Douce France

A quand une flat rate tax pour la France ????

A l’exemple peut être de la Californie….

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Arnold Schwarzenegger, le gouverneur de Californie, refuse une hausse d’impôts et une augmentation de la dette pour résoudre la crise de son Etat. Il évoque des réformes audacieuses, y compris l’introduction d’un taux d’imposition unique (flat rate tax). La volonté de s’attaquer
aux «vaches sacrées» (formation, santé, retraites) est très claire. Le Wall Street Journal soutient vivement sa proposition fiscale et rappelle que la Californie présente la deuxième plus forte progressivité de l’impôt sur le revenu aux Etats-Unis. 1% des contribuables paie la moitié des recettes fiscales sur le revenu. De plus en plus de contribuables partent d’ailleurs au Nevada ou au Texas. Le deuxième problème budgétaire tient à l’extrême variation des revenus en Californie. Le mandat de Schwarzenegger prend fin l’an prochain. Un moment idéal pour une réforme.

Et pendant ce temps là en France c’est la valse lente des Billets de Banques (mais comme on dit : bien mal acquis ne profite guère) :

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/22e047a8-6036-11de-b878-96b346efa006/

On parle même d’un grand emprunt  pour financer tous les avantages acquis et catégoriels des salariés des grandes Entreprises semi-publiques….  🙁

La flat tax pour les nuls sur le toujours très offensif et percutant blog Serum de Liberté :

http://serumdeliberte.blogspot.com/2009/06/definition-de-la-flat-tax.html

ET TOUJOURS D’ACTUALITE :

http://leblogalupus.com/2009/06/17/l%e2%80%99insoutenable-legerete-de-l%e2%80%99etre-une-montagne-de-dettes-et-si-peu-d%e2%80%99avoir%e2%80%a6/

ET POUR QUELQUES EUROS DE PLUS :

le déficit public « entre 7 et 7,5% du PIB » en 2009 et 2010 (Woerth)PARIS, 21 juin 2009 (AFP)

Le déficit public de la France atteindra entre 7 et 7,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2009, et sera « probablement » équivalent en 2010, a déclaré dimanche le ministre du Budget Eric Woerth, invité du grand jury RTL-LCI-Le Figaro.

Le déficit public « sera en 2009 entre 7 et 7,5% du PIB et ce déficit public sera probablement le même en 2010 », a indiqué M. Woerth.

Cela correspond à un montant de « 140 milliards d’euros », a-t-il précisé.

M. Woerth avait déjà reconnu mardi que le déficit dépasserait « probablement » les 6% du PIB en 2009, alors que le gouvernement tablait jusqu’à présent officiellement sur un déficit de 5,6%.

« L’Angleterre sera aux alentours de 10%, l’Espagne aux alentours de 10%, les Etats-Unis seront aux alentours de 12% », a-t-il souligné.

Déficit de la Sécu « probablement » autour de 30 mds en 2010 (Woerth)PARIS, 21 juin 2009 (AFP)

Le déficit de la Sécurité sociale tournera « probablement » autour de 30 milliards d’euros en 2010, en raison de la crise, après plus de 20 milliards déjà prévus pour 2009, a annoncé dimanche le ministre du Budget Eric Woerth invité du grand jury RTL-LCI-Le Figaro.

Interrogé pour savoir de combien le déficit de la Sécurité sociale 2010 dépasserait celui de 2009, M. Woerth a répondu: « c’est 20 milliards cette année (…) on aura probablement une dizaine de milliards d’euros de plus » soit 30 milliards d’euros.

Il a justifié ce creusement par la hausse continue du chômage qui induit une baisse des cotisations alimentant la sécurité sociale.

Par ailleurs, selon M. Woerth, il y a eu 215 millions d’euros de moins de déficit pour les hôpitaux en 2008 par rapport à 2007.

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 France: déficit public entre 6% et 6,5% du PIB en 2011, 5% et 5,5% en 2012 (ministère)PARIS, 24 juin 2009 (AFP)

Le déficit public de la France devrait atteindre 6% à 6,5% du PIB en 2011 et 5% à 5,5% du PIB en 2012, bien au-dessus de la limite de 3% autorisée par Bruxelles, selon les dernières prévisions inscrites dans un document publié mercredi par le ministère du Budget.

Le ministre du Budget, Eric Woerth, avait déjà reconnu dimanche que le déficit public de la France (Etat, comptes sociaux, collectivités locales) atteindrait entre 7% et 7,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2009 et serait probablement équivalent en 2010.

Le gouvernement anticipe que le déficit s’améliorera ensuite avec la disparition d’une large part des dépenses destinées à relancer l’activité économique et un rétablissement des recettes fiscales, notamment de l’impôt sur les sociétés, à la faveur de la reprise.

« Mais ce mouvement serait compensé par la poursuite de la dégradation des comptes sociaux, le recul de la masse salariale (-0,5%) pesant à nouveau sur les recettes du régime général, des régimes complémentaires de retraite et de l’Unedic », souligne le document transmis à la commission des Finances de l’Assemblée nationale.

« Dans la mesure des informations qui sont disponibles actuellement », le retour à 3 points de PIB de déficit, limite autorisée par le Pacte de stabilité européen, « n’est donc pas atteignable sans un rebond extrêmement fort de la croissance », a reconnu mercredi Eric Woerth, auditionné à l’Assemblée

4 réponses »

  1. Si seulement schwartzi avait pu être éligible à la présidence US…

    Dans le 2eme article, Eric Woerth ne mentionne pas les autres causes du déficit de la sécu et de l’état:
    1) les dépenses de l’état
    2) la politique de confiscation qui provoque un exode de matière grise, mais aussi d’argent. Que cela soit au niveau des recettes fiscales liées à l’imposition des personnes qui partent, mais aussi, comme le montrait récemment JP Chevallier, les flux d’investissement et les flux de dividendes qui quittent la France chaque année (-62 milliards et – 5 milliards respectivement).
    3) Le coût des intérêts capitalisés de la dette Française. Chaque année la dette augmente avec un facteur 1+i puisque les intérêts sont réempruntés et que la dette augmente.
    La plupart des gens raisonnent linéairement (y compris les politiques qui sont bidons en maths), de telle sorte qu’aujourd’hui ils ne comprennent pas que les problèmes qu’ils vont devoir gérer vont croître de façon exponentielle. Le budget de l’état va se trouver exponentiellement augmenté par le coût de la dette. Il en résulte que les économies à réaliser devront être elles aussi exponentielles. On en est bien loin, puisque l’Etat préserve son train de vie et continue dans sa lancée l’octroi d’aides massives supérieures aux collectes réalisées. Ainsi, même en présence d’une réduction des recettes, l’Etat continue de redistribuer toujours plus (l’argent non gagné dit JPC).

    Comme dans la fable du nénuphar qui double chaque nuit et qui a mis 30 jours pour couvrir la moitié d’un lac, il ne faudra pas 30 jours de plus pour qu’il recouvre la totalité, mais une seule.

    C’est pourquoi, comme pour l’exponentielle croissance du nénuphar, la dette publique et la composition des intérêts provoqueront un jour la mise en déroute du budget avec probablement une fuite en avant fiscale, qui voudra confisquer massivement pour réduire la dette,sans que cela soit possible, car le gros des capitaux confiscables sera sorti du pays.

    D’où la folie de souscrire un emprunt national maintenant (rire). J’entendais encore ce matin JF Kahn parler de rémunérer l’emprunt par tranche en fonction du train de vie: 4% pour les pauvres, 2% pour les riches… pathétique de bêtise et d’incompréhension de l’économie et de l’humain en général.

    • Merci pour ces compléments d’infos et votre excellent commentaire qui se passe de tout commentaire….

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