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Entreprises cotées en Bourse : sept indicateurs clés pour distinguer bons et mauvais élèves

Sept comme les Samourais mais bien sur non exaustif !!!

PLUS DINDICATEURS EN SUIVANT :

Le ratio cours/bénéfice ou PER (price earning ratio)

Il détermine combien de fois le cours de Bourse d’une entreprise cotée couvre le bénéfice par action, généralement estimé pour l’année en cours et au moins la suivante, la difficulté résidant, bien sûr, dans la fiabilité de l’anticipation. Plus la rentabilité est importante, plus ce multiple est lui aussi élevé, pouvant dépasser les 20 ou 30 fois dans des périodes ordinaires, surtout si l’activité et les résultats d’une société, ou d’un secteur, offrent une croissance dynamique et régulière ainsi qu’une bonne visibilité. En période boursière ordinaire, le compartiment automobile ou les assureurs capitalisent à peine dix fois les résultats estimés, contre 22 à 25 fois pour une affaire de cosmétiques, plus chère mais jugée moins risquée.

Une variante plus sophistiquée du PER est le Shiller PER (d’après Robert Shiller, professeur à Yale) qui utilise comme dénominateur non pas le bénéfice de la dernière année écoulée ou prévu pour l’année en cours, mais la moyenne des bénéfices des 10 dernières années.

Le rendement

Exprimé en pourcentage, c’est le rapport entre le montant du dividende et le cours d’une action, qui traduit la rémunération de l’actionnaire. On vérifiera avant tout que ce rendement est sûr et régulier sur la durée. S’il est trop faible, cela peut signifier que la société est peu généreuse (il peut s’agir d’une entreprise de croissance en phase d’investissements importants) mais aussi que le cours de Bourse est trop élevé ou les résultats insuffisants.. Une fourchette de 4% à 6%  semble en conséquence raisonnable.

Le taux de distribution (pay out ratio)

Il représente le pourcentage des bénéfices distribués aux actionnaires. Ce taux a atteint plus ou moins 40% en moyenne pour le millier de sociétés répertoriées par FactSet, au cours des dix dernières années. Aux exceptions notables de 2001 et 2002, qui traduisaient déjà une dégradation des résultats dans un environnement économique difficile. La société, qui s’estime néanmoins solide et souhaite donner des gages à ses actionnaires, peut alors augmenter ponctuellement son taux de distribution, quitte à piocher dans ses réserves, pour maintenir son dividende.

L’actif net par action

C’est le montant des capitaux propres part du groupe rapporté à une action. Il incite à acheter la valeur si l’actif net présente une décote, ce que la baisse des marchés laisse parfois apparaître, notamment pour les petites capitalisations. On s’assurera toutefois que la société n’est pas susceptible d’annoncer une fonte de ses résultats et de ses fonds propres, ni qu’elle est trop endettée. Certains secteurs tels que l’automobile sont traditionnellement décotés. Pour les holdings et les foncières, on recherche plutôt la décote sur actif net réévalué, les actifs étant alors estimés à la valeur de marché. Le recours à cet ANR, toujours pertinent, facilite notamment la comparaison et le choix entre les différentes valeurs d’un même secteur.

Valeur d’entreprise sur chiffre d’affaires

On calcule la valeur d’entreprise en additionnant sa capitalisation boursière et le montant de sa dette financière nette, ce qui constitue en principe le prix plancher que paierait un acquéreur pour la société. On rapporte le tout au chiffre d’affaires. Le niveau des ratios dépend là encore des secteurs (faible pour le BTP et la grande distribution, plus important pour le luxe par exemple).

Le ratio dettes nettes/fonds propres ou gearing

Utile en cette période de crédit rare et plus cher pour les entreprises. On admet (sauf exceptions comme le secteur des vins et spiritueux qui finance le vieillissement de stocks) qu’un endettement financier net de la trésorerie supérieur à 100% des capitaux propres totaux est trop lourd. Inversement, une trésorerie supérieure à la dette (le ratio est alors négatif) constitue actuellement un facteur de soutien en Bourse, comme on le voit pour Hermès.

Le ratio dettes nettes/cash-flow disponible

Sans doute plus pertinent que le précédent à l’heure actuelle puisqu’il se rapporte au flux de trésorerie restant pour rembourser la dette après paiement des investissements et du dividende. Un gearing trop élevé sera moins inquiétant si la société peut rembourser ses emprunts en cinq ans plutôt qu’en dix grâce à une activité fortement génératrice de cash.

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1 réponse »

  1. Merci de rappeler ces conseils pleins de bon sens. Lupus toujours au-dessus du lot!

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