Behaviorisme et Finance Comportementale

Le Journal des Flatulences : Alors çà gaz ????

Ne vous a-t-on jamais dit quand vous étiez petits de ne pas jouer avec le gaz….Remember le Fond spéculatif Amaranth pour ceux qui avaient suivi toute l’affaire en 2007…Quand je vois aujourd’hui le JDF faire de plates excuses à ses lecteurs qui aurait suivi ses mauvais conseils cela me laisse perplexe…non pas sur les conseils (aussi mauvais soient ils et en absence de tout avertissement) mais sur la justification du pourquoi et du comment de la nonpertinence du dit conseil : en un mot, en un seul c’est la faute à l’émetteur….

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

On a la un cas de déresponsabilisation à tous les étages, et du conseilleur (le JDF) et du conseillé (négation du risque supposé et encouru) avec tentative de chercher un bouc émissaire…facile il est tout trouvé, bien sur comment ne pas y avoir pensé plus tôt : la Banque émettrice du certificat…

Bref quand désormais je serais dans le rouge à la Banque ce sera la faute au Banquier qui m’a vendu un mauvais numéro de compte(numérologie oblige)….quand je m’endette à crédit au-delà de mes possibilités c’est bien sur la faute à l’organisme de crédit….quand je file une prune à mon voisin c’est bien sur la faute à mon Papa et à ma Maman  qui m’ont très mal éduqué….et quand je joue avec le gaz sans y avoir été autorisé c’est la faute à GDF !!!!!

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Forte perte sur le gaz naturel

.OLIVIER AUBERGER | JDF HEBDO | 05.09.2009

Nous avons conseillé, dans LeJournal des Finances n° 6351 daté du 22 août, un certificat Open End Quanto Gaz Naturel (code : 1165N). Depuis cette date, il est passé de 0,6 euro à 0,3 euro, ce qui représente 50 % de perte.

Pourquoi une telle déconvenue ? D’abord, le prix du gaz naturel a baissé de 25,6 % depuis notre conseil. Ce chiffre se réfère au prix du contrat à terme le plus proche sur le gaz naturel à New York. Au dernier relevé, le prix du contrat octobre était de 2,45 dollars pour un volume de 28 m3 de gaz.

Par ailleurs, nous avons subi le passage du contrat septembre à celui valable sur octobre. Compte tenu de la dislocation du marché du gaz naturel, ce coût est très significatif.

L’émetteur, Royal Bank of Scotland (RBS), n’a pas fait de mise à jour sur son site Internet. « Nous souhaitons communiquer en début de semaine prochaine », nous a expliqué un porte-parole vendredi 4 septembre.

Le problème, c’est que chaque jour qui passe coûte beaucoup d’argent aux porteurs si le prix du gaz reste stable ou, pire, s’il baisse.

De plus, RBS n’a pas voulu nous dire si les positions nettes issues des achats et ventes des clients particuliers étaient couvertes par leur trader. Si ce n’était pas le cas, mais nous ne disposons d’aucune information sur le sujet, le trader gagnerait de l’argent avec les achats perdants des clients.

Un lecteur joint par téléphone nous a précisé que RBS prévient tout de même ses clients, lorsqu’ils appellent, d’« un coût de rollover très élevé ». Le problème, c’est que la plupart des gens qui ont investi sur ce produit n’ont pas bien compris qu’ils misaient aussi sur la forme qu’aura la courbe des contrats à terme sur le gaz naturel.

Selon la personne chargée de la compliance chez RBS à Paris, la banque veut faire attention à ce que tous les investisseurs bénéficient du même niveau d’information. Mais la stratégie d’attente, qui prendra fin la semaine prochaine, a causé plus de tort qu’une communication transparente.

Cette affaire pose une fois de plus la question des risques sur les produits dérivés. Ils sont plus que jamais réservés à un public averti. Il ne faut consacrer qu’une faible part de son portefeuille à ces produits. Ils peuvent enregistrer de fortes variations, à la hausse comme à la baisse.

NOTRE CONSEIL (JDF)

Notre limite de risque a été largement dépassée. Nous recommandons de prendre sa perte (code : 1165N). Nous regrettons l’attitude de l’émetteur qui a laissé passer trop de temps avant de réagir.

ON REMARQUERA AU PASSAGE QUE LA NOTION D’INVESTISSEMENT DE LONG TERME A FAIT COMME ON DIT DANS LE METIER DU GAZ

LE CONSEIL DU JDF DU 22/8/09 :

La chute du prix du gaz naturel est un non-sens.

Olivier Auberger | JDF HEBDO | 22.08.2009 |

La nouvelle est passée presque inaperçue, sauf pour les spécialistes des matières premières. Elle a pourtant une grande importance. Le gaz naturel est en train de s’effondrer sur les marchés internationaux. A New York, le gaz naturel a touché un plus bas depuis sept ans. Les 28 m3 de gaz ne se négocient plus que 2 dollars, contre 14 en octobre 2008 !

Qu’il semble loin le temps où le prix du gaz était indissociable du prix du pétrole ! Loin de suivre le rebond du brut, le prix du gaz poursuit sa glissade.

La prétendue Opep du gaz a fait long feu

En décembre 2008, lorsque quatorze pays avaient fondé le Forum des pays exportateurs de gaz, des observateurs avaient expliqué qu’il s’agissait d’une Opep du gaz. Aujourd’hui, l’effondrement du prix du gaz montre que ce groupement, qui siège au Qatar, n’arrive pas à imposer ses vues au marché.

Avec des prix aussi bas que ceux qui se pratiquent actuellement, les producteurs au Canada et aux Etats-Unis ne sont pas rentables, relève notre confrère canadien The Globe and Mail.

Une chute décorrélée des fondamentaux à long terme

Bien sûr, les mois d’été ne sont jamais favorables au gaz naturel. Bien entendu, la demande a beaucoup reflué avec la crise récente. De plus, le gaz est toujours compliqué à stocker et à transporter. Mais la désaffection des investisseurs pour le gaz naturel dépasse l’entendement. En effet, à ce prix, même la Russie a des problèmes.

Or, ce pays doit lourdement investir pour développer sa production dans le futur. Selon l’Agence internationale de l’énergie, il faut s’attendre à plus de 400 milliards de dollars d’investissements dans l’amont gazier en Russie d’ici à 2030.

Ces gigantesques investissements seront-ils toujours envisagés au vu de la chute du prix ? Que se passera-t-il si les spécialistes du gaz n’investissent plus ? Ces questions restent aujourd’hui en suspens.

NOTRE CONSEIL (JDF)

C’est maintenant qu’il faut acheter du gaz naturel, pour jouer un rebond à l’automne et une flambée cet hiver. On passera par le certificat Open End Quanto émis par RBS (code : 1165N). La perte de valeur temps ne doit pas être un obstacle.

Ndlr : VOILA QUI AU FINAL JE CROIS SE PASSE DE TOUT COMMENTAIRE 

  EN COMPLEMENT INDISPENSABLE : Le mirage du découplage radical entre pétrole et gaz naturel  (cliquez sur le lien)

4 réponses »

  1. bravo pour l’excellent jeu de mots dans le titre.

    Vous soulevez un point que j’ai évoqué avec l’immobilier dans un billet récent où je décrivais la société actuelle comme la société de la victime et des ayants droits. Cette société hédoniste recherche le profit individuel mais rejette le risque et l’aléa sur la collectivité. Cette société est passée du paternalisme au « maternalisme ». Une société où l’individu ne peut échouer et ne peut prendre de risque individuel (cela lui est interdit). Le risque et l’aléa sont donc collectivisé et donnent lieu à des revendications violentes (destructions de productions des agriculteurs, cadres pris en otage, vandalisme, grèves, etc). Mais le pire est que cette mentalité se propage à tous les étages : y compris chez les investisseurs. Je disais d’ailleurs m’attendre au jour où les investisseurs Robien viendraient se plaindre de l’éclatement de la bulle immo et demander des comptes à l’état ou à la banque.

    http://futbot.blogspot.com/2009/08/et-maintenant.html

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