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Saint Etienne : la ville qui a voulu croire au miracle (mirage) économique du Subprime et concurrencer Lourdes….

Saint Etienne : la ville qui a voulu croire miracle (mirage) économique du Subprime et concurrencer Lourdes….

Au menu : gestion de bon père de famille en goguette et jetons de casinos à gogo !!!! Les lendemains de cuite sont un peu douloureux j’en conviens mais en France que voulez vous on adore payer des impôts et dilapider les fonds…surtout quand ils sont publics… Alors à quoi bon s’en priver même si l’axe franco allemand s’en trouve du même coup un peu écorné…

Saint-Etienne attaque Deutsche Bank

PLUS DE SUBPRIME EN SUIVANT :

La ville cherche à se faire rembourser 20 millions d’euros.

La ville de Saint-Etienne a annoncé lundi qu’elle allait assigner la Deutsche Bank en justice pour faire annuler un «emprunt toxique » de 20 millions d’euros, une première pour une ville française dans le cadre de la lutte des collectivités contre ces emprunts à risques.

La ville avait souscrit auprès de la première banque allemande un produit financier complexe qui pourrait s’avérer ruineux: un «swap» adossé à la parité de la livre sterling sur le franc suisse.

«L’effondrement de la monnaie britannique portera à partir d’avril 2010 à 24% le taux d’intérêt, contre 4,3% actuellement, pour cet emprunt qui court jusqu’en 2022, soit un surcoût de 3,7 millions d’euros par an, équivalent à une augmentation de 4% des impôts locaux», s’est insurgé le maire de Saint- Etienne, Maurice Vincent (PS), lors d’une conférence de presse. M. Vincent, qui porte l’affaire devant le Tribunal de grande instance de Paris, a dénoncé «un défaut d’information de la part des banques sur des produits aussi complexes».

«C’est parce que les négociations menées avec la Deutsche Bank n’ont pas abouti que nous prenons pour la première fois, mais peut-être pas la dernière fois, ce type de décision pour contester la légalité d’un contrat passé avec une banque», a ajouté le maire.

Des négociations sont en cours avec d’autres organismes bancaires, français et étrangers, pour réduire la proportion d’emprunts structurés, dits «à risques», utilisés pour financer les 400 millions d’euros de dette de la ville de Saint-Etienne.

Parmi les organismes concernés figurent notamment Dexia, qui représente à lui seul 55% des encourts, mais aussi Natixis, Depfa et Royal Bank of Scotland.

«En 18 mois, nous avons réduit de 70% à 49% la part des emprunts toxiques dans notre dette», a précisé Jean-Claude Bertrand, l’adjoint aux finances de la ville.

D’autres collectivités territoriales se retrouvent dans des situations similaires, telles les villes de Rouen, Laval, Conflans-Sainte-Honorine, mais aussi le département de la Seine-Saint-Denis. La Commission bancaire, autorité de contrôle des banques françaises, a ouvert récemment une enquête sur les «produits structurés de dette» vendus par les banque aux collectivités locales, des obligations à taux révisables qui leur ont parfois valu une forte hausse des intérêts dus.

source afp oct09

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