L'Etat dans tous ses états, ses impots et Nous

LAFFER au fusil….

 

Laffer au fusil…ou la conquête de l’Est….

 

Le jour ou les français descendront dans la rue pour réclamer moins d’impôt et moins de prélèvements sociaux alors la vraie révolution sera en marche, de celle qui libère les âmes, les esprits et les cœurs…En attendant notre praxis  relève du syndrome de  Stockholm, de celui qui consiste a réclamer,  a réclamer davantage a notre bourreau : toujours plus….toujours plus d’impôts , de dettes, et bien sur la meute de bureaucrates qui va avec…Bref le racket fiscal institutionnalisé : je prend aux pauvres pour donner aux plus pauvres et je vous offre la protection discount (pour cause de poids de dette récurrente et de monnaie surévaluée) qui va avec….et pour reprendre une allégorie religieuse dont je raffole : en bons catholiques que nous sommes nous pratiquons l’auto flagellation en public….Mais bien sur par orgueil national mal placé il nous devait d’aller plus loin et pendant que Z (ZORROBAMA) avec ses amis se livrent  à une guerre monétaire et économique sans merci  nous avons décidé d’inventer une nouvelle guerre  de civilisation , une nouvelle colonisation : celle des coffres forts de nos voisins les plus proches, désormais un seul mot d’ordre : la guerre fiscale sur tous les fronts : Suisse, Autriche, Luxembourg, Liechtenstein, Andorre, Monaco….Bien sur, à puissance moyenne petits conflits et pas question de mettre l’OTAN sur le coup…Nous avons donc profité des menus problèmes de l’UBS aux US et de quelques soucis bancaires de nos amis autrichiens en Europe de L’Est pour décider de l’invasion : haro sur le secret bancaire et à nous les biffetons des coffres suisses réputés pourtant inviolables…Avec JOHNNY envoyé en éclaireur espion et PATRICIA toute a la gloire de l’ euro invasion il ne faisait plus aucun doute quant a l’issu de la bataille….

Pour aller plus loin que mes propos nécessairement malveillants et malintentionnés je vous propose de lire l’ode, le brame d’un gnome  qui tel Roland en appelle à la révolte…. EN SUIVANT :

 

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SERGE LAEDERMANN, GENEVA FINANCE SA
Défends ton secret bancal
si t’es un gnome!

 

«LA PLUPART DES CLIENTS “ANONYMES”
DES BANQUES SUISSES SONT DES RÉFUGIÉS
FISCAUX AYANT ÉCHAPPÉ À L’ENFER
DES DICTATURES DE L’IMPÔT AINSI
QU’AUX DÉVALUATIONS MULTIPLES

 

Maintenant ça suffit, on
commence à fatiguer à force de
se faire gratouiller le ventre de la
vache Milka. Si ça continue on
pourrait bien éventuellement
s’énerver et donner un coup de
cor des alpes dans les parties
kopf tami nomol! La crise des
années 30 exigea une «réorganisation
du secteur». Cette expression
pompeuse signifie que
c’était le bordel intégral, une
chose que nous sommes naturellement
très loin de vivre
aujourd’hui, ça se saurait. C’est
ainsi que naît en 1934 une loi
règlementant ces établissements
(pas les bordels, mais les
banques). Son but, mieux protéger
les petits épargnants et leur
sphère privée. Cette imperméabilité
ne va pas séduire que les
mangeurs de cervelas en culottes
de peau.
Les conflits ont mis l’Europe à feu
et à sang provoquant un afflux
important de capitaux dans une
Suisse stable et neutre. Chargé
fiscalement, le gaulois préfère
ainsi le bas de laine à numéros
helvétique au matelas mité hexagonal
peu propice au repos, à
moins d’être contorsionniste au
cirque Pinder ou danseuse légère
à l’Alcazaaaaaar. Cette
«discrétion» va attirer beaucoup
d’argent. Le banquier ouvre les
comptes de dictateurs, d’hommes
politiques et le tapis rouge est
déroulé pour les mafiosi et autres
escrocs. Depuis quelques lustres
il est toutefois devenu illusoire de
déposer des fonds douteux en
Helvétie où l’évasion fiscale n’est
cependant pas pénale, alors que
quiconque ne sachant pas jouer
au Jass est passible de la peine
de mort.
Mais remettons un peu si vous le
voulez bien le minaret au milieu
de la mosquée. Pourquoi pensezvous
que ces «traîtres» aient
choisi de mettre leurs éconocroques
dans les bras de patauds
helvètes lactescents? C’est pourtant
simple. Quand vous n’êtes
pas trop sot et travaillez dur que
même Stakhanov y peut aller
ressortir le wagonnet et que votre
Patrie vous saigne par l’impôt,
que faites-vous? Trop d’impôt tue
l’impôt démontre Laffer. Avec les
faux chômeurs, des charges
sociales ressemblant à du racket,
une autocratie incapable de gérer
les deniers de l’Etat, que feriezvous?
La vérité est que la plupart
des clients ‘anonymes’ des banques
suisses sont des réfugiés
fiscaux ayant échappé à l’enfer
des dictatures de l’impôt ainsi
qu’aux dévaluations multiples.
Soumis à des taxes raisonnables
et mis en confiance par une monnaie
nationale digne de ce nom,
ces citoyens n’auraient jamais
fraudé. La Suisse ne serait pour
eux qu’un pays de montres et de
chocolat géré par des gardiens
de vaches attardés.
Faut-il sacrifier notre secret bancaire
désormais très clean et
hyper régulé alors que la gestion
des pays du G20 est calamiteuse
et que leur rêve n’est que de
réglementer et de mettre au pas?
Va-t-on bientôt pouvoir pisser
derrière un arbre sans risquer la
déportation dans une base
secrète de l’OTAN? Aux autres de
s’améliorer, d’atteindre nos
niveaux de compétences et de
parvenir à garder l’argent et la
confiance de leurs concitoyens.
Bon maintenant ouvre une bouteille
Hans Peterli, y fait soif.

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La peste c’est le fisc, le baudet c’est la Suisse
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Par S. Willer agefi 30/3/09
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Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sont proches de la béatitude lorsqu’ils attaquent le secret bancaire suisse. Que font-ils pour la santé financière de leur pays à long terme? Heureusement que la petite Suisse existe : c’est apparemment la seule pierre d’angle commune qu’ils aient. C’est évidemment un pays plus simple à aborder que la Grande-Bretagne et les trusts (opaques pour qui le veut) ou même l’Autriche dont les banques, aux dernières nouvelles, auraient accordé l’équivalent de 70% du produit intérieur brut en prêts à l’Europe de l’Est.

Ce n’est pas la faute de cette Helvétie maudite si l’Allemagne est un pays surendetté, brillant à l’exportation donc pénalisé par la crise et à la population vieillissante (comme partout) donc coûteuse. Le poids de l’histoire pèse sur l’Allemagne et personne n’est à accuser. Les délocalisés allemands sont nombreux et probablement le résultat d’une politique sociale et fiscale désastreuse. Le système bancaire allemand n’a pas eu besoin de la crise pour être en faillite. L’Europe attend depuis 2005 que les Allemands rationalisent leur système bancaire et procèdent aux fusions nécessaires entre banques d’Etat et caisses d’épargne. L’intégration des pays d’Europe de l’Est dans l’Union européenne est le fait de l’Allemagne recherchant des sous-traitants. Aujourd’hui il est trop tard pour revenir en arrière.

Quant à la France, c’est de longue date que ses dépenses sociales sont le second budget de l’Etat, un budget discret dont on évite de parler. L’Europe n’est qu’un moyen de sauver l’agriculture. Une agriculture de riches car les subventions sont à la taille des exploitations. Là encore, les nouveaux venus troublent un métronome bien réglé. Trop tard là encore : l’avenir est à la réduction, voire à la suppression des subventions. Les délocalisés français sont peut-être plus nombreux que les Allemands et beaucoup plus indisciplinés vis-à-vis de leur pays d’origine. Le « baudet « fait le ménage lorsque les abus d’absence de résidence sont provocateurs. Par contre le pays d’origine, dans lequel ils ont continué à vivre (il est vrai que lorsqu’on a ses amis quelque part…), se montre laxiste et ne donne pas l’impression d’y attacher une réelle importance.

La guerre serait-elle déclarée ? Sans aucun doute. A qui pourrait-elle profiter ? Peut-être à la Suisse quoiqu’on en pense. Vanité? Non. Aucun agriculteur français ne souhaiterait avoir à sa disposition les pauvres terrains suisses. Aucun industriel allemand ne pourrait songer à échanger son statut avec un alter ego suisse qui doit jongler sans cesse avec la qualité, le cours de change et l’innovation. Alors reste le secret bancaire. Tous ces pays le possèdent. S’ils n’ont pas su en profiter c’est encore pour des considérations fiscales. Le Conseil fédéral devra indiscutablement devenir plus énergique et cesser de se répandre en visites inutiles durant lesquelles les attaques sont trop aisées. Si un point des accords est remis en cause tout doit l’être : statuts et taxation des délocalisés, des frontaliers, espace Schengen et quantité d’autres choses dont la peur a présidé à l’instauration après des négociations trop peu musclées. Il n’y a aucune raison d’avoir peur de sortir d’un ronron consensuel.

  

Et puis pour les perfectionnistes   un voyage dans le passé et un retour  aux sources  avec ARTHUR LAFFER et  ses courbes si séduisantes….

 http://ami.du.laissez-faire.eu//index.php5

une fois sur le site de Patrick Madrolle préfacé par Pascal Salin vous cliquez sur la rubrique articles et vous trouverez entre autres excellentes choses(du MILTON FRIEDMAN en particulier) un des  textes fondateurs (traduit en français) des Reaganomics  : Aux Sources de la Prospérité  Américaine et signé ARTHUR  LAFFER….

 

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