Alors que les citoyens demandent à leurs gouvernements et à leurs banques centrales de tout faire pour éviter l’inflation, ces derniers font tout le contraire
Le retour de l’inflation n’est plus exclu. Les conditions s’en trouvent de plus en plus réunies. La banque centrale américaine promet d’injecter pour encore longtemps de la liquidité extraordinaire en monnaie. Quant à la Banque centrale européenne, elle est confrontée à la faiblesse tout aussi extraordinaire des comptes publics grecs, espagnols, irlandais, italiens, français et autres. Elle ne va pas oser les laisser tomber. Après cela, les autorités américaines et la bourse se félicitent quand le dollar baisse. Les experts opposent à ces faits la sous-utilisation des chaînes de production et des travailleurs qui font pression sur les prix et les salaires. Mais beaucoup de ces aptitudes ont été supprimées et ne sont plus disponibles. La baisse marquée des matières premières avait donné une impression de ralentissement général des prix, mais cet effet se termine, et les cours de ces matières reprennent l’ascenseur.
Comment alors se prémunir face à un possible retour de l’inflation?
PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :
Des banquiers inventifs composent un éventail de placements dits «réels» et offrent les fonds ainsi constitués à leurs clients.
L’assortiment est composé d’or, de matières premières, d’immeubles, d’actions de firmes qui sont à même de répercuter facilement les coûts, ainsi que de monnaies fortes.
D’autres se ruent sur l’or comme unique refuge.
A ce propos, une solution extravagante était pratiquée par le IIIe Reich au cours de ses derniers mois d’existence: on émettait des billets de banque portant sur 1 kilo de fer, sur 10 kilos, sur 1000 kilos. Si l’on fait abstraction du caractère de ce régime, la solution paraît concluante. Si la valeur de la monnaie s’évapore, on garantit ce qu’elle est censée acheter.
Cette solution, comme celle des banquiers inventifs, n’apporte qu’une sécurité relative. Il est vrai que lors d’une hyperinflation, le billet «en fer» ou l’or peuvent sauver la mise et compenser les coûts de l’attente et des procédés pour l’échanger contre autre chose. Mais si l’inflation reste moyenne, les autres conditions de l’économie nationale et internationale primeront.
Si, par exemple, les banques centrales et les gouvernements se décident, tardivement, à combattre la boulimie monétaire, un marasme économique s’ensuivra et les prix réputés intouchables des matières premières, des maisons, des actions pourront aller à reculons.
Ou si une nouvelle crise de confiance touchait le public, comme en septembre 2008, l’or même baisserait de prix, parce que des pertes encourues peuvent contraindre les gens à vendre ce qui leur reste. En octobre 2008, l’or restait le dernier magot et son cours baissait au moment même où l’insécurité atteignait son apogée.
Dans l’optique des citoyens, il n’y a qu’une conclusion possible à cela: banques centrales, gouvernements, évitez l’inflation tout court!
Les actes des gouvernements ne suivent pas leurs déclarations, comme je l’ai démontré plus haut. Le New York Times les accusait cette semaine de n’avoir pas encore réformé les agences de notation qui avaient induit en erreur le monde entier quant à la solidité de nombreux investissements.
Le G20 d’avril dernier n’a accouché de rien de palpable. A la place d’actes sérieux, certains politiciens s’adonnent à des gadgets comme l’imposition spéciale et confiscatoire des bonus bancaires.
Nicolas Sarkozy et Gordon Brown introduisent ainsi un impôt sélectif, discriminatoire, contre une seule profession. S’ils insistent, les institutions concernées vont se déplacer à New York, à Singapour et en Suisse. Alors il faudra interdire aux citoyens d’envoyer leur argent vers ces destinations. Et déjà Gordon Brown incite les banques britanniques à concentrer leurs crédits sur l’île même. La compartimentalisation de l’économie mondiale commence. La liberté des citoyens s’en ressent.
Et comme on parle de grande politique, la cérémonie du Prix Nobel de la paix a mis en relief l’hypocrisie et la sincérité à la fois. L’hypocrisie du Comité du Nobel était de masquer un prix politique donné au premier président noir américain avec l’étiquette «Prix Nobel de la paix». La sincérité par contre venait du côté du lauréat qui parlait de «guerres justes» qu’il faut mener et qu’il mènerait. On peut douter que ses moyens soient appropriés. Mais ce n’est plus une question de morale
source le temps dec09
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Quelques pistes patrimoniales pour se protéger de l’inflation suite, toujours et encore !!!! (cliquez sur le lien)
Il n’existe pas “une” mais “des” sources d’Inflation (cliquez sur le lien)
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