Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

Sondage Barclays auprès de 500 «high net worth individuals» : l’émergence du donateur-entrepreneur

 La crise n’a pas ralenti les donations effectuées par les individus fortunés. En dépit du ralentissement économique global, 75% des Britanniques et Américains fortunés n’ont pas diminué leurs actions philanthropiques au cours des 18 derniers mois. Plus d’un quart d’entre eux déclare même les avoir augmentées. C’est l’un des enseignements d’une étude menée par Barclays en mai dernier auprès de 500 «high net worth individuals» en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis possédant au moins un million de dollars d’actifs.

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 Le rapport dévoile l’émergence d’un nouveau profil de philanthrope, plus jeune, ambitieux, pour qui les donations offrent un moyen de prendre le relais face à des gouvernements toujours plus endettés. Le rapport révèle également que les individus interrogés aimeraient avoir davantage leur mot à dire sur la façon dont l’argent public est dépensé. Près de deux tiers des sondés (59%) déclarent penser qu’ils peuvent jouer un rôle plus important en donnant directement à des organisations caritatives, plutôt qu’à travers le paiement des impôts.

«D’une certaine manière, la récession et ses conséquences ont galvanisé les attitudes et les approches des donateurs fortunés, qui semblent disposés à ne pas seulement continuer à donner, mais à obtenir un impact plus important pour leurs actions dans le future», explique Emma Turner, qui dirige l’accompagnement de la philanthropie pour les clients de Barclays. Ce nouveau profil de donateur va modifier la manière dont des fonds sont récoltés et gérés pour des bonnes causes, poursuit Emma Turner: «Beaucoup de ces individus sont des entrepreneurs, habitués à prendre des risques et à résoudre des problèmes en faisant les choses différemment». Près de 53% des sondés estiment que les organisations caritatives pourraient être plus efficaces dans la gestion des fonds qu’elles reçoivent.

Dernier point mis en valeur par l’étude de Barclays : le rôle croissant joué par les femmes. Plus généreuses que les hommes (les sondées déclarent donner en moyenne 2,3% de leurs actifs, contre 1,3% pour les homologues masculins), les femmes veulent davantage influencer les générations futures quant à l’opportunité d’effectuer des donations, allant jusqu’à impliquer directement leurs enfants dans le choix des causes qu’elles soutiennent.

Source : agefi  20/7/09

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