Les perspectives économiques des pays industrialisés n’ont depuis 50 ans jamais été aussi mauvaises, écrit Kurt Schiltknecht dans la Weltwoche.
L’ancien économiste de la BNS, président de la banque Leu et associé de BZ estime que les tentatives des politiciens se sont traduites par un affaiblissement progressif du rôle des marchés dans la résolution des problèmes.
La confiance dans les prix a baissé. Or la capacité d’adaptation et de réponse aux déséquilibres doit reposer sur les prix.
On a préféré multiplier les réglementations.
L’introduction de l’euro est elle-même une façon de mettre entre parenthèses les taux d’intérêt et les changes. Mais la réalité rattrape la politique.
Le paquet de 750 milliards et le renforcement des contrôles ne sont pas la solution. Kurt Schiltknecht pense quela place financière suisse et le franc suisse profiteront toutefois de la crise de la zone euro. L’industrie d’exportation se trouve face à un réel défi, mais l’histoire a montré que l’économie suisse parvenait toujours à sortir renforcée de pareilles situations
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