Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

Intervention du Maestro Alan Greenspan himself sur Bloomberg

C’est tout à fait passionnant, instructif  et édifiant  comme à l’habitude…. Tout comme son ouvrage « le Temps des Turbulences » à recommander chaudement en guise de lecture hivernale…

“Les gains en capital se sont avérés un stimulant beaucoup plus grand que ce que l’on peut attribuer au programme de 787 milliards US qui n’a été que partiellement dépensé», a souligné l’ancien président de la Réserve fédérale américaine Alan Greenspan. »

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

La plus forte progression du marché des actions en 70 ans réduit la nécessité de mesures de stimulation par les gouvernements, selon Alan Greenspan, ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le bond de 64% de l’indice Standard & Poor’s 500 depuis mars dernier a enrichi les Américains en restaurant pas moins de 5400 milliards US en valeur des actions boursières et il a contribué à la hausse de 1,3% des ventes au détail le mois dernier, d’après des données compilées par Bloomberg et le Département américain du commerce.

«Le tiers seulement des sommes consacrées aux stimulants a été dépensé et son ordre de grandeur n’est pas suffisant pour le comparer à la force et à la vigueur de la remarquable hausse boursière mondiale survenue depuis le début de mars», a dit M. Greenspan, 83 ans, au cours d’une entrevue téléphonique réalisée à Washington. «Les gains en capital se sont avérés un stimulant beaucoup plus grand que ce que l’on peut attribuer au programme de 787 milliards US qui n’a été que partiellement dépensé», a-t-il ajouté.

Augmenter les dépenses au-delà des 11 600 milliards US déjà promis pourrait également s’avérer inutile parce que la hausse des actions contribuera à augmenter les profits et à rendre les prêts plus faciles à obtenir, a estimé M. Greenspan.

On prévoit que les bénéfices des entreprises qui forment l’indice Standard & Poor’s 500 bondiront de 65% au quatrième trimestre, ce qui mettrait fin à la plus longue séquence de baisses depuis la Deuxième Guerre mondiale, indiquent des données compilées par Bloomberg.

«Lorsque les prix des actions grimpent, la valeur marchande des titres dans les banques et dans les autres institutions financières augmente, a expliqué M. Greenspan.

Valeur accrue

La valeur nette des ménages américains s’est accrue à 53 400 milliards au troisième trimestre, en hausse de 2700 milliards par rapport au trimestre précédent, grâce notamment aux gains réalisés par les actions en Bourse, indiquait récemment un rapport de la Fed.

Les dépenses dans le secteur du détail ont augmenté en novembre plus de deux fois l’estimation médiane de 0,6% obtenue lors d’un sondage de Bloomberg, ont révélé des données du Département américain du commerce. Par ailleurs, l’indice de l’humeur des consommateurs tel que mesuré par Reuters/Université du Michigan pour décembre est passé à 73,4 comparativement à 67,4 en novembre.

«Toutes les preuves statistiques indiquent que le niveau de la richesse des ménages est un facteur de première importance dans les dépenses de consommation et il finance apparemment de manière directe et indirecte environ 15% des dépenses de consommation, avance M. Greenspan. L’impact des dépenses de consommation est significatif en grande partie parce que le niveau de richesse est cinq fois plus grand que le niveau de revenu

M. Greenspan a dirigé la Fed de 1987 à 2006, période au cours de laquelle l’indice Standard & Poor’s 500 a plus que sextuplé, en incluant les dividendes.

Source Bloomberg New York dec09

2 réponses »

  1. Franchement je ne comprends pas par quel miracle ,compte tenu de l’ampleur de la crise finançière et de ses conséquence sur la santé financière des entreprises comment un tel MIRACLE as t il pu se produire .
    Merçi

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