Behaviorisme et Finance Comportementale

Un indicateur « contrarian » qui a fait ses preuves en finance comportementale

Au début de ma carrière, il y a 25 ans, je me rappelle d’une lettre financière américaine qui proposait aux investisseurs d’acheter des fonds boursiers au moment où le montant des rachats de ces fonds par les investisseurs était le plus élevé. Plus les rachats étaient élevés, meilleur était le rendement des bourses dans les périodes suivantes.

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

 En 2008, nous avons ressorti l’historique  des statistiques le l’Institut des fonds d’investissement canadien (IFIC) 

Nous avons calculé le rendement des indices boursiers dans les 12 mois qui ont suivi les cinq périodes où le niveau de rachat des fonds boursiers était le plus élevé. La conclusion était évidente : plus les investisseurs rachètent leurs fonds d’actions, meilleur est le rendement durant l’année suivante. Nous avons décidé d’inclure cet indicateur dans nos modèles de répartition des actifs. 

La finance comportementale explique que le petit investisseur fait de mauvais choix en « timing de marché ». Plus il a peur,  plus il anticipe des mauvais résultats à venir. Malheureusement, la plupart du temps, c’est le contraire qui se produit. C’est à ce moment-là que l’opportunité se produit pour les «contrarian ». 

Le niveau de rachat le plus élevé depuis plus de 20 ans, selon L’IFIC, a eu lieu à la fin 2008 et début 2009. L’histoire se répète : le rendement des bourses durant les 12 mois qui ont suivi le niveau de rachat s’avère élevé encore une fois . 

Le comportement des investisseurs sera probablement similaire au cours des 20 prochaines années.  

N’écoutez pas votre cœur, écoutez votre raison !  

William André Nadeau Gestionnaire financier canadien

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