicite parce que c’est presque terminé et qu’il faut lutter contre les traces de tout passé honni et nazi.

Mais nous nous laissons faire. Disons la vérité alors. Et la vérité, comme disait un personnage de mon feuilleton préféré,

« c’est qu’il n’y a pas de victimes, il n’y a que des volontaires (Miami vice, le fils prodigue). »

Rothbard :

« Réfléchissons à un exemple délibérément semi-frivole. Supposons que nous trouvions un dicton commun: « Les roux sont excitables». Voici un jugement sur l’inégalité, une conclusion selon laquelle les roux en tant que groupe ont tendance à différer de ceux de la population non-rousse. Supposons donc que des sociologues égalitaires se penchent sur le problème et découvrent que les roux ont tendance à être plus excités que les non-roux d’un montant statistiquement significatif. Au lieu d’admettre la possibilité d’une sorte de différence biologique, l’égalitaire ajoutera rapidement que la «culture» est responsable du phénomène: le «stéréotype» généralement accepté selon lequel les roux sont excitables a été instillé dès le plus jeune âge chez chaque enfant roux, et il ou elle a simplement intériorisé ces jugements et agi de la manière attendue par la société. En bref, les roux ont été «lavés au cerveau» par la culture prédominante des non-roux ». 

Leur sous-culture postmoderne est une culture du complot ; toute l’histoire du monde serait fruit d’une conspiration du « mâle blanc et bourgeois », comme disait Sartre. Rothbard :

« Un des dispositifs égalitaires favoris consiste à attribuer toutes ces déclarations d’identification de groupe à d’obscures pulsions psychologiques. Le public avait psychologiquement besoin d’accuser un groupe social d’excitabilité et les rouquins étaient considérés comme des boucs émissaires. »

Si la biologie a tort, et elle a tort puisque nous sommes tous pareils, tout est fruit d’une conspiration irrationnelle et donc raciste-macho-nazie-fasciste-terroriste. Rothbard :

« Puisque les égalitaires commencent par l’axiome a priori selon lequel tous les peuples, et donc tous les groupes de peuples, sont uniformes et égaux, il s’ensuit pour eux que toute différence de statut, de prestige ou d’autorité dans la société doit être le résultat de pratiques injustes, «oppression» et «discrimination» irrationnelle…

L’Amérique était une puissance illuminée, Dostoïevski comme Baudelaire le virent. Le piège communiste américain se referme sur l’occident et sa planète en 1972. Rothbard le rappelle : 

« … À la convention démocrate de 1972, quelques groupes furent considérés comme ayant été «opprimés» en raison du fait que les délégués aux conventions précédentes sont tombés en dessous de leur proportion de la population totale. En particulier, les femmes, les jeunes, les Noirs, les Chicanos (ou le soi-disant tiers monde) ont été désignés comme ayant été opprimés… »

C’est Jonah Goldberg qui dit que l’homme blanc va être le juif du vingt-et-unième siècle…

Rothbard pousse lui à bout la logique de cette intelligentsia :

« Dans certains cas, l’insigne de «l’oppression» était une construction presque ridicule. Le fait que les jeunes de 18 à 25 ans aient été «sous-représentés» aurait facilement pu être mis en perspective par une réduction à l’absurde,  et un réformiste McGovernite passionné aurait pu se lever pour souligner la «sous-représentation» douloureuse des enfants âgés de cinq ans au moins. »

Vient la question féministe qui mettra fin à la dérangeante humanité machiste :

« Pour les femmes libératrices, il est difficile de nier le fait que toutes les cultures et civilisations de l’histoire, des plus simples aux plus complexes, ont été dominées par les hommes.

(En désespoir de cause, les libérateurs s’opposent depuis longtemps à des fantasmes sur le puissant empire amazonien.) Leur réponse, encore une fois, est que depuis des temps immémoriaux, une culture dominée par les hommes a lavé le cerveau des femmes opprimées pour qu’elles se limitent à nourrir leur famille, leur foyer et leur enfant. La tâche des libérateurs est de faire la révolution dans la condition féminine par pure volonté, en «élevant la conscience».

Le monde apparent n’est que le résultat d’un lavage de cerveau (c’est vrai d’ailleurs, voyez Matrix…) :

« … La biologie elle-même est refusée avec colère et mise de côté. Le reproche est qu’il n’y a pas, qu’il ne doit pas y avoir de différences biologiques entre les sexes; toutes les différences historiques ou actuelles doivent être dues au lavage de cerveau culturel. »

Puis Rothbard cite Irving Howe, un savant qui tente de lutter contre le trend de ce début des années 70. Il comprend que la cible des féministes est la femme :

«Irving Howe s’aperçoit sans équivoque que le ressentiment contre l’existence même de la femme en tant qu’entité distinctive est à la base du mouvement de libération des femmes:

Miss Millett ne semble pas être troublée par les injustices subies par les femmes ou par les discriminations auxquelles elles continuent d’être victimes. Ce qui la trouble le plus est la pure existence des femmes. Mlle Millett n’aime pas les particularités psychobiologiques des femmes et elle n’ira pas plus loin que de reconnaître – quel choix y a-t-il, hélas? – les inévitables différences d’anatomie.

Elle déteste le refus pervers de la plupart des femmes de reconnaître l’ampleur de leur humiliation, leur dépendance honteuse vis-à-vis des hommes (peu indépendants), les plaisirs affolants qu’elles éprouvent même à préparer des dîners pour le «groupe principal» et à s’essuyer le nez de leurs enfants morveux. »

Les partis politiques, ignorant les femmes, appliquent le féminisme.

Rothbard :

«Dans une critique éclairée du mouvement de libération des femmes, Joan Didion perçoit sa racine comme une rébellion non seulement contre la biologie mais aussi contre l’organisation même de la nature »:

Si la nécessité d’une reproduction conventionnelle de l’espèce semblait injuste pour les femmes, alors transcendons, via la technologie, «l’organisation même de la nature. »

Le projet est intéressant puisqu’il marque la destinée satanique de leur technologie, à nos grands manipulateurs. Liquidons l’homme, fabriquons des orques. Tolkien en parle.

Rothbard voit le projet gay arriver avec son léger changement de paradigme :

« Une autre révolte grandissante contre les normes biologiques du sexe et contre la diversité naturelle a été l’appel de plus en plus croissant des intellectuels de gauche à la bisexualité. L’évitement de l’hétérosexualité «rigide, stéréotypée» et l’adoption de la bisexualité aveugle sont supposés élargir la conscience, éliminer les distinctions «artificielles» entre les sexes et rendre toutes les personnes simplement et uni-sexuellement «humaines». »

Révolte d’essence luciférienne/libérale bien sûr, puisqu’il faut remettre en cause l’ordre naturel des choses :

«La révolte égalitaire contre la réalité biologique, aussi importante soit-elle, n’est qu’un sous-ensemble d’une révolte plus profonde: contre la structure ontologique de la réalité elle-même, contre « l’organisation même de la nature »; contre l’univers en tant que tel. La croyance pathologique selon laquelle il n’y a pas de structure de la réalité est au cœur de la gauche égalitaire, que tout le monde est une tabula rasa qui peut être changée à tout moment dans n’importe quelle direction par le simple exercice de la volonté humaine – bref, cette réalité peut être instantanément transformée par le caprice des êtres humains. « 

Ah, la Révolution française… Car Rothbard oublie que nous ne vivons plus dans la nature. Nous sommes « hacked, stacked and canned », comme dit Richard Burton dans la Nuit de l’iguane. L’homme moderne en conserve ne sait plus se défendre, si jamais il en a eu l’idée. Il est désarmé et dévitalisé…

Rothbard évoque ensuite le paléo-communisme qui rêvait de cette déconstruction de l’humain (je reconnais du reste qu’elle se fait avec facilité, comme si l’ennemi avait raison : après tout notre citoyen-zombi va à l’école, voit la télé, écoute puis s’exécute):

«De même, des fantasmes absurdes sont à la base de l’utopie marxiste du communisme. Libérée des supposées limites de la spécialisation et de la division du travail (cœur de toute production au-dessus du niveau le plus primitif et donc de toute société civilisée), chaque personne de l’utopie communiste développerait pleinement tous ses pouvoirs dans toutes les directions ».

Dans le monde communiste tout le monde deviendrait Goethe et Mozart (pourtant c’est des machos bourgeois blancs, non ?) :

« William Godwin pensait qu’une fois la propriété privée abolie, l’homme deviendrait immortel. Le théoricien marxiste Karl Kautsky a affirmé que dans la future société communiste, «un nouveau type d’homme apparaîtra… un surhomme… un homme exalté. Et Léon Trotski a prophétisé que sous le communisme:

… L’homme deviendra incomparablement plus fort, plus sage, plus fin. Son corps plus harmonieux, ses mouvements plus rythmés, sa voix plus musicale… La moyenne humaine va atteindre le niveau d’un Aristote, d’un Goethe, d’un Marx. Au-dessus de ces autres hauteurs, de nouveaux sommets vont surgir. »

Défense de rire.

Mais pour Rothbard comme pour nous ces monstres peuvent gagner (Debord parle de ce monde auquel on fait encore semblant de se référer alors qu’on l’a fait disparaître) :

«Ce faisant, les égalitariens agissent comme des enfants terriblement gâtés, niant la structure de la réalité au nom de la concrétisation rapide de leurs propres fantasmes absurdes. C’est non seulement gâté mais aussi très dangereux; car le pouvoir des idées est tel que les égalitariens ont une chance raisonnable de détruire l’univers même qu’ils souhaitent nier et transcender, et de faire en sorte que cet univers s’écrase autour de toutes nos oreilles. Puisque leur méthodologie et leurs objectifs nient la structure même de l’humanité et de l’univers, les égalitariens sont profondément antihumains… »

Il ne sert à rien de s’acharner sur eux d’ailleurs : nous les élisons et les réélisons partout. L’espèce devenue chair à canon électorale est volontaire, et elle se fait pulvériser allègrement, comme disait la regrettée Claire Séverac. Tout sera détruit, sauf ce titanesque-babélien mur d’argent, qui sert à codifier et à construire cette société zombie frigorifiée, et presque terminée.

Oh, et puis après tout, hein, on ne les regrettera pas, ni cette société ni son humanité de lâches et de fous. Notre Céline disait dramatique en 39 :

« Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit. »

Et Dostoïevski hilare sur cette charismatique vocation US qui en finirait avec la nature :

« Hélas ! Nous sommes des pygmées comparativement aux citoyens des États-Unis ; la Russie est un jeu de la nature et non de l’esprit. »

NICOLAS BONNAL

Sources

  • Murray Rothbard – Egalitarianism as a Revolt against Nature (Mises.org)
  • Nicolas Bonnal – Dostoïevski ; Céline (Avatar, Amazon.fr)

EN BANDE SON :

22 réponses »

  1. Pas moyen de retrouver la source de ce texte sur le blog de Nicolas Bonnal, vous n’auriez pas le lien original svp ?

    Remarque 1 :
    bien qu’effectivement ce sont l’espèce qui est visée, dans la pratique, c’est surtout la race blanche qui est menacée. Les asiatiques sont peu concernés par ces délires, de même pour les africains.

    Remarque 2 :
    en fait, cette utopie sans genre, sans classe, sans race, c’est tout simplement le paradis chrétien : puisque la science à démontré que la Bible était fausse mais qu’on veut toujours croire que le paradis promis par Jésus existe, et bien, il s’agit de le réaliser « ici bas » au lieu d’attendre d’y être ressuscité.

    La religion LGBTQ est une adaptation du christianisme à la modernité, comme le christianisme et l’islam ont été des adaptations du judaïsme en leur temps.

    L’ironie c’est que les chrétiens qui sont restés « en retard » (qui croient en Jésus, la résurrection, le paradis) ont en horreur ce projet de réaliser le paradis promis ici bas. lol

    • Vous êtes à la source mème du texte, je n’ai donc pas pour l’heure d’autres sources à vous proposer pour vous abreuver…

    • Comme déjà affirmé à plusieurs reprises la sciences et ses avatars : scientisme, positivisme et progressisme ne saurait prouver grand chose en matière de religion, tout au plus la falsification de certains textes et les dérives des clergés monothéistes qui ont été jusqu’à imposer un temps linéaire…Pour le reste et dès que l’on passe au stade métaphysique c’est le néant total et pour cause la religiosité ne se pense pas elle se vit et seule la philosophie permet d’en comprendre l’essence : soufisme pour l’islam, shamanisme pour l’indouisme, textes grecs et égyptiens pour le paganisme et son prolongement dans le premier christianisme . La nature humaine ayant horreur du vide a trouvé dans le marxisme un nouveau messianisme sensé réaliser le paradis sur terre : le communisme intégral dont un des avatars est l’égalitarisme…De l’égalitarisme est né l’idée d’utilisation à des fins politiques des minorités agissantes c’est ce que l’on appelle de nos jours le marxisme culturel dont le LGBTQ est une des émanations.
      Ignorer cette dimension mystique de l’homme c’est faire du Onfray, c’est faire de la politique…et promouvoir le socialisme néolibéral ou pas comme réalisation ultime de l’être humain !

      • Bonjour « The Wolf »
        Tout à fait d’accord avec vous lorsque vous dites: »Comme déjà affirmé à plusieurs reprises la sciences et ses avatars : scientisme, positivisme et progressisme ne saurait prouver grand chose en matière de religion,… ».
        Vous dites encore une chose qui me plaît beaucoup : « La religiosité ne se pense pas elle se vit ». Vous mettez le doigt sur une notion essentielle dans la religion chrétienne; celle d’incarner sa foi en Dieu, au quotidien, dans l’amour de Dieu et l’amour de son prochain. Par contre je ne vois pas en quoi le temps linéaire pose problème…
        Y a t’il des livres, sites internet,… qui pourraient « éclairer ma lanterne » ?
        Merci d’avance
        Xavier

        • Le temps est cyclique. La religion chrétienne à introduit le temps linéaire, qui est une illusion.
          Quand notre hôte parle de « religiosité » je suis à peu près sûr qu’il ne parle justement pas de votre religion, c’est à dire, non pas de religiosité mais de cléricalisme. Je parle sous son contrôle, il corrigera éventuellement mes propos.
          Si le catholicisme était une religiosité, il n’aurait pas pu se faire détruire par la science, car la religiosité est au dessus de la science. Mais, le catholicisme est un cléricalisme, et non pas une religiosité, et c’est pour ça qu’il est en si piteux états de nos jours.
          Vous, XAVIER, vous avez une religiosité. C’est très bien. Mais vous vous êtes fait hameçonner par l’église, qui dévie, pervertie, s’approprie votre religiosité naturelle. L’église a instauré le monopole du divin, et … c’est un péché (pour reprendre votre vocabulaire). Quand vous parlez de « Dieu » vous ne parlez pas du vrai Dieu, mais du petit Dieu qu’on vous a inculqué à l’église. Et vous ne savez pas faire la différence entre les 2 puisque vous ne connaissez que ce dernier. Dieu, l’amour, la religion, si vous voulez savoir ce que c’est pour de vrai, alors il faut oublier ce que vous croyez savoir.
          Voila. J’ai éclairé votre lanterne comme vous l’avez demandé. Mais avez vous vidé votre coupe pour qu’elle puisse être remplie ?

          • Bonjour « The Wolf »,
            Merci pour votre réponse. Je ne fais pas mienne votre affirmation : »les pères de l’église … falsifient le message initial et la temporalité » mais j’imagine que cela ne vous surprend pas.
            D’éducation catholique, j’ai cherché d’autres voies possibles de « transformation intérieure » et pendant quelques années j’ai été « disciple » d’un maître spirituel français (Arnaud Desjardins) qui avait lui-même été enseigné par un Swami hindou. J’ai été fort impressionné par cet homme et son enseignement. Cependant, je l’ai quitté (comme bon nombre des ses disciples) lorsqu’au cours d’une assemblée générale, il a fait une annonce concernant sa vie personnelle qui était en parfaite contradiction avec ses écrits et son enseignement. Je n’en déduit pas pour autant que l’hindouisme est à rejeter mais j’ai compris une chose essentielle: la Vérité d’une philosophie, d’une doctrine, d’un enseignement, d’une pensée, n’a de valeur, que si elle est incarnée et en premier lieu par celui ou celle qui la professe. Tout le reste n’est que tromperie. On ne peut pas dire une chose et faire son contraire. Et quand on regarde l’histoire de l’humanité avec ce prisme, il y a pour moi une grande quantité de charlatans… Pour le concept de métempsychose dans les philosophies orientales, j’ai pu seulement constater chez ceux qui le professe, que cela relève du dogme, de la croyance. Donc libre à chacun d’y croire ou pas.
            Je regarderai du côté d’Héraclite et Boris Cyrulnik mais je vous avoue que Nietzsche me « déprime » et que sa vision du monde ne me convainc pas. Quant à la psychanalyse Freudienne, je m’y suis penché et j’avoue qu’elle me parait tout aussi « crédible » que la théorie darwinienne de l’évolution des espèces. Il est à regretter que Nietzsche et Freud n’aient pas fait l’expérience de la réalité de la grâce divine et de son action libératrice dans la vie de l’homme.

            • « Il est à regretter que Nietzsche et Freud n’aient pas fait l’expérience de la réalité de la grâce divine et de son action libératrice dans la vie de l’homme… »

              Vous devriez lire Nietzsche dans ses œuvres poétiques et vous comprendriez immédiatement que vous n’avez pas le monopole de la grâce et que c’est seulement quand on est revenu de tout que l’on peut prétendre à la liberté, la vraie celle qui libère pas celle qui enferme..

            • Bon, vous m’avez fait mentir. Vous avez étudié un peu les autres « philosophies », du moins une. Ça ne remet pas en cause le fond de mon message, mais je reconnais avoir dit de la merde sur ce point particulier ou je vous accusais d’être « confiné » au christianisme.

          • Cher Yoananda,
            Vous dites que je parle du « petit Dieu ». Soit.
            Mais que vous enseigne alors le « vrai Dieu » ? S’est il révélé ? Si oui, quand ? Comment ? Y a t’il des écrits ? y a t’il des êtres humains qui incarnent son enseignement ?

            • Vous posez des questions de chrétien. Vous voulez que « Dieu » (le vrai) ressemble absolument à votre dieu (sans D majuscule), qu’il rentre dans vos cases. Vous me demandez en somme à quel point il ressemble au Jésus de votre Bible … (oui entre parenthèse il y a plusieurs bibles, et donc plusieurs Jésus, selon les textes apocryphes ou non qu’on choisit. Qui et pourquoi a décidé quels étaient les canons ? posez vous la question).

              Vous vous doutez bien qu’une telle démarche ne mènera pas bien loin 🙂

              Dieu, le vrai, celui dont je parle et dont notre hôte parle aussi (je pense), n’est pas accessible par la raison. Il est au delà de la raison. Attention, je n’ai pas dit « contre » la raison, mais au delà, il la transcende.

              C’est tout ce que je peux vous dire à ce stade.

              Votre histoire de Desjardin qui aurait révélé un truc sur lui même est typique de l’hindouisme. C’est le cas pour à peu près tous les « maîtres » …
              C’est sûr qu’avec un bouquin vieux de 2000 ans, on est à l’abri de ce genre de mauvaises surprises. On peut croire exactement ce qu’on a envie de croire, personne ne viendra vous contredire.

        • Bonjour Xavier, ne vous y trompez pas quand je fais référence à la religiosité je ne saurais faire référence qu’au catholicisme primitif issu directement du paganisme et son héritage egypto-hellenique et avant que l’Empereur Constantin n’en fasse un dogme d’état et que les pères de l’église n’en falsifient le message initial et la temporalité.
          Sur le temps circulaire quelques pistes : le Philosophe grec Héraclite, l’indouisme, plus près de nous : Nietzsche et son éternel retour, Freud et sa thérapie, Boris Cyrulnik et son concept de résilience…

    • Concernant les monothéismes il faut s’intéresser de nos jours aux dérives sectaires qui parce ce qu’opératives masquent leurs visées politiques sous couvert de messianisme religieux : protestantisme pour le christianisme, sionisme pour le judaïsme, wahhabisme pour l’islam…et quand on a l’alliance des 3 cela donne l’empire américain : Etats-unis+Israel+Arabie Saoudite ou bien encore chrétiens sionistes qui instrumentalisent le djihadisme. De là toute la géopolitique s’éclaire !

    • Cher Yoananda,
      Je suis un peu interloqué par la haine viscérale du christianisme. Vous exprimez cette haine avec sincérité et c’est votre droit. Cependant, cette haine obscurcit votre intelligence et vous fait affirmer de grosses contre vérités:
      1. « cette utopie sans genre, sans classe, sans race, c’est tout simplement le paradis chrétien »
      > ne serait-ce pas l’inverse ? êtes-vous sûr de bien connaitre le sujet ?
      2. « la science à démontré que la Bible était fausse »
      > avez-vous des preuves scientifiques à nous donner ?
      3. « La religion LGBTQ est une adaptation du christianisme à la modernité »
      > est-ce de l’humour ?, non ? alors puis-je vous demander d’argumenter ?
      4. « L’ironie c’est que les chrétiens qui sont restés « en retard » (qui croient en Jésus, la résurrection, le paradis) ont en horreur ce projet de réaliser le paradis promis ici bas. »
      > je suis chrétien catholique, et je peux vous affirmer que croire en Jésus Christ ressuscité et au paradis est tout à fait compatible avec le désir légitime de vouloir être heureux ici et maintenant, tout en ayant à l’esprit que notre corps finira tôt ou tard en poussière et que le bonheur est bien éphémère s’il est posé sur le « sable » de l’avoir et non sur l’amour.
      Fraternellement
      Xavier
      Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens Chapitre 13 versets 1 à 7:
      J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
      J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
      J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
      L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
      il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;
      il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
      il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout
      ….

      • J’ai lu l’ancien et le nouveau testament en entier (ce qui m’a valu d’être traité de menteur par des chrétiens qui ne me croyaient pas) …
        En soi, ça ne veut pas dire grand chose car lire et comprendre, ce n’est pas la même chose.
        Pour la compréhension, il y a les pères de l’église et les docteurs de la foi.
        Je ne prétends pas être un grand spécialiste de la question. Mais je ne parle pas sans avoir étudié un minimum la question. J’ai lu quelque passages de St Augustin et d’autres.
        Par contre, j’ai pas mal étudié les « idéologies » (libéralisme, communisme, socialisme en l’occurrence) et le lien avec le christianisme m’a immédiatement sauté aux yeux.
        Pourquoi comment me direz vous ?
        C’est simple, très simple. Les chrétiens, du moins tous ceux que j’ai pu rencontrer ne connaissent (comme les musulmans d’ailleurs) que le christianisme, que leur religion chérie. Ils n’ont pas les moyens d’avoir du recul sur la seule chose qu’ils connaissent. Ce n’est pas mon cas. J’ai, comme je l’ai dit, lu la bible et le nouveau testament, le coran, j’ai étudié le bouddhisme, l’hindouisme, le taoïsme, la paganisme européen, et quelques autres de loin ici ou la.
        Quand on a fait ce travail, alors il y a des points communs et des différences qui sautent immédiatement aux yeux.
        Points communs entre le judaïsme, l’islam, et le christianisme. Points communs entre le christianisme, le libéralisme, le communisme et le socialisme.
        Vous parlez de « haine » à mon sujet. Je sais que c’est la mode de salir ainsi les personnes qui ne caressent pas dans le sens du poil, qui pensent par elle même, bref, qui ont un esprit critique.
        La haine, c’est pour les personnes, pas pour les « idéologies » (ce qui inclus les religions). Je n’ai pas de haine envers les gens, juste de la compassion. La compassion n’empêche pas de dire ce qu’on estime être la vérité sans ménagement.
        J’ai juste un dégoût pour les religions, en général, ce qui inclus bien sûr le christianisme, à l’inverse des spiritualités qui elles m’attirent, quelque soient leurs origines.
        J’ai un dégoût particulier pour le christianisme, c’est vrai. Pourquoi ? parce qu’il a infecté MON peuple (la race blanche, les européens), et qu’il fait du mal, tellement de mal que c’est à peine croyable, aux miens, encore aujourd’hui, même après avoir été vaincu par la science.
        Vous me demandez « quelles preuves » … tout le monde les connais, je ne vois pas pourquoi je devrais revenir dessus. Je sais déjà comment les chrétiens répondent quand on leur montre les preuves. Ça ne m’intéresse pas d’avoir encore cette discussion.
        Vous me demandez quel rapport entre les LGBT et le christianisme. Bah oui, c’est vrai que vu de loin, entre la débauche sexuelle, les « pride » honteuses, et la doctrine catholique du péché de la chair, et semble y avoir un abîme, n’est-ce pas ? Et bien non. Encore une fois, quand on compare avec les autres pensées à travers le monde, on VOIT qu’en réalité, il n’y a pas tant de différence qu’on ne pourrait le croire.
        Vous me demandez à propos du paradis chrétien : je parle du royaume des cieux, la ou on va quand on réssucite après la parousie.
        Vous finissez par « fraternellement ». Non, sachez que je suis un ennemi du christianisme (pas des chrétiens, mais du christianisme). Vous ne pouvez pas être mon « frère » parce que je ne suis pas le votre. Pour que nous soyons frère de n’importe quoi d’autre que de sang, il faut qu’il y ai consentement mutuel. Ce n’est pas le cas. Ça ne veut pas dire que je vous veux du mal personnellement. Ni du bien. Mais je ne me reconnais pas dans cet universalisme chrétien. J’ai mon universalisme perso, il n’a rien à voir avec le votre.
        C’est dit 🙂 sans animosité ! (mais sans fraternité)
        Voyez vous, je n’ai donné AUCUN argument. Je n’ai pas cherché à vous prouvez quoi ce que soit. Je n’en ai pas l’intention. Je ne cherche pas à changer votre opinion. Vous me posez des questions, légitimes, j’y réponds, par politesse. Point.

  2. @The Wolf
    Exactement lumineux .. la géopolitique s’éclaire : l’alliance US Israel Arabie Saoudite est pour moi une alliance innommable et il me semble qu’elle se retournera contre eux.. au final.
    Ils ont signés leur anéantissement a venir …

    • Tout à fait ! parce que contre nature elle porte en elle les germes de sa propre autodestruction ! Ce qui a été créé par le glaive finira anéanti par le feu !

    • C’est une des raisons qui la poussé à rétablir l’équilibre de la terreur sur le plan des armes nucléaires, seul un déluge de feu qui s’abattrait sur leurs villes a pu circonscrire jusqu’à présent la folie des protestants anglosaxons.

    • C’est un peu la guerre des fausses nations contre les vraies : les nations fabriquées de toute pièces que sont les Etats Unis, Israël et l’Arabie Saoudite contre les Nations à l’âme millénaire que sont la Perse et la Russie…LES UNS EN PROIE AVEC LE DIABLE EN PERMANENCE AGITENT SANS RELÂCHE LE GRAND SATAN TANDIS QUE LES AUTRES SE DISENT QUE QUELQU’EN SOIT LE PRIX A EN PAYER, LEUR ÂME N’EST PAS A VENDRE…Dilemme faustien : l’argent des yankees aura t il raison de l’Âme des Justes qui veut qu’en ce bas monde tout s’achète et tout se vend mème le Groenland ! Petite remarque au passage : les nations qui ont élu une théocratie sectaire à leur tète ne sont pas celles que l’on croit !

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