Elle s’en est prise, comme Locke et Rousseau, à l’idée d’un «gouvernement paternaliste» qui traite ses sujets comme des enfants, parce qu’il conduit au despotisme et détruit la liberté. D’où sa vision d’une dignité humaine qui réside dans l’indépendance, l’individualité et l’autodétermination. Quand elle était leader de l’opposition, elle avait créé le Centre for Policy Studies. Aujourd’hui, elle mépriserait le monde actuel. L’Etat est partout, contrôle le système bancaire, les assurances. Nous sommes surveillés par des caméras, des ordinateurs et des «chips» dans toutes nos actions. Thatcher bloquerait cela de tout son corps parce qu’elle sait où cela conduit…..

POUR RAPPEL :

  Premier ministre britannique de 1979 à 1990, Margaret Thatcher a entretenu une relation particulièrement étroite avec le président américain Ronald Reagan (1981-1989). Au point que les observateurs l’ont qualifiée «d’idylle politique». Aux funérailles de Reagan, Thatcher dira qu’elle a perdu un ami cher. Au plan économique, le «couple» était en parfaite syntonie. Le thatchérisme économique et la «reaganomics» ont la même base doctrinale: le courant monétariste. Au plan politique, Thatcher ne cessera de répéter la supériorité du modèle culturel anglo-américain. Elle soutiendra Reagan lors de la crise des euromissiles, son programme de défense stratégique et le bombardement de Tripoli…. 

EN COMPLEMENT :

  http://www.lesechos.fr/info/analyses/4860277-non-le-thatcherisme-n-est-pas-mort.htm

INDISPENSABLE :

http://leblogalupus.com/2009/03/24/au-secours-milton-reviens-nous-vite/