La crise financière grecque est en partie imputable à la corruption, avec près de 790 millions d’euros de pots-de-vin versés en 2009, en augmentation de 50 millions par rapport à 2008, selon une étude de la section grecque de l’ONG Transparency international.

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«Une grande part de notre crise financière tient à la corruption», a affirmé mardi le président de Transparency international – Grèce, Costas Bakouris, en présentant l’étude nationale réalisée sur un échantillon représentatif de 6.122 personnes.

Selon le document, quelque 600.000 personnes ont été victimes en 2009 de phénomènes de corruption dans le secteur public, et 360.000 dans le secteur privé, pour une population de 8,9 millions personnes âgées de plus de 18 ans.

Dans le secteur public, les secteurs les plus corrompus sont les hôpitaux (33,5%), les services d’urbanisme (15,9%) et les bureaux du fisc (15,7%). Pour le privé, les hôpitaux (15,9%), les banques (10,8%), les avocats (9%) arrivent en tête.

Le pot-de-vin moyen s’élève à 1.355 euros dans le public, alors qu’il faut débourser 1.671 euros dans le privé, avance l’étude réalisée par la société Public issue. Avec 3,8 points sur 10, la Grèce est classée 71e, sur 180 pays, sur la liste annuelle de perception de la corruption réalisée par Transparency.

«L’enquête montre la voie pour l’établissement de la transparence:

98% des citoyens croient que l’application des lois est la mesure la plus efficace contre la corruption, et 96% demandent une punition sévère des corrompus arrêtés», a affirmé M. Bakouris

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE : Consulter le site de Transparency International  (cliquez sur le lien)

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