Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

L’indice 2009 de la liberté économique de l’Institut Fraser

L’indice de liberté économique du think tank canadien Fraser, le plus complet dans sa discipline et le plus cité dans les travaux académiques, fut développé il y a 20 ans par 60 scientifiques de renom international, dont les lauréats du Prix Nobel Milton Friedman, Douglass North et Gary Becker. En Suisse, le Liberales Institut (Zurich) en est l’organisation partenaire.

L’indice examine la liberté économique dans 141 pays, couvrant 95% de la population mondiale. Cuba et la Corée du Nord en sont les grands absents.

L’INDICE ÉVALUE L’ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL D’UN PAYS SUR LA BASE DE 42 INDICATEURS ET CALCULE UN CLASSEMENT DES PAYS ÉTUDIÉS

La liberté économique est aussi très cyclique

La Suisse maintient sa position de pointe en Europe.  La France, quant à elle, est 33 ème et pourra donc continuer à chercher en toute quiétude  le « bonheur et le bien ètre » dans le Socialisme Sarkophage  et à grands renforts de commissions aussi inutiles , inefficaces  que couteuses….

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

La Suisse confirme son rang parmi les pays les plus compétitifs.

Selon l’indice de liberté économique annuel de l’Institut Fraser, publié hier, elle se situe au premier rang européen et au quatrième rang mondial derrière Hong Kong, Singapour et la Nouvelle-Zélande.

Pour l’édition 2009, le rapport examine pour la première fois les effets des crises bancaires sur la liberté économique des pays concernés.

 Les auteurs trouvent que de telles crises mènent  généralement à des restrictions de la liberté économique. Les réactions politiques à la dernière crise correspondent à ce schéma: une politique monétaire inflationniste, des programmes de dépenses étatiques, des déficits budgétaires qui explosent, une hausse du poids fiscal et des réglementations plus sévères sont autant de menaces pour la liberté économique.

«C’est une illusion de croire que les crises bancaires peuvent être évitées avec une meilleure réglementation », notent les auteurs, qui rappellent que les effets pervers de certaines réglementations, associés à la création de trop de liquidités ont joué un rôle clef dans l’émergence de la crise.

Dans le passé, ces atteintes à la liberté économique ont été corrigées par la suite: durant la période de 1970 à 2005, examinée dans le rapport, les pays ayant connu des récessions ont procédé plus tard à des libéralisations. Il est évidemment trop tôt pour se prononcer sur l’impact définitif de la dernière crise.

Les Etats-Unis, notamment, ont déjà passé du deuxième au sixième rang, sans que l’indice 2009 ne puisse prendre en compte les développements les plus récents.

L’activisme des gouvernements au niveau mondial laisse présager de régressions durables, observent les auteurs.

Malgré sa bonne position relative, la Suisse perd des points cette année sur l’ampleur de l’activité étatique et de la densité réglementaire. Elle reste stable sur l’Etat de droit et la sécurité de la propriété privée et améliore sa position en matière de libre-échange et de stabilité monétaire.

Le premier pays de l’Union européenne (UE), l’Irlande, arrive en septième position. Les grands pays européens, à l’exception de la Grande-Bretagne, qui se hisse encore dans le top ten, ont encore beaucoup d’efforts à faire: l’Allemagne arrive vingt-septième, la France est trente-troisième et l’Italie soixante-et-unième. La Roumanie, la Pologne et la Bulgarie sont les pays de l’UE les plus réprimés économiquement.

Les grands marchés de croissance que sont la Chine (quatre-vingtdeuxième), l’Inde (quatre-vingtsixième) et le Brésil (cent-seizième) affichent toujours un besoin de rattrapage considérable en matière de liberté économique. A l’autre extrémité du peloton de la liberté économique se trouvent le Zimbabwe, la Birmanie et l’Angola. D’une manière générale, l’Afrique, où un socialisme économique destructeur prévaut encore, domine les fonds de l’indice.

PIERRE BESSARD

Une mesure de bien-être

L’indice de liberté économique de l’Institut Fraser rappelle chaque année que la liberté économique est non seulement corrélée positivement à la prospérité matérielle, mais également à l’espérance de vie et au respect des droits fondamentaux.

 Cette mesure est toutefois relative, le pays le plus libre, Hong Kong, n’affichant que 8,97 points sur 10 (contre 8,19 points pour la Suisse). L’indice évalue l’environnement institutionnel d’un pays sur la base de 42 indicateurs et calcule ainsi un classement des pays étudiés.

La liberté économique est mesurée dans cinq domaines principaux: l’étendue de l’activité étatique, l’Etat de droit et la sécurité de la propriété privée, la stabilité de la monnaie, le libre-échange international et, finalement, la densité réglementaire.

LIEN VERS LE FRAZER INSTITUTE :  http://www.fraserinstitute.org/fr/  (cliquez sur le lien)

LIEN  VERS LE LIBERALES INSTITUT : http://www.libinst.ch/?i=home–en (cliquez sur le lien)

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE :  La Suisse gagne la course à la compétitivité en 2009 (cliquez sur le lien)

9 réponses »

    • effectivement l’idéologie, rien que de l’idéologie mais toute l’idéologie…eT pour rebondir sur vos propos mon cher josick : les rémunérations restent quant à elles bien concrètes, sans doutes veulent elles concurrencer celles des traders…. 🙂

Laisser un commentaire