Du french kiss au baiser de l’araignée à trop embrasser le mensonge on finit par noyer la vérité….
L’inflation a atteint un point bas en 2009 que nous n’avions pas connu en France depuis 1957.
Le gouvernement déclare ne pas vouloir augmenter les impôts.
Les plans de relance et le grand emprunt sont censés relancer l’activité économique, suffisamment pour augmenter les recettes de l’Etat sans qu’il soit nécessaire d’augmenter les impôts pour assainir le budget.
Mais ces mesures seront-elles suffisantes ?
PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :
Le déficit public de notre pays devrait atteindre 140 milliards d’Euros en 2009, soit 8,2% du PIB. Ce déficit représente plus de la moitié des recettes de l’Etat, ce qui signifie concrètement que depuis le 30 juin, les caisses de l’Etat sont totalement vides et que toutes les dépenses du pays (salaires des fonctionnaires compris) sont financées à crédit.
Cette situation qui ne fait qu’empirer n’est pas nouvelle : voilà 30 ans que l’Etat ne rembourse plus ses emprunts et reporte sa dette sur l’année suivante auprès de nouveaux souscripteurs. Les financiers appellent cela de la « cavalerie », et ceux qui sont reconnus coupables de cette pratique dans le secteur privé (Madoff par exemple) finissent leurs jours en prison et laissent derrière eux des épargnants ruinés.
Aujourd’hui, c’est 1.500 milliards de dettes qui ont été accumulées par l’Etat français. Et en février dernier, Bruxelles a lancé contre la France la procédure pour déficit excessif prévue par le traité de Maastrich.
Comment l’Etat français parviendra t’il à redresser la barre alors que les recettes fiscales enregistrent une baisse de 25% par rapport à l’année précédente. Avec la crise de 2008, et la chute des bénéfices des entreprises, l’impôt sur les sociétés a rapporté à l’Etat … 80% de moins que l’année passée ! Les recettes de TVA sont en recul de 16%, et l’augmentation du chômage va engendrer une crise sans précédent des recettes de la Sécurité Sociale
. C’est d’ailleurs le déficit de la Sécurité Sociale qui justifie dès à présent les durcissements de la fiscalité instaurés par la nouvelle loi de finance. On ne parle pas encore de hausses d’impôt, mais juste d’élargissement de l’assiette. Autrement dit, des revenus ou des plus-values qui étaient jusque là exonérées de prélèvements sociaux vont être à présent assujettis à ces taxes et « prélèvements exceptionnels » ou « provisoires ».
Pour remplir les caisses de l’Etat, il faut bien sûr commencer par réduire les dépenses de l’Etat (ce qui est plus facile à dire qu’à faire puisque personne ne semble y parvenir) d’une part, et augmenter les recettes fiscales d’autre part.
La meilleure manière d’augmenter les recettes fiscales est bien sûr de relancer l’activité économique et la croissance. La création de richesses permet de récolter davantage sans alourdir le poids relatif de la fiscalité. Le schéma est simple : si par exemple les entreprises réalisent 2 fois plus de bénéfices, l’impôt sur les sociétés rapportera également 2 fois plus.
Mais si la croissance n’est pas suffisante (trop molle ou trop lente), l’Etat risque fort d’être contraint et forcé d’augmenter ses recettes par des hausses d’impôts.
En toute hypothèse, nous pensons qu’il est toujours urgent de profiter des avantages fiscaux qui existent aujourd’hui, ne sachant pas de quoi sera faite la fiscalité de demain.
L’autre remède pour soigner le surendettement est bien sûr l’inflation.
Avec l’inflation, le poids de la dette ne fait que diminuer, et de nombreux Etats dans le monde y trouverait sans doute leur compte, car le surendettement n’est pas spécifique à l’Etat français, et la crise de 2008 et ses nécessaires plans de relance ont bien sûr aggravé les déficits de nombreux pays.
Nos recommandations en 3 points en cette fin d’année 2009 :
1. ne confiez pas trop d’argent à des emprunteurs insolvables et méfiez vous de la remontée des taux d’intérêt : en clair, vendez vos obligations ;
2. profitez des multiples niches fiscales tant qu’il en est encore temps ;
3. protégez votre patrimoine des risques inflationnistes à long terme en faisant la part belle aux biens réels (en investissant en immobilier à crédit notamment).
Source haussman patrimoine dec09
EN COMPLEMENT INDISPENSABLE : Trappe à dette : Made in France (cliquez sur le lien)
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