Europe

Avec Barroso le liberalisme devient soluble dans le marxisme….

D’un bourrin tu ne peux en faire un étalon : Barroso l’ancien marxiste repenti soutient l’idée d’une taxe Tobin « mondiale » avant le G20….

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a apporté mardi son soutien à l’idée, de nouveau en vogue, d’une taxe sur les transactions des marchés financiers, à condition qu’elle s’applique dans le monde entier…..

ETAT  DES LIEUX  EN SUIVANT DE L’OPA DES MARXISTES LENINISTES SUR L’EUROPE :

La prise de position du CHE Barroso est intervenue à deux jours d’une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE à Bruxelles sur les questions financières, qui doit elle-même préparer le sommet des pays du G20 à Pittsburgh aux Etats-Unis la semaine prochaine.

« Si c’est global, je l’appuie, évidemment. Je crois que ce serait une excellente idée », a-t-il déclaré au Parlement européen réuni à Strasbourg, en réponse à un élu qui lui demandait s’il soutenait l’idée d’une taxe Tobin, après les excès constatés depuis deux ans sur les marchés financiers 

M. Barroso a formulé cette position susceptible de froisser le secteur bancaire européen et les milieux libéraux à la toute fin d’un long débat sur sa candidature pour un nouveau mandat à la tête de la Commission organisé à la veille du vote des eurodéputés.

Il a estimé que les fonds ainsi récoltés pourraient permettre par exemple de lutter « contre la faim dans le monde », car « c’est un scandale qui se passe au 21è siècle ».

Ils pourraient aussi « aider l’Europe à réaliser les objectifs du Millénaire (objectifs de l’ONU pour l’aide aux pays pauvres, ndlr) » ou à mieux « lutter pour plus de solidarité en Europe ».

Toutefois, il a posé une condition importante: l’Europe ne peut se lancer sur cette voie seule, sans que les autres places financières mondiales s’y associent, sauf à provoquer un exil des banquiers.

« Soyons clairs, je ne vois aucun intérêt à faire sortir d’Europe les services financiers que nous avons maintenant soit à Londres, soit à Francfort, ou à Paris », a-t-il fait valoir.

« Nous sommes leaders mondiaux en termes de services financiers. Quel serait l’intérêt de donner le leadership à Dubaï? », s’est-il interrogé.

Cette taxe serait pertinente « si c’est vraiment global » et donc « si ça ne met pas en cause la compétitivité de l’Europe », a ajouté le chef de l’exécutif européen, qui achevait mardi une longue campagne pour convaincre les députés européens de le reconduire pour un nouveau mandat de 5 ans.

L’idée d’un prélèvement sur les transactions financières, défendu depuis des années notamment par le mouvement altermondialiste, est revenu au goût du jour avec la crise financière.

Ses partisans ont reçu fin août un soutien surprise, en la personne du chef de l’autorité britannique des services financiers (FSA), Adair Turner, qui y voit un moyen de mettre fin aux excès de la finance mondiale.

Le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, vient pour sa part de demander au G20 de faire payer aux marchés financiers une partie du « coût » de la crise économique internationale qu’ils ont déclenché. Les gouvernements ont en effet dû délier les cordons de la bourse pour sauver de nombreuses banques.

Le forum du le G20, qui regroupe les principaux pays riches et émergents de la planète, se réunit les 24 et 25 septembre à Pittsburgh au niveau des chefs d’Etat, pour voir comment éviter qu’une nouvelle crise financière n’éclate.

Source AFP

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE : La Folie confiscatoire des Seigneurs de la gabelle… (cliquez sur le lien)

DERNIERE MINUTE :

L’idée d’une taxe sur les transactions financières divise les Européens

BRUXELLES, 17 sept 2009 (AFP)

Les Européens sont apparus divisés jeudi sur l’idée de taxer les transactions financières, relancée récemment pour moraliser les banques et aider les pays pauvres avec les fonds récoltés, ou réduire les déficits publics des Etats creusés par la crise.

« Je ne pense pas que ce soit la réponse », a estimé jeudi le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays préside actuellement l’UE, en arrivant à une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement européens destinée à mettre au point une position européenne commune avant le sommet du G20 de Pittsburgh.

« Je pense que c’est mieux d’avoir des mesures coordonnées sur les bonus, sur la supervision et la transparence », a-t-il ajouté.

D’autres dirigeants européens, comme l’Allemagne ou l’Autriche, se sont dits plus ouverts à ce type de prélèvement, appelé « taxe Tobin ».

« Une telle taxe internationale serait sensée et nous allons regarder aujourd’hui si nous trouvons une position commune là-dessus au sein de l’Union européenne », a jugé la chancelière allemande Angela Merkel.

« Si nous y arrivons, je serai satisfaite, et nous pourrions le mettre sur la table au G20 » les 24 et 25 septembre, a-t-elle poursuivi.

Son homologue autrichien Werner Faymann s’est également dit « personnellement très favorable à une taxe sur les marchés financiers », tout en évoquant des divergences quant à ses modalités d’application et notamment la zone géographique où elle s’appliquerait.

« Les uns disent: nous avons suffisamment de marge de manoeuvre en Europe, peut-être même suffisamment de marge de manoeuvre au niveau national. Et les autres disent que cela doit se passer au niveau mondial », a-t-il expliqué.

Lui-même s’est dit « persuadé que nous devrions le mettre en place au niveau européen », même si les autres n’en veulent pas.

« Je ne veux pas attendre que les Etats-Unis ou d’autres acceptent aussi une telle taxe », a-t-il insisté, jugeant l’Europe « assez forte pour une telle taxe ».

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait à l’inverse soutenu l’idée mardi, mais à condition que la taxe s’applique au niveau mondial et donc qu’elle « ne mette pas en cause la compétitivité de l’Europe » en provoquant un exil des banquiers de Londres et Francfort.

L’idée d’un prélèvement sur les transactions financières, défendu depuis des années notamment par le mouvement altermondialiste, est revenu au goût du jour avec la crise financière.

Elle a déjà reçu fin août le soutien surprise du chef de l’autorité britannique des services financiers (FSA), Adair Turner, et du ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, qui estime que les marchés financiers pourraient ainsi payer une partie du « coût » de la crise qu’ils ont déclenché.

A l’origine, l’idée avait été lancée en 1971 par un Américain prix Nobel d’économie James Tobin, après l’effondrement du système monétaire international issu de Bretton Woods.

Cette « taxe Tobin », surnommée « taxe Robin des Bois », devait servir selon l’économiste à réduire la volatilité des marchés et décourager la spéculation à court terme.

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