Europe

WSJ : Le casse-tête letton

Nouvel élément à la rubrique simplement consacrée a la présentation  d’articles TRADUITS en français issus du WALL  STREET JOURNAL….Si comme moi vous appréciez un angle et un point de vue différents  sur les marchés financiers et boursiers mondiaux vous y verrez la l’occasion d’enrichir et vos connaissances, et votre suivi des marchés et je vous le souhaite aussi une manière de booster ou de protéger vos investissements…et de vous assurer une retraite complémentaire, vous en aurez besoin….

NOUVEL ARTICLE EN SUIVANT :

Simon Nixon,

THE WALL STREET JOURNAL  8/6/09

Comment résoudre un problème comme celui de la Lettonie ?

Avec une économie en chute libre incapable de financer ses déficits, comme l’atteste l’échec, mercredi, de l’adjudication d’emprunts d’Etat lettons, le pays – nouveau front de la crise financière mondiale – a besoin d’une dévaluation substantielle pour stimuler sa compétitivité et tenter d’insuffler une reprise de son économie.

Certes, une dévaluation ne serait guère indolore pour le pays. Près de 85% des prêts au secteur privé sont en effet libellés en devises étrangères, et une dévaluation de, disons, 30% entraînerait des défauts de paiement généralisés.

Une telle opération ferait également courir le risque d’une contagion aux pays d’Europe de l’Est qui bataillent ferme pour défendre leurs parités. Pas étonnant que l’Union européenne et le Fonds monétaire international, dont la promesse d’une aide au pays de 7,5 milliards d’euros empêche une banqueroute nationale, insistent sur le fait que la Lettonie doit maintenir sa parité, et régler ses problèmes budgétaires en opérant des coupes claires dans ses dépenses.

Seulement, cette position devient de plus plus difficile à tenir. Au premier trimestre 2009, le PIB a chuté de 18,6% en Lettonie, et en l’absence d’une dévaluation, le gouvernement serait alors contraint de réaliser des économies budgétaires extrêmement douloureuses pour le pays.

La vraie question aujourd’hui n’est plus tellement de savoir s’il faut dévaluer, mais quand et comment.

Dans l’idéal, l’Union européenne, le FMI et la Suède, dont les banques sont les plus exposées à la région, orchestreraient une dévaluation maîtrisée qui protègerait des pays tels que l’Estonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie, ce qui ne serait certainement pas une mince affaire. Tous ces pays sont confrontés aux mêmes problèmes: effondrement de la croissance, gros emprunts libellés en devises étrangères, faiblesse des finances publiques et devises fragiles.

Qui plus est, si la Lettonie dévalue sa devise, ses voisins pourraient être tentés de suivre ses traces pour maintenir leur compétitivité.

Mais plus la communauté internationale se perd en conjectures, plus le risque est grand de voir les Lettons prendre, seuls, le contrôle de leur destin, provoquant au passage des ventes massives de lats, soit précisément le type de dévaluation anarchique que redoute le reste du monde.

ET TOUJOURS D’ACTUALITE :

http://leblogalupus.com/2009/05/29/les-pathetiques-erreurs-de-timing-de-la-bce/

1 réponse »

Laisser un commentaire