Marchés Financiers et Boursiers Actions

Le Pape s’est il converti au Keynésianisme ????

A la lecture de ses dernières déclarations l’on serait tenté de le penser…Et cela, bien que tout ce qui se  dit ne puisse être considéré  évidement ( au sens biblique de la preuve)  comme parole d’évangile….

Mais revenons-en à nos moutons égarés… Il semblerait en effet que  tout comme Keynes le Pape veuille  croire a une résorption des déficits de type structurel par le biais d’opérations olé-olé du Saint Esprit….Une observation  plus approfondie de sa part des Bourses africaines aurait pourtant  du infirmer  l’idée qu’une relance de la consommation spirituelle par l’eau bénite  suffirait  à pallier une déficience chronique de l’offre de substituts thérapeutiques…

Car en ces temps de grandes Turbulences ou tout le monde  a beaucoup à confesser, les sources de la rédemption ne sont elles pas a puiser  par le biais d’une couverture systématique sur l’ensemble des marchés…surtout mais pas seulement  dans le cadre de pratiques a risques. ????

Bref au final et quoiqu’en dise le Pape, la prudence nous enseigne que sur tous les marchés et en toutes circonstances : SORTONS  COUVERTS !!!!!

Pour ceux qui veulent aller un peu plus loin(mais pas trop quand mème), de type marchés new frontiers, voici un petit topo bilan encyclique 2008 sur ces fameuses  Bourses africaines qui a juste titre n’ont pas fini de faire couler beaucoup d’encre…

EN SUIVANT :

 

CHRONIQUE AFRICAINE agefi 

 

Certaines places boursières africaines
ont même connu des chutes
vertigineuses à la fin 2008, à
l’instar de l’Egypte (- 56%), du
Nigeria (-54,2%), du Kenya (-
47,2%), de l’Ile Maurice (-43,4%) et
du Botswana (-33,3%). En revanche,
les bourses du Maroc, de la
Côte d’Ivoire et du Mozambique
sont parvenues à contenir leur
niveau d’effondrement, avec des
baisses respectives de 16,2, 14,2 et
11,8%. La Bourse de Tunisie a également
limité sa chute (-5,2%), en
tenant compte d’un volume journalier
peu élevé (5,7 millions de dollars
en 2008) en comparaison avec
ses voisines de Casablanca et surtout
du Caire. Sixième capitalisation
africaine avec 6,4 milliards de
dollars, la Bourse des valeurs
mobilières de Tunis (BVMT) s’était
pourtant magnifiquement comportée
pendant les neuf premiers
mois de l’année 2008, avec une
progression de 17,1%, en grande
partie due à des going public d’importance
(Artes/concessionnaire
Renault et Nissan,
Poulina/premier groupe privé tunisien,
notamment), soit deux «big
caps» arrivées sur la cote. En septembre
dernier et plus
précisément une semaine avant
l’annonce de la faillite de Lehman
Brothers, la 4e banque d’investissement
américaine, l’indice composite
Tunindex avait même enregistré
son plus haut historique à
3418,13 points, soit une
performance de 30,7%. Mais il a
chuté d’environ 19,5% entre le 15
septembre et le 31 décembre, pour
clôturer l’exercice à 2614,07 points,
d’où un glissement annuel malgré
tout acceptable de 10,65%, compte
tenu de la situation mondiale. A
l’inverse, quatre bourses africaines
ont fini l’année en beauté. Les marchés
du Cameroun, du Malawi, de
Tanzanie et du Ghana se sont ainsi
inscrits en hausses respectives de
44,8, 25,7, 24,5 et 20,7%. Le Ghana
Stock Exchange (30 sociétés
cotées, 2,8 milliards de dollars de
capitalisation boursière) a lui aussi
bénéficié de going public «top
level» (Total Petroleum Ghana, SIC
Insurance, UT Financial Services
Ltd), de même que d’élections présidentielles
démocratiques confirmant
la stabilité du pays. Quant au
Douala Stock Exchange, opérationnel
depuis peu et fort d’un volume
quotidien de transactions insignifiant,
il ne cote que trois sociétés
(Société des eaux minérales du
Cameroun, Société africaine forestière
et agricole du Cameroun,
Société camerounaise de palmeraies)
au flottant particulièrement
étroit.
Le Johannesburg Stock Exchange
(JSE) a aussi été affecté par la crise
financière mondiale, avec une
chute importante de 45,1% en
2008, étant fortement corrélé aux
marchés boursiers internationaux,
à commencer par le NYSE. Il n’empêche
que cette place fondée en
1887 reste la première d’Afrique,
avec 80% des capitalisations boursières
du continent, et la 16e sur le
plan mondial. Actuellement, le
JSE cote 428 sociétés, dont 35% de
minières, et sa capitalisation environne
les 400 milliards de dollars.
Convaincues de la mise en place
de partenariats durables avec les
autres bourses africaines, les
autorités du JSE mènent des
pourparlers avec certaines d’entre
elles, afin qu’elles adoptent sa
technologie qui est identique au
système de trading de la City. Ce
partage de technologie, qui a fait
ses preuves ailleurs, serait avantageux
pour les bourses concernées,
renforcerait leur efficacité et permettrait
d’accroître le volume des
transactions. En parallèle, le JSE
commence à faire son shopping sur
les places financières voisines, afin
de consolider et d’étendre ses positions.
Il vient ainsi de jeter son
dévolu sur 49% de la bourse mauricienne.
Sous l’égide de la
Communauté est-africaine, les
bourses du Kenya, de Tanzanie,
d’Ouganda et du Burundi ont lancé
un processus de fusion, qui pourrait
être finalisé d’ici la fin de l’année,
pour donner naissance à un marché
boursier est-africain. Mais c’est
sans compter avec les rivalités et
les nationalismes qui risquent de
retarder l’opération, si ce n’est
même de l’enrayer. Ce projet de
fusion confirme cependant la tendance
prévalant aujourd’hui chez
bon nombre de financiers africains,
qui consiste à envisager la création
d’une grande place boursière continentale
ou panafricaine. Dans cette
optique, le JSE prend déjà les
devants, puisqu’il vient de fonder
l’Africa Board, dont la finalité vise à
coter les plus grandes entreprises
africaines. Sur les plans économique
et financier, ce marché boursier
unique africain semble se justifier
pleinement, compte tenu des
faibles capitalisations de la plupart
des bourses, de leur caractère illiquide
et spéculatif, et de leur manque
de transparence, autant
d’handicaps que n’apprécient pas
du tout les investisseurs.
 
 
 

 

 

 

 
 

 

DIDIER PLANCHE 18/3/09

 

2 réponses »

  1. Marrant. J’étais justement en train de prolonger un curieux rapprochement ayant mis en parallèle « Delphes et la Fed » http://amourpiegale3.blogspot.com/2009/03/delphes-et-la-fed.html
    On n’est pas sans savoir que Charles Gave a commis un ouvrage « Un libéral nommé Jésus », ouvrage dans lequel il passe à l’analyse économique les paraboles de l’Evangile. Par ailleurs, Charles Gave juge généralement saine la politique monétaire conduite par la Fed.
    Or, par ailleurs, on peut considérer la passion du Christ comme une allégorie écho au savoir antique de Delphes.
    Mais voilà, il y aurait eu rupture, ce dont fait état Louis Boutard :
    « Le Christianisme dans sa forme vulgaire, présente et passée, n’a plus de vertu sur le monde. Son influence est morte, elle n’est plus. C’était fatal. Dès le 2ème siècle, la version populaire chrétienne l’ayant emporté sur la vérité en soi. La Gnôse chrétienne (Connaissance suprême) transcription pure et simple d’ailleurs de la Gnose Dorienne antique, il était fatal qu’un jour viendrait où le monde, enorgueilli par une science matérialiste, aussi fausse qu’orgueilleuse et vaine, et corrompu au moral par ce matérialisme amoral uniquement avide de bien-être, de jouissances, n’aurait plus foi dans une religion fondée sur le mystère, antirationnel en apparence, non démontrable et démontré. »

    Alors aujourd’hui, la Fed mieux que le Vatican, le monde se faisant autour d’une résistance ???

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