Behaviorisme et Finance Comportementale

William André Nadeau :… Protéger son capital financier….Quand vouloir ne rime pas toujours avec pouvoir

La définition varie selon la perception de chacun 

Pour certains protéger son capital c’est : 

–      Réaliser un rendement constant sans aucune baisse 

–      Pouvoir récupérer le capital initial en toute période 

Pour d’autres la définition est différente et consiste en une garantie de retour du capital après un certain temps. 

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L’industrie financière a élaboré sur ces questions. De nombreux produits ont été lancés régulièrement en exploitant l’illusion ou la certitude de la garantie du capital. Des produits qui poussent les épargnants à payer une prime élevée pour des clauses de garantie. 

La protection du capital est relative, selon mon approche 

On peut vouloir protéger son capital à long terme. On doit, alors, additionner au rendement le niveau d’inflation. Par exemple, un montant de 100,000$ aujourd’hui n’aura pas la même valeur dans 10 ans si le taux d’inflation annuel est de 2.5%. Protéger son capital en $ d’aujourd’hui est un objectif à atteindre. 

Protéger son capital à moyen et long terme est plus réaliste et profitable. Si on examine l’univers des placements disponibles, seuls les dépôts à terme et le marché monétaire à court terme conversent la valeur du capital à court terme. Ce n’est pas le cas pour les obligations puisque la valeur de l’obligation fluctue en fonction des variations des taux d’intérêt. 

Un investisseur qui vise à protéger son capital en $ d’aujourd’hui par période de 5 ans est l’objectif primordial à considérer comme rendement minimum. Si on est trop acariâtre et qu’on tient à tout prix à protéger son capital à court terme, il y a un prix à payer : un rendement faible et un niveau d’imposition élevé. 

L’horizon de placement, pour la plupart d’entre nous, est à long terme. Protéger son capital à moyen et long terme devrait être l’orientation à suivre. 

William André Nadeau Gestionnaire canadien de portefeuille mars10

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