Behaviorisme et Finance Comportementale

Les forces économiques à l’œuvre….et extrapolation des tendances

Au 16 septembre  2009, la moyenne de nos indicateurs précurseurs et court terme fournit une note de 7 sur 10.

Nos indicateurs tactiques à moyen terme accordent une note de 10 sur 10. Plus les économistes confirment la reprise économique, plus l’élan boursier est fort. Les bénéfices des entreprises sont supérieurs aux attentes.

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En finance comportementale, nous accordons une attention aux cycles des périodes durant lesquelles les analystes économiques sont plus pessimistes. Ils sont, depuis 6 mois, plus pessimistes que la réalité. À la fin d’une récession, ce comportement est tout à fait normal et se vérifie sur 30 ans d’observation. Il est tout à fait normal que les profits annoncés soient meilleurs qu’attendus.

Une progression boursière nord-américaine normale et rationnelle se situerait, en $ canadien, autour de 2,5% par mois, pour la période de juin 2009 à juin 2010. A ce niveau, la progression des cours boursiers en Amérique du Nord attendrait le niveau d’évaluation de 16.3 fois les profits et le ratio moyen depuis 128 ans.

Comme notre modèle de répartition des actifs est fondé sur une philosophie de gestion tendancielle, il s’ajuste au fur et à mesure des tendances récentes. Les probabilités de corrections boursières de 5% à 10%, sont fortes en tout temps, comme ce fut le cas au cours des derniers mois. Selon un calcul linéaire jusqu’au 31 mais 2010, nous considérons actuellement, que les cours boursiers ont progressé de 3% trop rapidement.

Certains prévisionnistes avancent la possibilité que la reprise économique soit en W au cours de l’hiver. Nous ne serons pas surpris, en effet, que la combinaison des interventions gouvernementales jumelée à une reprise de confiance gonfle artificiellement la croissance économique durant le présent semestre, ce qui créera une révision à la hausse des prévisions des économistes. Il serait normal qu’un essoufflement partiel se produise, au cours du premier semestre de 2010, mais pour le moment ce n’est pas le cas. Un certain repli économique temporaire, dans une économie en croissance, a été historiquement observé dans les reprises économiques antérieures. Nos méthodes de gestion tendancielles sauront nous proposer l’ajustement à la baisse la pourcentage détenu dans les actions 

Il y a trois forces économiques à surveiller pour la constance de la reprise économique

Les trois forces économiques sont:

Les programmes de stimulation économique des gouvernements. Ces plans d’intervention atteignent leur point culminant durant le présente semestre

Les dépenses des consommateurs qui reprennent subitement

Les dépenses des entreprises qui sont faibles

Le jumelage des forces 1 et 2 va probablement créer une croissance économique plus élevée qu’attendue par les économistes durant les 2 derniers trimestres de 2009.

En principe, durant le début 2010, la croissance économique sera plus faible qu’anticipé parce qu’il y aura diminution des dépenses gouvernementales et une stabilisation des dépenses de consommation. Il est possible qu’une croissance économique négative soit au rendez-vous durant un trimestre ou à la limite deux.

La troisième force économique que représentent les dépenses des entreprises seront importantes à surveiller actuellement. Historiquement, les entreprises investissement beaucoup à la fin des cycles économiques mais sont lentes à réagir à leur début.

Le marché boursier, dans ce contexte, pourrait  possiblement subir une correction de 10% à 20%, si la Bourse grimpe trop rapidement dans les prochains mois et si la troisième force économique est trop faible .

Chaque reprise économique est, historiquement, suivie de pause économique temporaire, ce qui est tout à fait normal.

WILLIAN ANDRE NADEAU gestionnaire canadien de portefeuille

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