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Le point sur les prémisses d’un nouveau cycle des Marchés Financiers

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Les marchés sont entrés dans une nouvelle phase.

POUR EN CONNAITRE LE DETAIL :

Après être fortement montés sur la base de statistiques confirmant que le pire était passé, ils doivent désormais pouvoir observer des signes concrets de vraie reprise de la croissance pour progresser significativement. Un franchissement de la ligne des « 50 » dans les sondages PMI ou ISM constituera sans aucun doute un signal fort. Compte tenu qu’il faudra encore plusieurs semaines pour que cela se produise et que le sentiment bullish des investisseurs a atteint seulement le niveau moyen  de 41% :

http://www.market-harmonics.com/free-charts/sentiment/investors_intelligence.htm

Les marchés devraient  donc en attendant consolider. Leur configuration s’apparentant à un marché de trading range comme on dit. L’incertitude apparente du scénario dans cet intervalle ne doit pas déboucher sur une remise en cause de celui-ci mais plutôt sur un renforcement d’une discipline d’investissement qui achète dans les corrections.

Mais il ne faut pas se faire d’illusion, il n’y aura pas d’acceptation généralisée et de feu vert définitif tant que les indices américains n’auront pas fait de même. Pour le SP500, le seuil intermédiaire est de  950 points, il n’y aura d’inversion réelle de tendance qu’à partir de 1150-1200. C’est dire que les arguments des baissiers convaincus ne vont pas s’évaporer de si tôt. La normalité se rapproche mais pas encore. L’accumulation des nouvelles économiques et financières moins négatives a fini par convertir un nombre significatif d’investisseurs en mal de rendements alternatifs et surtout plus rémunérateurs que l’insignifiance de ceux garantis parles liquidités et les obligations sans risques.

La reprise des marchés n’a pas besoin d’une dynamique économique à toute épreuve. Le simple retour à plus de normalité et surtout moins d’émotions permet une revalorisation substantielle des indices. La prime de risque s’était stabilisée aux environs de 10% ces dernières semaines. Malgré cette première étape haussière, nous sommes encore très loin de la moyenne historique à 10 ou 20 ans. Il y a de toute évidence encore beaucoup de place vers le haut, mais la précipitation et l’achat mimétique de ce qui a bien fonctionné ne donnera pas beaucoup de résultats tant que nous nous trouverons dans cette situation où rien n’est encore confirmé avec certitude au niveau des statistiques économiques et ceci même si la boussole des agrégats monétaires a permis aux investisseurs les plus avisés de se placer de la manière la plus optimum possible c’est-à-dire au plus bas, il reste maintenant à convaincre la grande masse des moutons de panurge…. Nous n’en sommes toujours en fait  qu’aux prémisses d’un nouveau cycle financier de 4 ans (durée moyenne historique) alors que nous venons de mettre un terme au cycle précédent d’une durée exceptionnelle (mars 2003 à mars 2009).

 Au cours de cette première phase, nous devons absolument observer une recul de la volatilité implicite et historique dans la zone des moyennes à long terme pour pouvoir compter avec un développement serein capable de se développer sur plus d’un trimestre. Pour l’instant, la volatilité moyenne (le fameux VIX ou l’indice de la peur) du marché US SP500 est encore passablement élevée à plus de 33% cette semaine. Il s’agit de niveaux qui se retrouvent dans les moments encore délicats des marchés en novembre 2001 ou janvier 2003. Seul un passage sous les 27-28%, sans précipitation, nous ouvre une perspective moins discutable, suivre l’évolution du VIX continue doncd’être indispensable :

http://stockcharts.com/h-sc/ui?s=$VIX&p=D&yr=0&mn=6&dy=0&id=p71316421307

 
En concomitance avec la situation précédemment décrite la hausse des marchés financiers s’est faite dans des volumes d’échanges étroits, ils  doivent encore croître pour constituer la base solide d’un bull market.

Par exemple il manque toujours une nette reprise des volumes d’échanges tant sur les sous-jacents que les dérivés à l’image du ratio calls/puts ouverts. Ce dernier a fortement progressé au cours des derniers trimestres, il faut y voir une accumulation continue de calls vendus (options à la hausse) pendant la phase de baisse. Une reprise confirmée doit s’accompagner par un déclin significatif des positions shorts (options à la baisse), ce n’est pas encore absolument le cas avec un ratio Put/Call : de 091…

http://stockcharts.com/h-sc/ui?s=$CPC&p=D&yr=0&mn=6&dy=0&id=p71316421307

En conséquence de quoi et compte tenu  de l’ensemble des éléments précédemment apportés on peut estimer que le nouveau cycle des Marchés Financiers amorcé en mars 2009 après une phase de consolidation en Mai-Juin devrait connaitre à nouveau un rebond puissant en Juillet 2009.

LE POINT PRECEDENT :

http://leblogalupus.com/2009/05/07/nouveau-point-complementaire-sur-le-rebond-en-cours-des-marches/

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