Etats-Unis

Martin « reaganomic » Feldstein monte au créneau…contre l’impot confiscatoire

Martin « reaganomic » Feldstein  monte au créneau…contre les hausses d’impôts abusives concoctés par Zorrobama….

Je le croyais devenu sénile à force de fréquenter Georges Sorros… Simple éclair de conscience ou énergie retrouvée en tous les cas le vieux lion rugit de nouveau et cela me fait bien plaisir :  

« Les hausses d’impôt peuvent tuer la reprise »

 QUELQUES DETAILS :

En 1935 et 1937, les Etats-Unis ont levé de nouveaux impôts et tué la reprise. En 1997 le Japon a fait de même au milieu de sa «décennie perdue». Pourtant Barack Obama augmente la charge fiscale de 1100 milliards de dollars sur dix ans. L’effet se fera sentir en 2011, mais les gens ajusteront leur comportement bien avant, avertit Martin Feldstein, l’ex-président des conseillers de Reagan. Dans le Wall Street Journal, il montre que la plus forte augmentation viendra de la fiscalité verte, devant les hauts revenus et finalement les revenus étrangers des multinationales. Cette dernière mesure incitera les entreprises à vendre leurs filiales étrangères….

EN COMPLEMENT :

Agence France-Presse
Washington 12/5/09

Le président américain Barack Obama a commencé à démanteler l’héritage fiscal de George Bush en rétablissant les taux d’imposition les plus élevés appliqués aux revenus des ménages aisés et en supprimant nombre de niches fiscales utilisées par les entreprises.

Le Livre vert publié mardi par le département du Trésor a annoncé la restauration du taux maximal d’imposition sur le revenu à 39,6% pour les contribuables les plus riches, et à 36% pour les couples dont le revenu imposable dépasse 372 950 dollars. En contrepartie, ce document annonce des réductions d’impôts pour la classe moyenne, conformément à la promesse de campagne de M. Obama.

Ce cadeau, dont bénéficieront 95% des familles américaines, coûtera au total 736 milliards de dollars sur dix ans et permettra à un «couple type» d’économiser 800 dollars par an, a indiqué le Trésor dans un communiqué.

Il est néanmoins inférieur à ce que le président américain avait promis pendant sa campagne: il avait alors laissé miroiter une baisse de 1 000 dollars par famille.

Un haut responsable du Trésor a indiqué que cette promesse avait été faite avant que n’apparaisse la nécessité d’un plan de relance aussi important que celui de 787 milliards de dollars sur trois ans lancé en février.

Malgré cela, le Livre vert reprend plusieurs engagements de campagne de M. Obama. Celui-ci avait marqué sa différence avec son opposant républicain John McCain et le président sortant George Bush, en les présentant comme les porte-voix des nantis et des grands groupes de Wall Street.

M. Bush avait abaissé les taux d’imposition les plus élevés dès sa première année à la Maison Blanche, en 2001. Il les avait ainsi abaissés de 39,6% à 35% pour la tranche supérieure et de 36% à 33% pour la suivante.

Le rétablissement des anciens taux doit encore être approuvé par le Congrès et entrerait en vigueur pour l’exercice budgétaire 2010-11.

Il s’accompagnera de la suppression d’autres déductions fiscales ouvertes par le gouvernement précédent.

A côté de ces mesures visant les particuliers, le Trésor compte «mettre fin à des dizaines de niches fiscales injustes qui coûtent des centaines de milliards de dollars à l’Etat».

Le ministre annonce ainsi la fin d’allégements fiscaux dont bénéficiaient les entreprises pétrolières. Le gouvernement souhaite ainsi taxer la production d’hydrocarbures dans les eaux territoriales relevant de l’Etat fédéral, alors que ces activités sont pour l’instant exemptes d’impôts fédéraux.

Le livre vert dévoile huit autres propositions destinées à supprimer ou réduire certains avantages accordés aux groupes pétroliers, notamment pour l’exploration-production.

Impopulaires, ces avantages sont régulièrement critiqués par les organisations écologistes. Mais pour M. Bush, dont la famille dispose de gros investissements dans le pétrole, et son vice-président Dick Cheney, ancien dirigeant du groupe de services pétroliers Halliburton, il n’était pas question d’y toucher.

A côté de ces mesures visant directement les groupes pétroliers, le gouvernement va abroger d’autres dispositions pour mieux taxer les revenus des entreprises américaines à l’étranger.

Les PME américaines sont mieux servies: elles pourront bénéficier de 99 milliards de dollars de réductions d’impôts sur dix ans.

En marge de la publication de ces mesures, la Maison Blanche a revu sa prévision de déficit pour l’exercice en cours en hausse de près de 90 milliards, et d’autant pour 2009-10. Le gouvernement prévoit désormais un déficit record de 1 841 milliards de dollars en 2008-09, puis de 1 258 l’année suivante…

ET TOUJOURS D’ACTUALITE :

http://leblogalupus.com/2009/05/05/avec-dan-mitchell-du-cato-institute/

http://leblogalupus.com/2009/05/02/linflation-programmee-de-zorrobama/

http://leblogalupus.com/2009/05/16/wsj-fiscalite-le-marche-des-derives-sur-le-qui-vive/

5 réponses »

  1. 95% des familles américaines bénéficieront au total de 736 milliards de dollars de réductions d’impôts : sur dix ans un «couple type» aura 800 dollars par an de + dans les poches, a indiqué le Trésor
    c’est mieux que rien

  2. L’un des pères des « Reaganomics » estime désormais qu’il faut augmenter les impôts (Washington Post)

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