Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

Carmignac Gestion : Les énergies renouvelables? Un axe d’investissement stratégique

Carmignac et son illustre patron Edouard est une des rares Maison de gestions d’actifs à laquelle j’accorde un réel intérêt quant au suivi et commentaires de marché. D’abord parce que contrairement à beaucoup de leurs confrères français ( à la langue de bois toute stalinienne !!!!) il ne se montrent ni anticapitalistes ni antilibéraux ce qui dans nos contrées collectivistes et socialisantes à outrance est déjà un exploit. Ensuite parce qu’ils ont su avec le temps développer une vraie politique et stratégie de gestion basée sur une réelle expertise des Marchés, stratégie à laquelle ils n’ont jamais dérogés au cours de ses nombreuses années et cela quelque soit la phase de cycle économique envisagée….

Selon Camirgnac Gestion et en date du 8 octobre 2009, la phase de consolidation que traversent actuellement les marchés actions n’invalide pas la dynamique haussière. Il remarque que les marchés ont opéré un rebond spectaculaire en début de semaine, s’octroyant un gain de plus de 3% en deux séances. ®A croire que les retardataires, en embuscade, n’entendent pas laisser filer une nouvelle fois le train de la hausse¯, estime-t-il. Si les valorisations atteintes sont désormais jugées moins bon marché, chaque repli semble immédiatement exploité pour renforcer les positions ou accueillir de nouveaux entrants, remarque Camignac Gestion.

Si le marché est moins confortable à mesure que la hausse se poursuit, la tendance favorable ne devrait selon lui pas se démentir.

FOCUS SUR CARMIGNAC INNOVATION :

ERIC LE COZ  “Les énergies fossiles auront de plus en plus de difficultés à satisfaire la demande.”

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Face aux enjeux énergétiques du XXIe siècle, les énergies alternatives sont un thème d’investissement structurel. La demande énergétique globale devrait croître de 50% à l’horizon 2030. Or, il apparaît évident que les énergies fossiles auront de plus en plus de difficultés à satisfaire cette demande. Selon l’Agence Internationale de l’Energie, les trois quart des réserves mondiales (soit 800 gisements) ont passé leur pic de production et sont vieillissantes. Leur production diminuerait de 7% par an, soit deux fois plus vite que prévu. Les pays producteurs, qui maîtrisent 90% des réserves connues investissent de moins en moins. Quant à l’exploitation des nouveaux gisements non conventionnels, tels les sables bitumineux de l’Alberta, elle reste très polluante.

 Face à ces évolutions, la réduction de la dépendance des pays importateurs aux énergies fossiles et la diminution des émissions de CO2 deviennent des objectifs stratégiques et devraient être encouragées par des prix du pétrole demeurant élevés.

Les énergies alternatives font l’objet d’un mouvement de prise de conscience global des consommateurs. Face à cette pression des opinions publiques, ces énergies bénéficient d’un support politique de plus en plus solide. L’objectif d’utilisation de 20% d’énergies alternatives à horizon 2020 s’est imposé dans de nombreux pays. C’est notamment le cas en Europe: dans une proposition de directive en date du 23 janvier 2008, la Commission Européenne souhaite imposer à chaque État membre une augmentation de son utilisation d’énergies renouvelables, afin de faire passer la part de ce type d’énergie de 8,5% à 20% dès 2020. La perspective de la conférence de Copenhague, en décembre 2009, afin de préparer l’accord qui succédera au protocole de Kyoto, confirme que ce soutien politique correspond à un engagement durable des gouvernements.

Pour les investisseurs, c’est une bonne nouvelle car, contrairement à la situation qui prévalait il y a 5 ans, alors que le marché était concentré sur des précurseurs tels que l’Allemagne ou l’Espagne, ces évolution permettent désormais aux investisseurs de disposer d’un univers d’investissement de plus en plus élargi.

Dans le cadre du plan de relance Obama, le gouvernement américain a récemment annoncé la mise en place d’une subvention sous forme de crédit d’impôt à hauteur de 30% des investissements réalisés pour l’implantation de centrales solaires ou éoliennes. Ce type de mécanisme est très positif pour les investisseurs, car il participe d’une réduction des risques financiers associés au développement de tels projets. Allié aux mécanismes de rachat de l’électricité produite à un prix fixe, ce type de subvention permet aux secteurs solaires et éoliens de gagner en visibilité.

Ces éléments nous ont ainsi conduits, au sein du fonds Carmignac Innovation, à prendre des positions sur des développeurs comme le groupe espagnol Iberdrola ou l’allemand Phoenix Solar, qui bénéficient de perspectives de croissance importantes. Ceci étant, l’investissement doit rester sélectif. Au sein des énergies alternatives, les différents secteurs sont loin d’avoir atteints le même degré de maturité. Aux Etats-Unis, le secteur éolien est désormais aussi compétitif que les énergies conventionnelles pour la production électrique. Pour les installations éoliennes on-shore, le coût de production est de l’ordre de 4 à 6 cents/kWh, soit sensiblement inférieur au charbon(4 à 10 cents/kWh) ou au gaz (4 à 8 cents/kWh). En comparaison, le secteur solaire a près de 5 ans de retard, mais les progrès réalisés en font une énergie en passe d’être rentable. Toutefois, le secteur est confronté à un phénomène de surcapacité entraînant une baisse potentiellement rapide de la profitabilité. D’où une nécessaire sélectivité. Au sein du fonds Carmignac Innovation, notre processus d’investissement attache donc une forte importance à la sélection de valeurs, en fonction de leur positionnement concurrentiel et technologique, de la maîtrise de leurs coûts de production et de la solidité de leurs bilans. Nous privilégions les sociétés leaders dans leurs marchés et qui disposent d’avantages technologiques confirmés. Par exemple, nous avons pris position dans le fabricant danois de turbines éoliennes Vestas Wind System, qui bénéficie d’une position de leader en termes de capacités installées, ainsi que d’un bilan solide. Dans le secteur solaire, nous sommes présents dans le groupe américain First Solar. Bien gérée, la société bénéficie d’un fort avantage technologique dans la production de modules solaires (technologie thin film), qui lui confère des coûts de productions très compétitifs.

De son côté, la Chine vient d’annoncer le lancement d’un vaste programme de soutien à la construction de centrales solaires. Baptisé Golden Sun, ce programme prévoit l’installation de 500MW de nouvelles capacités dans les deux à trois ans, dont les investissements seront subventionnés à hauteur de 50% en zone urbaine et à 70% en zone rurale. Il s’agit bien évidemment d’un facteur positif pour le fabricant de modules solaires chinois Yingli que nous détenons en portefeuille. Yingli est une société qui dispose de l’un des meilleurs positionnements en termes de coût sur son secteur, ce qui devrait lui permettre de gagner des parts de marché, tant sur son marché domestique qu’à l’international.

Si nous suivons avec intérêt les autres secteurs, comme l’énergie géothermique ou les bio-carburants, nous n’y sommes pas investis pour le moment, en raison du manque d’opportunités. En revanche, nous nous intéressons aux secteurs des batteries électriques, notamment destinées à équiper les voitures propres. Les Etats-Unis s’intéressent de près à cet enjeu et, en 2009, vont consacrer deux milliards de dollars de subventions destinées à inciter les particuliers à remplacer leurs anciens véhicules polluant contre des voitures propres (technologies hybrides et électriques). Dans cette perspective, nous avons récemment intégré au portefeuille de Carmignac Innovation le groupe français Saft, spécialisé dans la conception et la fabrication de batteries industrielles, ainsi que le groupe E-one Moli, lequel vient d’ouvrir récemment une usine à Taïwan.

ERIC LE COZ  Carmignac Gestion

EN COMPLEMENTS INDISPENSABLES : Carmignac Gestion : L’optimisme face au rééquilibrage (cliquez sur le lien)

DERNIERE LETTRE MENSUELLE SEPTEMBRE 09 : http://www.carmignac.fr/_docs/publication/1273/LettreMensuelle40040.pdf (cliquez sur le lien)

ET UNE INFO IMPORTANTE ET INTERESSANTE CONCERNANT LA SOCIETE CARMIGNAC : GRAND MERCI A L’EXCELLENT  YVES DU SITE MIEUX INVESTIR  QUI NOUS LA COMMUNIQUE  :

BBVA (Banco Bilbao Vizcaya Argentaria), deuxième groupe bancaire d’Espagne et d’Amérique latine, présent dans 37 pays, une des 100 plus grandes entreprises du monde) vient de retirer Carmignac de sa liste de recommandation.

Car aujourd’hui, le manque de liquidité des placements peut se transformer en cauchemar, alors comment Carmignac fait face à ces rumeurs, suite:

http://mieux-investir.blogspot.com/2009/10/octobre-2009-meilleur-gerant-liquidite.html (cliquez sur le lien)

ET LA REPONSE DE CARMIGNAC :

Pour des raisons qu’il est facile de deviner, Carmignac Gestion est régulièrement l’objet
de campagnes de dénigrement.

Depuis quelques jours, ces pratiques ont pris la forme d’une propagation de rumeurs aussi fantaisistes que malveillantes. Après avoir d’abord pris ces
agissements avec philosophie, nous sommes amenés aujourd’hui à réagir plus fermement.

En effet, l’un de nos partenaires banquiers en Espagne vient, dans ce contexte délétère, de retirer six de nos fonds de sa liste recommandée. Que cette initiative ait été prise sans nous en avertir est bien sûr décevant venant d’un partenaire. Mais surtout elle ne repose sur aucun fondement sérieux. Dans une note interne qui s’est vite retrouvée sur la place publique, une nouvelle direction des risques, en place depuis quelques semaines, invoque des interrogations, qui auraient pourtant immédiatement trouvé leurs réponses si une simple « visite de contrôle » avait été effectuée.

Quelles sont ces interrogations ?

– Tout d’abord une interrogation diffuse sur la collecte réalisée et les performances. Oui, en effet, la collecte sur Carmignac Patrimoine est importante cette année, et la performance demeure très bonne : +14,8% à fin septembre 2009 pour les parts E contre +9,7% pour son indice de référence. Nous parvenons en effet à continuer de trouver suffisamment d’opportunités d’investissement, grâce à la dimension
globale des univers obligataires et actions sur lesquels Carmignac Patrimoine peut être investi. Le risque de liquidité demeure constamment sous contrôle, et notre longue expérience de l’utilisation de produits dérivés simples nous permet de gérer
efficacement les risques d’exposition aux devises, marchés de taux et marchés actions. Forts de cette expertise, nous sommes confiants de pouvoir continuer à générer une performance solide dans la durée en dépit d’une croissance soutenue des actifs gérés. Devrions‐nous nous excuser pour la performance de Carmignac Patrimoine ?

– Ensuite, une interrogation sur la taille de nos équipes de gestion et de support, qui serait faible au regard de nos actifs sous gestion. Notre équipe de gestion est constituée de 16 professionnels, dont quatre analystes. Son renforcement depuis 2008 inclut un gérant obligataire supplémentaire, et trois analystes, ressources allouées pour moitié au seul fonds Carmignac Patrimoine, qui profite déjà du travail conjoint de ses deux gérants Edouard Carmignac et Rose Ouahba, avec l’aide de Frédéric Leroux pour la gestion des couvertures. De plus, notre croissance depuis l’an dernier a été réalisée sans recourir au lancement d’aucun nouveau fonds, et sans même le recours à des mandats de gestion dédies. Par conséquent, nous sommes tout‐à‐fait confiants que les ressources allouées à la gestion de nos fonds, et en particulier celle de Carmignac Patrimoine sont adaptées, ce qu’illustre d’ailleurs la continuité de leurs performances. Quant aux équipes de support, qu’en est‐il ? Notre middle‐office est composé de sept personnes, et le traitement des opérations,
réconciliations et calculs des valeurs liquidatives est sous‐traité à Caceis (Groupe Credit Agricole). S’y ajoutent trois personnes au département déontologie/juridique, trois personnes au reporting, et trois personnes à la conformité, au contrôle interne et au contrôle des risques.

– Notons de plus que, conformément à la réglementation française, le respect de tous
les ratios statutaires et réglementaires est l’objet d’un double contrôle par notre département Risques et par notre dépositaire indépendant (Caceis). Par conséquent, nous sommes là encore tout‐à‐fait sereins quant au niveau des ressources mises en oeuvre.

– Troisième remarque : un changement d’auditeur pour nos fonds, qui poserait question. La réalité est pourtant simple : le cabinet d’audit Vizzavona, qui vise les comptes de nos FCP depuis 20 ans, est un cabinet français réputé qui a toujours fait un très bon travail. Mais sa visibilité hors de France est limitée. Par conséquent, pour satisfaire le désir compréhensible de certains de nos partenaires européens de voir apposé au bas de nos rapports annuels la signature d’un cabinet de renommée internationale, nous avons demandé au cabinet KPMG de co‐auditer désormais aux côtés de Vizzavona les comptes de nos FCP. Le cabinet KPMG a d’ailleurs accepté cette mission d’autant plus volontiers qu’il audite déjà notre sicav luxembourgeoise.

– Enfin, nous aurions changé de dépositaire l’an passé. Oui, bien sûr, puisque les activités de Natixis dans ce domaine ont été fusionnées dans celles de Caceis (groupe Credit Agricole), qui est donc devenu, de facto, notre nouveau dépositaire !

Nous sommes conscients que la transparence de notre gestion constitue depuis 20 ans l’un des piliers de la confiance que vous nous faite l’honneur de nous accorder. Et nous sommes particulièrement touchés par tous les témoignages de soutien exprimés ces derniers jours par nos clients espagnols, y compris au sein du groupe bancaire à l’origine de la polémique. C’est pourquoi il nous est particulièrement désagréable que des dénigrements vides de fondements se soient propagés. Nous avons décidé de nous en ouvrir à la presse, et nous nous réservons par ailleurs toute possibilité de recours contre quiconque, en contribuant à la propagation de ces allégations, nuirait aux intérêts de nos clients, de nos Fonds, ou ceux de notre société.

Carmignac Gestion, comme vous pouvez l’imaginer, jouit aujourd’hui d’une santé financière plus solide que jamais, que nous continuerons de mettre, comme depuis 20 ans, au service d’une gestion d’excellence dans la durée, la transparence et l’indépendance. N’en
déplaise aux envieux.

Eric Helderlé
Directeur Général Délégué

8 réponses »

  1. Bonjour amigo,
    Carmignac reste “LE” Gestionnaire a suivre
    Nombres de mes lecteurs font souvent référence à ton blog – 
    Bonne continuation

      • Il fera son grand retour médiatique quand les marchés se retourneront à la baisse, question couverture de portefeuille il en connait un rayon

  2. Bonjour au Grand Lupus,

    BBVA (Banco Bilbao Vizcaya Argentaria), deuxième groupe bancaire d’Espagne et d’Amérique latine, présent dans 37 pays, une des 100 plus grandes entreprises du monde) vient de retirer Carmignac de sa liste de recommandation.

    Car aujourd’hui, le manque de liquidité des placements peut se transformer en cauchemar, alors comment Carmignac fait face à ces rumeurs, suite:

    http://mieux-investir.blogspot.com/2009/10/octobre-2009-meilleur-gerant-liquidite.html

    Cordiales salutations.
    Yves Belmont

    • Grand Merci a vous Yves….c’est ce que j’appelle avoir un véritable regard sur l’écocomics et ses finances…. 🙂

      bien cordialement

Laisser un commentaire