La décision de sortir la Grèce du marché des capitaux évite sa ruine à court terme mais n’aura guère d’impact sur sa solvabilité à long terme, écrit Wolfgang Münchau, dans le Financial Times. L’hypothèse employée pour le plan de sauvetage est celle d’une Grèce capable de résister à une cure d’austérité de trois ans. C’est très optimiste.
Il n’y a plus d’alternative après l’échec d’une union monétaire sans union politique.
Trois propositions doivent être remplies pour une survie de l’eurozone: un système de résolution des crises, une meilleure coordination fiscale et la réduction des déséquilibres internes à la zone. Mais à terme, cela signifierait un début d’union fiscale et un marché obligataire unique. C’est politiquement impossible.
L’Union européenne est à l’aube d’un choix historique, l’intégration ou la désintégration.
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