Art de la guerre monétaire et économique

Les entreprises européennes profitent peu de l’euro faible

La baisse de 15% de l’euro contre le dollar devrait profiter aux exportateurs européens tels que Daimler-Benz, EADS et Rémy Cointreau. Pourtant The Economist explique que d’une part certaines sociétés se sont protégées contre un mouvement dans l’autre sens, comme Gucci.

D’autre part l’histoire des succès économiques européens est liée à une hausse de l’euro. Arturo Bris, de l’IMD, a montré qu’ainsi les entreprises achètent plus aisément des sociétés nord ou sud-américaines. La baisse de l’euro empêche un tel scénario. Elle compliquera aussi les opérations de capitaux sur les marchés financiers et renchérira les matières premières. La crainte principale concerne le message livré par la baisse de l’euro. Il exprime un moindre potentiel de croissance et la nécessité de réduire les dépenses publiques. Pour The Economist, l’introduction de l’euro devait initier une vague d’innovation et de croissance de la productivité. L’exercice est raté. L’Europe reste dépendante des champions nationaux et des emplois du secteur public.

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