La part des grandes multinationales a chuté de 36 à 17% du PIB entre 1974 et 1998. Aujourd’hui, le balancier est reparti dans l’autre sens, selon The Economist. La crise financière en est en partie responsable, car elle a fortement pénalisé le marché du capital-risque.

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 Cette nouvelle ascension des grands groupes s’appuie sur deux grandes tendances. L’abondance de réglementations et le risque lié à la sous-traitance. Cette ascension des multinationales n’est pas nécessairement un mal, selon le magazine. Un écosystème équilibré se compose de petites et de grandes entreprises. Le marché américain prouve son dynamisme dans le fait que 22% des 1000 plus grands sont nés après 1980, contre 5% dans la Communauté européenne. Ces développements peuvent être bénéfiques si les gouvernements évitent certains pièges. Il est déjà suffisamment grave qu’ils aient employé des fonds à soutenir des compagnies en difficulté (GM). Il serait encore plus dommageable qu’ils désignent les champions. La seule solution pour les politiciens consiste à supprimer les obstacles à la création d’entreprises et à la transformation de PME en grands groupes.

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