Art de la guerre monétaire et économique

Les doutes persistants de David Rosenberg quant à la pérénnité de la reprise

Les doutes persistants de David Rosenberg quant à la pérénnité de la reprise 

  David Rosenberg estime que la reprise est plus fragile qu’on le pense et qu’elle est vulnérable à une erreur au niveau de la politique monétaire. La menace de déflation est supérieure à celle de l’inflation, selon lui. Il ajoute qu’avec le récent repli du prix des ressources naturelles, un nouveau «bear market» pourrait avoir commencé.

«C’est probablement la première fois de l’histoire qu’un chiffre indiquant la création de 431 000 emplois en un mois aux États-Unis est interprété de façon négative. C’est sûrement parce que 95% de ces emplois sont liés au recensement et sont donc temporaires», commente le stratège David Rosenberg, chez Gluskin Sheff

«Un gros drapeau rouge a été soulevé par l’enquête effectuée auprès des ménages. Le rapport jette une douche d’eau froide sur ceux qui pensaient que la reprise prenait de la vigueur», dit-il. Les attentes étaient simplement au-delà du réel, selon lui.

Une idée intrigante a par ailleurs été présentée mercredi par David Rosenberg, de la firme torontoise Gluskin Sheff. «Je sais que c’est politiquement incorrect, mais je ne suis pas un Saint. Les titres du secteur militaire devraient être considérés par les investisseurs. Si l’histoire se répète, les conflits armés ont tendance à se développer dans les contextes de crises financières.»

EN COMPLEMENT : Commentaire du Wolf : Too old to rock and roll , too young to die (cliquez sur le lien)

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