Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

Commentaire : Ce qu’il faut savoir pour évaluer correctement une valeur bancaire d’un point de vue financier et boursier…..

Au pays des Banksters la vie n’est pas moins chère alors mieux vaut savoir à qui et à quoi l’on à affaire…. Parmi toutes les sociétés cotées, les banques présentent donc un profil particulier….qui prospère selon des critères privés en faisant le commerce d’un bien public que l’on appelle la monnaie…

L’étude de l’évolution du PNB est un des  indicateurs clé pour évaluer une banque mais il n’est évidement pas le seul  car si dans le passé c’étaient les dépôts qui construisaient les profits aujourd’hui ce sont les dettes  qui façonnent la pérennité de ceux-ci…..

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Une banque n’est pas une société industrielle ou de service classique. Comme toutes les entreprises, la valorisation d’une valeur bancaire est fondée en grande partie sur sa valeur nette comptable et sur les flux financiers futurs qu’elle est susceptible de dégager. Mais de par son activité, elle présente des particularités qui doivent être prises en compte lors du travail d’évaluation.

Le poids de la dette

La première particularité est la question de la dette. Comme nous l’avons vu précédemment, la valeur d’une entreprise peut être appréhendée par l’analyse des fonds propres et de l’endettement net.

En comparant le montant des capitaux propres à celui de dettes financières, retraitées de la trésorerie, on obtient une première valorisation de l’entreprise, une sorte de « prix à la casse ». Dans le cas d’une banque, la dette n’est pas uniquement un moyen de financement de l’activité. Elle représente une ressource qui permet de générer l’activité même de l’entreprise. L’approche classique n’est donc pas pertinente.

Par ailleurs, les banques sont soumises à des règles prudentielles qui les obligent à détenir un certain niveau de fonds propres par rapport à l’ensemble des engagements pris par l’établissement. C’est le fameux ratio Mac Donough (ex-ratio Cooke), qui s’élève à 8 %. L’analyse de ce ratio est fondamentale. Plus la banque présente un ratio élevé, plus elle est saine et plus elle peut générer des crédits, donc de l’activité…

L’autre particularité du secteur bancaire est la distinction entre le chiffre d’affaires et le produit net bancaire (PNB).

Le produit net bancaire

Pour une société classique, l’évolution du chiffre d’affaires donne une indication sur l’évolution de l’activité. Une progression du chiffre d’affaires est appréciée. Dans le secteur bancaire, c’est la comparaison entre les produits d’exploitation bancaires et les charges d’exploitation, le PNB, qui donne une vision de la richesse créée. Un PNB en hausse est apprécié par les actionnaires.

Pour évaluer la performance d’un établissement financier et pouvoir le comparer avec d’autres valeurs du secteur, il faut aussi tenir compte des différents métiers propres à la banque. Entre la banque de réseau, les activités de marché, la gestion d’actifs, le financement des entreprises… les rentabilités varient fortement. L’analyste a donc une approche compartimentée s’il veut estimer avec précision la performance du groupe.

Enfin, comme pour toutes les valeurs financières, les investisseurs vont s’attacher à évaluer la rentabilité des capitaux investis ou le return on equity (ROE). Sa progression valide la création de richesse pour les actionnaires.

Pour réaliser une analyse d’une valeur bancaire, l’investisseur individuel ne doit pas se limiter à trois critères : l’évolution du PNB, la comparaison sectorielle via les PER et le retour sur investissement, en comparant le montant des dividendes versés par chaque établissement ( La méthode des comparables est la plus simple à utiliser). L’investisseur doit s’appuyer avant tout sur une étude approfondie du ratio de la dette bancaire ramené aux fonds « réellement propres » de la Banque qui ne doit pas dépasser 8%  ce qui correspond à un effet de levier bancaire maximal de 12….

RAPPEL : Ratio McDonough

Le ratio MacDonough, ou ratio de solvabilité bancaire, fixe une limite à l’encours pondéré des prêts accordés par un établissement financier en fonction de ses capitaux propres. Le niveau d’engagement des banques est ainsi limité par leur propre solidité financière.Il est plus fin que le ratio Cooke auquel il succède car il prend en compte le risque plus ou moins élévé des différents prêts accordés.

EN COMPLEMENTS INDISPENSABLES :

http://riskop.over-blog.com/article-22683540.html (cliquez sur le lien)

JEAN PIERRE CHEVALLIER  ( le business économiste bien aimé) : «  Alan Greenspan avait relevé ses exigences de 8 à 10 %.
Pour lui les capitaux propres des banques doivent représenter au moins 10 % du total des dettes pour que la confiance règne dans le système bancaire (inversement, le multiplicateur µ doit être inférieur à 10).
Pour cela, les grandes banques doivent céder des actifs, faire des bénéfices et les conserver pour augmenter leurs capitaux propres, ces deux mesures combinées améliorant ces ratios. »
 (blog JPC / http://www.jpchevallier.com )

SUR LE FAMEUX RATIO MU D’ENDETTEMENT BANCAIRE LE DOSSIER CONCOCTE AVEC BEAUCOUP DE PATIENCE ET D’ABNEGATION PAR JEAN PIERRE CHEVALLIER HIMSELF :  http://www.jpchevallier.com/article-30458374.html  (cliquez sur le lien)

Bruno Colmant :Repenser les capitaux propres des banques…  (cliquez sur le lien)

ET JE VOUS RECOMMANDE DES A PRESENT LA LECTURE D’UN OUVRAGE (sorti en mars 2009) QUE JE CHRONIQUERAIS TRES BIENTOT ICI MEME C’EST CELUI D’OLIVIER MAGNAN : http://www.amazon.fr/Mon-banquier-crise-moi-conseiller/dp/2354170432/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1255150687&sr=1-2 

A CONSOMMER AVEC DELECTATION ET SANS MODERATION

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