Marchés Financiers et Boursiers Actions

WSJ….Dettes garanties : des effets inattendus

Nouvel élément à la rubrique simplement consacrée a la présentation  d’articles TRADUITS en français issus du WALL  STREET JOURNAL….Si comme moi vous appréciez un angle et un point de vue différents  sur les marchés financiers et boursiers mondiaux vous y verrez la l’occasion d’enrichir et vos connaissances, et votre suivi des marchés et je vous le souhaite aussi une manière de booster ou de protéger vos investissements…

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Dettes garanties: des effets inattendus

Date: 03/04/2009
   
 

   Richard Barley,
   THE WALL STREET JOURNAL

La loi des conséquences involontaires a en général fonctionné contre les marchés depuis le début de la crise. Mais pour une fois, elle pourrait avoir des effets bénéfiques pour eux.

Les garanties des Etats sur la dette des banques, loin d’empêcher d’autres emprunteurs d’avoir accès au marché obligataire, pourraient profiter aux sociétés non financières en contribuant à alimenter un rebond de leurs émissions d’obligations, tout en réduisant la dépendance des entreprises envers les crédits bancaires.

La raison? Les obligations des banques assorties d’une garantie d’Etat ne répondent plus aux critères d’investissement de beaucoup de gérants de fonds, notamment parce qu’elles ne sont pas classées dans la catégorie des dettes d’entreprises au sein des indices de référence. Elles sont plutôt assimilées à des « sous-emprunts souverains ». Depuis que la plupart des nouvelles dettes financières sont garanties par les Etats, les investisseurs allouent plus de fonds aux émissions des sociétés non financières.

Des indices comme le Markit iBoxx, qui servent de référence à de nombreux gérants de fonds, illustrent cette évolution.

Après les émissions de mars, 35,8 milliards d’euros de dettes de sociétés non financières sont sur le point d’intégrer l’indice Iboxx de la dette d’entreprise en Europe, contre 6 milliards d’euros de dette provenant d’établissements financiers, souligne BNP Paribas.

La part du marché des sociétés non financières dans l’indice augmentera de 1,5 point de pourcentage, à 55,5%.

Cette tendance devrait se poursuivre alors que les banques, engagées dans un processus de désendettement, empruntent moins. C’est une bonne nouvelle pour les entreprises n’appartenant pas au secteur financier, car elles devraient attirer une plus grande part des nouveaux capitaux arrivant sur le marché obligataire.

En réalité, les craintes autour du processus de désendettement des banques sont même l’un des facteurs encourageant un niveau record d’émissions de dette d’entreprises: ces dernières ne croient plus que les financements d’origine bancaire seront aussi facilement accessibles dans l’avenir. Si, conséquence de cela, les entreprises européennes réduisent leur dépendance envers les banques, ce ne sera finalement peut-être pas une mauvaise chose

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