Les résultats pourraient être meilleurs qu’anticipé durant le présent trimestre

Les profits des sociétés américaines sont en baisse de 21.8% selon le dernier consensus Bloom berg au dernier trimestre.  Voir à ce sujet : Commentaire de Marché : Bouleversement historique….et autres considérations (cliquez sur le lien)

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Les résultats ont été meilleurs qu’anticipés pour 2 entreprises sur 3, au dernier trimestre. En étudiant la finance comportementale, on découvre que les analystes sont soit trop optimistes soit trop pessimistes ou en équilibre sur leur prévisions.  Sur 30 années d’observation, ils sont trop optimistes au début des récessions, trop pessimistes au milieu et à la sortie des récessions et en équilibre sur leurs prévisions durant la croissance économique.

Le graphique suivant illustre bien ce comportement :  Psychologie comportementale des Analystes (cliquez sur le lien) 

Pour le trimestre du 30 juin, il serait logique de prédire de nouveau que les résultats financiers seront meilleurs qu’anticipé. La Bourse accueillera probablement avec enthousiasme ces nouvelles dans les prochaines semaines.

En finance comportementale, nous accordons une attention particulière aux réactions des analystes  et des économistes parce que les humains ont tendance à imiter les autres. L’effet moutonnier de nos experts en prévisions nous indique que leurs pronostics sont en retard sur l’économie réelle à la fin d’une récession.

Source : William André Nadeau Gestionnaire de portefeuille

POUR ALLER PLUS LOIN EN FINANCE COMPORTEMENTALE  ET AUTRE BEHAVIOURISME ET NEUROECONOMIE :

La neuroéconomie

Mieux gérer ses placements grâce à la connaissance de la neuroéconomie

En finance comportementale on s’intéresse à cette nouvelle science qui devient de plus en plus populaire au fur et à mesure que les conclusions de recherches avancent. Il s’agit de la neuroéconomie (cliquez sur le lien) 

Cette science étudie le processus de prise de décisions en investissement. Elle est née du croisement entre la science économique et la psychologie. Elle étudie tout particulièrement l’impact de l’émotion sur l’argent.

En finance comportementale, on distingue les comportements sociaux et collectifs : c’est l’économie comportementale

Mieux comprendre notre comportement pourrait signifier mieux gérer notre argent.

Les investisseurs guident leurs décisions beaucoup plus sur le processus émotif que rationnel. En connaissant l’économie comportementale, on peut plus aisément comprendre la création des bulles spéculatives. Le cerveau humain est probablement la plus belle création biologique de la terre. Son évolution depuis 200,000 ans a toutefois produit des comportements inexplicables sur une base collective ou individuelle. Comprendre ces comportements pourrait possiblement modifier la façon dont les investisseurs gérent leur placements 

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE : Prédiction et la neuroéconomie (cliquez sur le lien)