Art de la guerre monétaire et économique

Matières Premières : La facture de gaz augmente en France, alors que le prix mondial s’effondre

Il y a de quoi n’y rien comprendre ! La facture sera plus salée pour les particuliers, les artisans et les petits industriels en France, à partir du 1er avril prochain. Alors que le prix spot du gaz n’a jamais été aussi déprimé.

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 Pourquoi ?

PLUS DE GAZ EN SUIVANT :

Parce que le tarif appliqué aux particuliers en France est – entre autres éléments de prix – indexé sur les cours du pétrole. De même que les contrats à long terme de gaz conclus entre les opérateurs tels que GDF-Suez et leurs fournisseurs russe, norvégien, hollandais, ou algérien.

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Or, depuis quelques mois, le fossé entre les prix spot du pétrole et du gaz ne cesse de se creuser.

Le gaz coté à New York, qui donne le « la » au prix du gaz spot à Londres, référence du marché européen, vaut à peine plus de 4 dollars l’unité MBTU ; dans le même temps les cours du pétrole se sont au contraire redressés. Si bien qu’on est dans un rapport de 1 à 20 entre prix du gaz et du pétrole, contre 1 à 10 en moyenne les cinq dernières années.

Ce qui pèse sur les cours du gaz ? La perspective d’un approvisionnement pléthorique, dans les prochaines années. Grâce à des réserves de gaz dites « non conventionnelles », qu’on pensait encore très difficiles d’accès il y a encore quelques années, et que les progrès technologiques mettent aujourd’hui à portée de main. Il s’agit des schistes bitumineux, surabondants aux Etats-Unis, puisqu’ils suffiraient à 30 ans de consommation américaine en gaz.

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Il s’agit aussi du méthane extrait du charbon. Depuis qu’en décembre dernier le géant américain Exxon Mobil a racheté le petit acteur XTO Energy, spécialisé dans ces schistes, ces ressources sont prises très au sérieux. Le Norvégien Statoil et le Français Total ont aussi investi dans ce domaine aux Etats-Unis. Et des projets se font jour : la Pologne serait le nouvel eldorado du gaz non conventionnel en Europe, et l’Australie, celui du Pacifique !

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Les producteurs traditionnels de gaz ont donc du souci à se faire.

En ce moment même, les tractations vont bon train entre le Russe Gazprom ou le Norvégien Statoil, et leurs clients européens. Ces derniers réclament un assouplissement des contrats à long terme, c’est-à-dire qu’une plus grande part des volumes de gaz qu’ils achètent soit désormais liée au prix réel du gaz, sur le marché spot. Il semblerait que le grand opérateur allemand du gaz, Eon, ait déjà obtenu satisfaction.

source rfi mars10

2 réponses »

  1. On mangera froids, et on se lavera à plusieurs l’un à la suite de l’autre dans la même eau de bain.
    Quand au rechauffement de la nuit dans le lit, on se collera plus et on rajoutera des couvertures.
    A acheter d’urgence avant quelles aussi ne subissent une grosse augmentation de prix.
    Par contre pour ceux qui ont de l’argent , c’est encore plus le moment d’acheter des actions .

  2. je ne suis pas du domaine des énérgie; je viens de découvrir récément que les USA utilise une nouvelle téchnologie pour extraire le gaz des schistes bitumineux, ce qui a entrainé l’effondrement des prix du gaz.
    je sais que les USA possède d’énorme réserves en schistes bitumineux( l’équivalent 1,2 Milliard de barils ou on peut dans l’avenir extraire du pétrole.
    je ne sais pas si c’est les mêmes schistes qui contiennent le kérogène et le gaz.
    merci de me renseigner.
    Momo raq

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