Réduire le temps de travail pour diminuer le chômage : un mythe !!!

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L’exigence d’une diminution du temps de travail revient régulièrement sur le tapis, au motif que cela permettrait notamment de créer des emplois et par conséquent de diminuer le chômage. Or, ceci n’est qu’un mythe qui malheureusement a la vie dure.

Une nouvelle étude de l’Office fédéral de la statistique (Indicateurs du marché du travail, juillet 2009) prouve encore une fois exactement le contraire! Cette étude démontre que la Suisse a l’un des taux d’activité les plus élevés d’Europe, en raison de la forte participation des femmes à la vie active, mais aussi du fait que les travailleurs entrent généralement plus tôt sur le marché du travail et en sortent plus tard. De même, la durée hebdomadaire de travail y est élevée (41.6), à tout le moins par rapport à d’autres pays.

En comparaison internationale, les Suisses travaillent certes beaucoup. Il n’en demeure pas moins que leur taux de chômage, même en période de crise, est l’un des plus bas au monde. Celles et ceux qui demandent une diminution du nombre d’heures travaillées, que ce soit par plus de vacances ou par une réduction du temps de travail, seraient bien inspirés de se pencher sur la situation du marché de l’emploi qui prévaut au-delà des frontières suisses. Toutes les mesures visant à inciter les salariés à se retirer du marché du travail ou à travailler moins ne peuvent avoir qu’un impact négatif sur le taux d’activité, sur le taux de chômage et bien évidemment sur la santé financière des assurances sociales. – (Newsletterde la FER)

OLIVIER SANDOZ Directeur général adjoint de la FER, Genève

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